Tour de la pointe de la Vallaisonnay : itinérance au cœur des grands espaces de la Vanoise
PEISEY-NANCROIX

Tour de la pointe de la Vallaisonnay : itinérance au cœur des grands espaces de la Vanoise

Faune
Flore
Lac et glacier
Pastoralisme
Point de vue
Refuge
Sommet
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Circuit de randonnée de trois jours, entre les deux plus hauts sommets du massif de la Vanoise :  le Mont Pourri (3779 m) et la Grande Casse (3855 m).
De jardins alpins en paysages lunaires, le tour de la Pointe de la Vallaisonnay permet de parcourir 3 vallées bien différentes, sur les territoires des communes de Peisey-Nancroix et Champagny-en-Vanoise.  Le randonneur franchit deux hauts cols : le col du Palet (2652 m) et le col de Plan Séry (2610 m). De là-haut, la vue se dégage sur la remarquable Pointe de la Vallaisonnay et son cortège d'aiguilles enneigées. Dans les barres rocheuses, l'œil averti pourra déceler la présence des chamois ou bouquetins, ongulés emblématiques des Alpes. Sur le parcours, le joli Lac de la Plagne se prête à une pause méditative.

Description

Premier jour : du refuge de Rosuel, suivre le GR5 jusqu'au col du Palet. Le sentier, récemment élargi, traverse des prés, puis un bois clair d'aulnes verts, pour arriver dans une forêt de mélèzes. Ensuite, dépasser le chalet de Derrière la Rèbe, puis traverser le Ponturin sur une passerelle. Plus haut, c'est le Plan de la Plagne, où le Ponturin dessine des méandres. Passer devant les chalets de la Plagne, puis devant le chalet des gardes sur le rocher des Mindières. Plus haut, traverser le Plan de la Grassaz, puis gravir la côte raide qui conduit au lac du Grattaleu. Le refuge du col du Palet se trouve à un quart d'heure de marche. Deuxième jour : 10 minutes de marche sont nécessaires pour arriver au col du Palet. Du col, prendre la direction Champagny. Passer d'abord le col de la Croix des Frêtes, avant de descendre franchement jusqu'au petit lac du Grand Plan et arriver sur les plateaux de la Plagne, puis à la piste carrossable qui passe sous le chalet d'alpage du Plan du Sel. Un peu plus bas, un sentier coupe les lacets de la piste pour parvenir à la chapelle, puis au refuge de la Glière. Poursuivre la descente en partie par la piste et en partie par le sentier pour arriver au hameau du Laisonnay d'En Haut, où se trouve le refuge du Laisonnay. Le sentier du vallon de Plaisance démarre près du torrent du Py, sous la cascade. 1h30 de montée assez raide conduisent au refuge de Plaisance. Troisième jour : du refuge de Plaisance, traverser le torrent du Py au bout de 5 minutes de marche. Rejoindre d'abord le plateau des Essérieux, puis le Petit Plan Séry et le grand plateau du Plan Séry au pied de la pointe de la Vallaisonnay. Encore une petite demi-heure de marche pour parvenir au col de plan Séry. Le sentier descend ensuite jusqu'au refuge communal d'Entre le Lac, puis longe la rive ouest du lac de la Plagne et le plateau de la Plagne pour rejoindre le GR5 emprunté à la montée le premier jour. Poursuivre la descente jusqu'au refuge de Rosuel.
  • Départ : Refuge de Rosuel (1550 m)
  • Arrivée : Refuge de Rosuel (1550 m)
  • Communes traversées : PEISEY-NANCROIX et CHAMPAGNY-EN-VANOISE

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Peisey.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10076
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr


Recommandations

Itinéraire de montagne sur sentiers balisés avec passage de 2 cols à plus de 2600 m d'altitude. Pas d'itinéraire de repli possible. Passage des 2 cols « obligatoire ». Nécessite d'être bien chaussé et équipé pour faire face aux éventuelles intempéries. Prévoir des jumelles pour l'observation de la faune. Réserver à l'avance les nuitées en refuge
En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Office de Tourisme de Peisey Vallandry

