6. Du refuge de Péclet-Polset au refuge de La Valette
Description
Le sentier descend progressivement en longeant le ruisseau des Lauzes puis le Doron de Valpremont jusqu’à l’intersection de Ritort. Prendre à droite en direction du chalet de Ritort, puis prendre le sentier qui démarre au-dessus des halles.
Le sentier serpente dans l'aulnaie verte. Au chalet de Rosoire, à l'intersection, prendre le sentier qui part à gauche. Suivre le sentier balcon sous la pointe d'Ariande. Une fois dans le cirque du Génépy, descendre dans les lacets du sentier sur la moraine du glacier. Le torrent se traverse grâce à plusieurs passerelles retirées l'hiver et réinstallées à la mi-juin selon l'enneigement.
Après avoir traversé le ruisseau de Travers, à l'intersection, prendre le sentier qui part sur la droite. Descendre jusqu'au chalet du Plan des Bôs, poursuivre sur le sentier jusqu'au chalet des Nants.
Prendre le sentier qui monte et contourne le Pic de la Vieille Femme pour arriver au refuge.
- Départ : Refuge de Péclet-Polset
- Arrivée : Refuge de la Valette
- Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Les 8 patrimoines à découvrir
- Faune
Le « moineau » des montagnes
La niverolle alpine vit en altitude toute l'année, dans les prairies et pelouses alpines. Cette cousine du moineau domestique est reconnaissable entre tous, car elle est le plus gros des petits oiseaux présents en hiver à ces altitudes. Dès la fin août, les niverolles alpines se regroupent en bandes. Peu farouches, elles côtoient l'homme sur les restaurants d'altitude en hiver, mais aussi les chalets et refuges pour y nicher. - Géologie
Comme une tarte tatin
Le refuge de Péclet-Polset se trouve sur un verrou glaciaire (barre rocheuse installée au travers de la vallée glaciaire). Lors de la formation des Alpes et des fortes contraintes des plaques tectoniques, la succession des couches géologiques s'est complètement inversée : les strates géologiques les plus anciennes se sont retrouvées au-dessus des strates les plus récentes, à l'inverse d'une succession normale. - Faune
Le pipit spioncelle porte bien son nom
Le pipit spioncelle est un passereau typique des pelouses alpines. D'un plumage plutôt discret, avec un sourcil clair et deux bandes blanches sur les ailes, il se reconnaît surtout à son vol chanté. Il enchaîne ainsi des vols descendants chantés et ascendants muets. Le chant est une succession de « pit », rappelant son nom. Migrateur partiel, il passe l'hiver plus bas en altitude, près des étangs et zones humides. Il se nourrit de graines et d'invertébrés. - Architecture
L'arbé
Un « arbé » est une cabane à toit amovible, installée sur un soubassement en pierres. Les arbés sont regroupés l'été en camps itinérants. Ils permettent de suivre les vaches laitières. À chaque déplacement ou "tramée", les bergers emportaient les planches et toiles du toit, mais aussi les chaudrons et ustensiles. Plus tard, les tôles et les bâches ont remplacé les planches et les toiles. Ces abris, qui ont vu le jour au Moyen Âge, sont très présents dans la vallée de Chavière. - Architecture
Ritort
Le bâtiment principal de l'alpage de Ritort comporte deux parties accolées présentant deux toitures différentes. Ici, pas de lauzes. Traditionnellement ce sont les ancelles (tuiles de bois fendu) qui sont utilisées. Sont rajoutées quelques lauzes par-dessus pour éviter que le vent ne les arrachent. À Ritort, la partie aval du bâtiment servant de fromagerie possède un toit de tôle qui a été restauré en 1997, à l'identique de ce qui existait avant. L'habitation attenante possède quant à elle une toiture traditionnelle mixte ancelles-lauzes. - Pastoralisme
L'alpage de Ritort
Cet alpage se situe dans la zone AOP Beaufort d'alpage. L'agriculteur fabrique, avec beaucoup de travail et de soin, 4 à 5 meules de Beaufort par jour, selon une recette ancestrale. Avec le petit-lait qui reste, il produit également le sérac, un fromage frais semblable au brocciu corse ou la ricotta italienne. - Glacier
La calotte glaciaire
Une calotte glaciaire est un glacier d'eau douce à la fois très grand et étendue sur une zone large. En levant la tête, vous pouvez admirer la calotte glaciaire des glaciers de la Vanoise. Longue d'environ 13 km, il s'agit de la plus grande calotte glaciaire d'Europe continentale. Elle se présente sous la forme d'une succession de plusieurs dômes et culmine au dôme de l'Arpont à 3599 m. Cette immense étendue de glace fut surnommée « désert blanc » ou « petit arctique » par l'écrivain Roger Frison-Roche. De nombreux torrents s'écoulent à partir de cette calotte. Ils sont désignés par le terme « Nants » et sont visibles dans le cirque du même nom. - Refuge
Le refuge de la Valette
Le refuge de la Valette est composé de 3 chalets « Chaloin », du nom de l'entreprise créatrice. Le Parc, à partir de 1968, a équipé 9 sites avec ce type de construction. Avec un minimum de préparation (création sur place de longrines ou d'un socle en parpaings de béton), le refuge était construit en 3 semaines (poêle, vaisselle et couvertures compris !) Au sud-est du refuge de la Valette, en contrebas du pic de la Vieille Femme, vous pouvez observer les ruines de l'ancien refuge. Il date de 1899. Dès le premier hiver, sa toiture a été emportée par la tourmente. Son ouverture a lieu à la fin de l'été 1900. Ce refuge comportait quatre pièces : au rez-de-chaussée, une pièce pour le gardien et une écurie pour les mulets et, à l'étage, deux pièces munies de lits de camp, réservées aux touristes.
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