Tour des glaciers de la Vanoise : itinérance de 4 à 7 jours en haute-montagne
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Tour des glaciers de la Vanoise : itinérance de 4 à 7 jours en haute-montagne
PRALOGNAN-LA-VANOISE

Tour des glaciers de la Vanoise : itinérance de 4 à 7 jours en haute-montagne

Faune
Flore
Lac et glacier
Pastoralisme
Point de vue
Refuge
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Emblématique du Parc National de la Vanoise, cet itinéraire se compose à la carte, au fil des nuits en refuge. Entre verts vallons et décors lunaires, lacs émeraude et neiges éternelles, le Tour des glaciers de la Vanoise révèle une montagne grand format, tout en contrastes.
Ambiance haute montagne pour cette randonnée itinérante au flanc des grands glaciers de la Vanoise. Le plus souvent en balcon, le parcours enchaîne jusqu'à 5 cols et offre des panoramas inoubliables sur des sommets mythiques tels que la Dent Parrachée, la Grande Casse ou encore l'Aiguille de la Vanoise. N'oubliez pas vos jumelles ! De nombreux vallons et plateaux sont appréciés des marmottes, bouquetins et chamois. A moins que l'émerveillement ne vienne du ciel, sous les ailes déployées de l'aigle royal ou du gypaète barbu.

Description

A partir de l'itinéraire classique, de nombreuses variantes sont possibles. Voici les préférées du Parc national de la Vanoise :
  • 1ère étape : Une fois au refuge, faites un saut au très réputé lac des Vaches.
  • 4ème étape : Vous pouvez rejoindre le vallon de l'Orgère par le col de la Masse ou bien raccourcir de 2 jours votre itinérance en passant par le col d'Aussois pour rejoindre soit directement le refuge de la Valette (longue étape), soit en faisant d'abord étape au refuge du Roc de la Pêche. Vous pouvez raccourcir de 3 jours votre itinérance en passant par le col d'Aussois et en rentrant ensuite directement à Pralognan.
  • 5ème étape : Une fois sur le replat, bien avant le passage du col de Chavière, sur votre droite n'hésitez pas à faire un tour du côté du lac de la Partie.
  • 6ème étape : Vous pouvez raccourcir d'une journée votre itinérance en rentrant ensuite directement sur Pralogan.
  • Départ : Les Fontanettes, Pralognan-la-Vanoise
  • Arrivée : Les Fontanettes, Pralognan-la-Vanoise
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE, VAL-CENIS, AUSSOIS, VILLARODIN-BOURGET et MODANE

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus des gorges du Doron à Termignon.

Toutes les activités dans ces zones sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10075 

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Pralognan.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/9782

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr

Recommandations

État des sentiers : Pour éviter au maximum les sentiers avec un enneigement tardif, il est préférable de programmer cette randonnée entre début juillet et mi-octobre. Se méfier de la traversée des torrents qui peut se révéler délicate en période de fonte des neiges et privilégier leur traversée le matin. 

Refuges et réservation : en cœur de Parc national, le bivouac n'est autorisé qu’à proximité immédiate de certains refuges. Pour des nuitées plus douillettes, vous pouvez vous blottir dans les hébergements suivants qui correspondent aux fins d'étapes du tour :

1ère nuit : Refuge du Col de la Vanoise
2ème nuit : Refuge de l'Arpont
3ème nuit : Refuge de la Fournache, de Plan Sec, de la Dent Parrachée ou du Fond d'Aussois.
4ème nuit : Refuge de l'Orgère ou de l'Aiguille Doran
5ème nuit : Refuge de Péclet-Polset
6ème nuit : Refuge de la Valette

Nous vous conseillons de réserver vos hébergements ainsi que vos pique-niques à l'avance, certains refuges pouvant être rapidement complets en période d'affluence touristique. 

Matériel : En début de saison, vous risquez de traverser des névés. En plus de tout le matériel de sécurité nécessaire en montagne, nous vous conseillons de prendre une paire de bâtons par personne et au moins 1 piolet.
En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Accès routiers et parkings

Se rendre en voiture jusqu'à Moûtiers. Prendre ensuite la direction Vallée de Bozel. Une fois à Bozel, prendre la direction de Pralognan-la-Vanoise.
À l'entrée de Pralognan, continuer tout droit, au rond-point prendre à gauche et, à la 2e intersection, tourner à droite. 
Dépasser le parking du Bouquetin sur votre droite et continuer tout droit pendant 2 km jusqu'au hameau des Fontanettes. Se garer sur le parking.

Autres accès en voiture possibles :

  • Parking de l'Orgère : à la Praz, avant d'arriver à Modane, suivre la direction de l'Orgère.
  • Parking des barrages de Plan d'Amont - Plan d'Aval : depuis Modane, prendre la direction d'Aussois. Au village, prendre la direction de l'Office de Tourisme et continuer en direction des lacs.
  • Parking du Châtelard : remonter la vallée après Modane. A Termignon, prendre la direction Pont du Villard, Pont du Châtelard.
  • Parking du Monolithe : depuis Modane, prendre la direction d'Aussois, continuer en direction de Sardières. Juste après Aussois, sur le haut de la montée, prendre à gauche en direction du Monolithe.
  • Parking de Bellecombe : Continuer à remonter la vallée après Modane jusqu'à Termignon, dépasser le village et prendre la direction de Bellecombe.