6 routes des michailles, 73210 Peisey-Vallandry

https://www.peisey-vallandry.cominfo@peisey-vallandry.com04 79 07 94 28

Point info - Accueil de Landry

place du village, Landry, 73210 Peisey-Vallandry

https://www.peisey-vallandry.cominfo@peisey-vallandry.com04 79 07 88 67

Point info - Accueil de Peisey

Maison de Peisey, 73210 Peisey-Vallandry

https://www.peisey-vallandry.cominfo@peisey-vallandry.com04 79 07 88 67

Transport

Train jusqu'à Landry ou Bourg Saint Maurice : www.sncf.com . Bus depuis la gare de de Bourg Saint Maurice jusqu'à Peisey-Nancroix : www.mobisavoie.com. Covoiturage : www.cariocar.fr

Accès routiers et parkings

Vallée de la Tarentaise. RN90 depuis Albertville jusqu'à Landry, puis D87 jusqu'à Peisey-Nancroix et jusqu'au bout de la route, au parking du refuge de Rosuel.

Stationnement :

Parking du refuge de Rosuel (Peisey-Nancroix)

Accessibilité

2 places de parking réservées au refuge de Rosuel. Refuge labellisé « Tourisme et Handicap » pour les 4 handicaps
Numéro de secours :114

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Refuge

    Refuge-porte de Rosuel

    À 1547 m d'altitude, le refuge de Rosuel est dit refuge-porte du Parc national de la Vanoise, car à la fois proche du cœur du Parc et accessible par la route. Conçu en 1971 par l’architecte Christian Durupt, il présente un toit en forme de vague s'insérant dans la pente pour ne pas donner de prises aux potentielles avalanches. En 2010, d’importants travaux de requalification ont amélioré son confort et sa luminosité. Le refuge n’est gardé et ouvert qu’en période estivale. Le rez-de-chaussée est un point d’accueil et d’information du Parc national.
  • Refuge

    Refuge de Rosuel et espace d'accueil

    Le refuge de Rosuel se démarque par la singularité de son architecture bien intégrée dans le cadre naturel du Parc national de la Vanoise, Situé à 1547m d'altitude, il est ouvert de juin à septembre et gardé par deux gardiennes passionnées de montagne et de cuisine. Fermé et inacessible au public le reste de l'année. Il possède une grande capacité de 50 places et il est possible d'y manger des produits locaux et des plats faits maison en journée et le soir (sur réservation pour le soir). Les maitres-mots de ses gardiennes : convialité, amour de la montagne et rencontre.
    Faisant partie de l'aire d'adhésion du Parc national qui couvre un milieu sensible et protégé, quelques consignes sont à respecter, pensez à bien les appréhender.
    Au rez de chaussée du refuge-porte, un espace panoramique où l’on peut faire une étape reposante et instructive est dédié à la géologie tourmentée du fond de vallée. Chaises longues, panneaux explicatifs, modules tactiles et longue vue en accès libre. Informations ludiques pour petits et grands.

    http://refuge-rosuel.vanoise.com/
    04 57 37 65 94
    Rosuel
    73210 Peisey-Nancroix
    refuge.rosuel@vanoise-parcnational.fr

    http://www.vanoise-parcnational.fr/

  • Sommet

    Le Mont-Pourri

    En montant, sur votre gauche, vous observez le Mont-Pourri qui culmine à 3779 m, ce qui en fait le 2e plus haut sommet de Vanoise après la Grande Casse. Il fut gravi pour la première fois en 1861, par Michel Croz. Aujourd’hui, l’itinéraire passe classiquement par le glacier du Geay que vous apercevez sous le sommet. Au pied de sa moraine, l’ancien refuge où dormaient les alpinismes jusque dans les années 1970 a été reconverti en espace muséographique.
  • Sommet

    Le dôme de Bellecôte et l'Aliet

    Au départ, sur votre droite, vous suivez le dôme de Bellecôte (alt. 3417 m). En hiver, plusieurs couloirs qui vous font face se pratiquent en ski hors-piste depuis le domaine de la Plagne. À son extrémité est, vous apercevez le sommet de l’Aliet (alt. 3109 m). Son nom viendrait de « alye », aiguille en patois savoyard. De ce point de vue, il se présente sous la forme d’une pyramide de roc. Son ascension nécessite des techniques d’escalade. Elle est cotée difficile.
  • Faune

    L'aigle royal à Peisey-Nancroix

    L’aigle royal (Aquila chrysaetos) demeure une espèce rare et protégée, même si ses effectifs progressent dans les alpes depuis quelques années. À Peisey-Nancroix, il figure sur les armoiries de la commune. La randonnée traverse le territoire d’un de ces couples. Suivi depuis 1973, il a déjà occupé 11 aires (terme utilisé pour désigner les nids des rapaces) différentes et mené 35 jeunes à l’envol. Il se nourrit principalement de marmottes en été et se contente de charognes en hiver.
  • Faune

    Les ongulés

    Le vallon de Rosuel a la particularité d'accueillir aussi bien les ongulés de plaine : cerfs, chevreuil et occasionnellement sangliers sur les zones basses et ceux plus spécifiques à la montagne sur les parties hautes : chamois et bouquetins. Cependant, ces derniers n’occupent pas les mêmes quartiers selon les saisons et ils quittent notamment le fond de vallon à la belle saison préférant des zones de plus haute altitude, plus fraîches.
  • Flore

    Dans la famille des fougères, je demande le Cystopteris des montagnes

    Le Cystopteris des montagnes fait partie de ces fougères rares et difficiles à observer. Elle se distingue par sa feuille très découpée qui s'inscrit parfaitement dans un triangle équilatéral. Elle est présente en France uniquement dans les Pyrénées et les Alpes. Elle bénéficie d'un statut de protection nationale. Cette station a failli disparaître naturellement suite à un glissement de terrain en 2009.
  • Faune

    Le gypaète barbu

    Affublé à tort de pouvoirs démoniaques, le gypaète a été totalement exterminé des Alpes au début du XXe siècle. Après un siècle d'absence, le gypaète barbu est à nouveau une figure familière de notre paysage. Ceci grâce à un lourd et long programme de réintroduction d'oiseaux élevés en zoos et volières puis relâchés dans des sites favorables sur tout l'arc alpin. La particularité de ce grand vautour:  il se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Pour accéder à la moelle, il emporte les os dans ses serres et les lâche sur des cailloux afin de les briser. C'est aussi pour cela qu'on l'appelle le casseur d'os. En plus de sa très grande envergure (presque 3 m), le gypaète adulte en impose par son poitrail couleur de feu. Sa queue est longue et en forme de losange.
  • Eau

    Le Ponturin

    Le Ponturin prend sa source au lac de la Plagne avant de se jeter dans l’Isère, à Landry. En fin d'été, le torrent s'enfouit sous les blocs rocheux avant de resurgir plus bas : c’est ce qui a valu à ce lieu le nom de « Pertes du Ponturin ». Mais au printemps, avec la fonte de la neige, une partie du débit reste visible en surface, et coule sous la passerelle.
  • Histoire

    la cabane des gardes du Berthoud

    Le sentier que l'on suit en descendant du refuge du Mont Pourri rejoint le GR5 sur le plan de la Plagne. Il faut suivre ce sentier quelques centaines de mètres pour rejoindre celui qui monte au refuge d'Entre-le-Lac. Après avoir traversé un éboulis, on peut remarquer une bosse à gauche, avec un mélèze, sur laquelle se tenait la cabane des gardes du Berthoud. Celle-ci a été rasée par une avalanche de neige poudreuse venant du dôme des Platières, au cours du mois de février 1999. Depuis, le Parc national de la Vanoise a fait construire une cabane sur le rocher des Mindières qui domine le lac de la Plagne

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