Stationnement :

Parking des Fontanettes, Pralognan-la-Vanoise

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Lac

    Le lac des Assiettes

    Il y a 10500 ans, la langue du glacier des Grands Couloirs / Réchasse qui coulait en direction du vallon de l'Arcelin s'arrêtait au niveau du lac des Assiettes. Celle-ci a façonné un lac de barrage morainique au niveau d'un verrou calcaire. Lors du Petit Âge glaciaire, le lac des Assiettes était obstrué par un système de bouchon glaciaire souterrain indépendant. Celui-ci pouvait tenir une bonne partie de la saison chaude et peut-être toute l'année à la faveur des grandes périodes de crues glaciaires (1550-1650, 1700-1780, 1820 -1860) selon Bravard et Marnezy (1981).
    Aujourd'hui, nous assistons à la mort de ce lac à cause de « l'atterrissement ». En effet, des alluvions érodées en amont (galets, graviers, argiles... ) et transportées par les torrents ont comblé ce lac. Ces dernières sont rapidement colonisées par des espèces végétales pionnières (linaire des Alpes, silène acaule).
  • Point de vue

    Vue sur le lac des Assiettes

    Situé sur l’ancienne route marchande et touristique de Pralognan à Termignon par le Col de la Vanoise, le lac des Assiettes, en contrebas du col et de l'aiguille de la Vanoise, s'est complètement asséché dans les années 1995. Le plan actuel en garde bien sûr la trace, mais avec la perte d’un pittoresque reflet de ciel, c’est aussi celle d’un biotope, d’un élément vital de diversité écologique.

  • Point de vue

    Vue sur le Col de la Vanoise, le refuge Felix Faure, la Grande Casse

    De passage commercial, le col de la Vanoise s’est mué en base d’alpinisme de la Grande Casse, plus haut sommet de Savoie, avec une suite de refuges depuis 1878, dont le célèbre Félix Faure, construit en 1903 par le C.A.F., complété en 1974 par deux préfabriqués classés au patrimoine du XXe siècle, maintenant remplacés. Mais l'évolution concerne surtout la fonte du glacier des Grands Couloirs, notamment des langues de 1935 qui a modifié l’itinéraire historique d’ascension de 1860, mais aussi de la langue de 1820-30 suggérée par les moraines latérales.

  • Refuge

    Les refuges du col de la Vanoise

    Au col de la Vanoise, 5 refuges ont été construits. Le premier a été construit entre 1876 et 1879. Ses ruines sont encore visibles au niveau du lac des Assiettes. Le second refuge en pierre date de 1902. Il porte le nom du Président de la république Félix Faure, également connu pour sa mort en charmante compagnie. Puis, dans les années 70, deux bâtiments préfabriqués ont été ajoutés. En 2000, le refuge change de nom et devient « le refuge du col de la Vanoise ». Enfin, un 5e refuge est inauguré en 2014 pour remplacer les 2 bâtiments préfabriqués. Il appartient au Club Alpin Français.
  • Histoire

    Le refuge du col de la Vanoise

    Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.
  • Sommet

    Les conquérants de l'inutile

    Au XIXe siècle, les Anglais se passionnent pour les voyages à l'étranger et la conquête des sommets alpins. La Vanoise va devenir leur terrain d'exploration. Le 8 août 1860, William Mathews effectue la première ascension de la Grande Casse (alt. 3855 m) accompagné du chasseur de chamois Étienne Favre de Pralognan-la-Vanoise et du guide chamoniard Michel Croz. La pointe de la Réchasse est quant à elle gravie en 1856 par Gottleib.
  • Point de vue

    Vue sur le vallon et col de la Leisse

    Vallon et col de la Leisse et la Grande Motte

  • Histoire

    Le blockhaus du col de la Vanoise

    Sur ce site fréquenté par les militaires depuis 1885, les chasseurs alpins construisent, durant les étés 1931 et 1932, l’unique ouvrage de la ligne Maginot des Alpes, dans ce qui sera le cœur du parc national. Ce blockhaus est essentiellement un poste pour observer des ennemis qui ne viendront jamais : les Italiens fascistes. Durant la drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940), une trentaine de Pralognanais réquisitionnés, occuperont ce site, sous les ordres d'un lieutenant du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice. 
  • Lac

    Les lacs des lozières

    Le sentier s'insinue entre les lacs naturels des Lozières. Ces dépressions sont formées à l'origine par le creusement des glaciers ou bien les dépôts morainiques, comme les « lacs glaciaires » de Roche Ferrran et du Pelve qui se trouvent en amont. Mais étant plus anciens et plus bas en altitude que ses voisins, les « lacs de pelouse » des Lozières, se végétalisent. On y trouve donc une végétation aquatique telle que les rubaniers, plante à fleurs formant de longs filaments à la surface de l'eau. Vous pourrez observer également de curieux pompons sur une tige dressée, la linaigrette de Scheuchzer. Cette espèce végétale ne supporte pas la compétition, elle colonise uniquement les bords de lac sur terrain siliceux.
  • Faune

    Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus)

    Avec ses 2,80 m d'envergure, vous serait peut-être surpris par la silhouette massive du gypaète barbu au cours de votre randonnée. En effet, les gorges du Doron constituent son territoire et un couple s'y reproduit depuis 2003. Cette espèce, persécutée par l'homme, avait disparu des Alpes au début du XXe siècle. Le gypaète barbu était accusé à tort de vols d'enfants et de bétail. Or le gypaète est un vautour qui se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Grâce à un programme de réintroduction mené depuis 1986 au niveau des Alpes européennes, quelques couples nicheurs sont venus s'installer naturellement en Vanoise au début des années 2000. Chez l'adulte, le contraste de son plumage alaire gris ardoisé et orangé pour la tête et le ventre, sa queue cunéiforme, ne permettent pas de le confondre avec les autres vautours.