Tour de la pointe de la Vallaisonnay : itinérance au cœur des grands espaces de la Vanoise
Description
- Départ : Refuge de Rosuel (1550 m)
- Arrivée : Refuge de Rosuel (1550 m)
- Communes traversées : PEISEY-NANCROIX et CHAMPAGNY-EN-VANOISE
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Gypaète barbu
En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Peisey.
Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ...
Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10076
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de Peisey Vallandry
6 routes des michailles, 73210 Peisey-Vallandry
Point info - Accueil de Landry
place du village, Landry, 73210 Peisey-Vallandry
Point info - Accueil de Peisey
Maison de Peisey, 73210 Peisey-Vallandry
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Accessibilité
- Numéro de secours :
- 114
Les 10 patrimoines à découvrir
- Refuge
Refuge-porte de Rosuel
À 1547 m d'altitude, le refuge de Rosuel est dit refuge-porte du Parc national de la Vanoise, car à la fois proche du cœur du Parc et accessible par la route. Conçu en 1971 par l’architecte Christian Durupt, il présente un toit en forme de vague s'insérant dans la pente pour ne pas donner de prises aux potentielles avalanches. En 2010, d’importants travaux de requalification ont amélioré son confort et sa luminosité. Le refuge n’est gardé et ouvert qu’en période estivale. Le rez-de-chaussée est un point d’accueil et d’information du Parc national. - Refuge
Refuge de Rosuel et espace d'accueil
Le refuge de Rosuel se démarque par la singularité de son architecture bien intégrée dans le cadre naturel du Parc national de la Vanoise, Situé à 1547m d'altitude, il est ouvert de juin à septembre et gardé par deux gardiennes passionnées de montagne et de cuisine. Fermé et inacessible au public le reste de l'année. Il possède une grande capacité de 50 places et il est possible d'y manger des produits locaux et des plats faits maison en journée et le soir (sur réservation pour le soir). Les maitres-mots de ses gardiennes : convialité, amour de la montagne et rencontre.
Faisant partie de l'aire d'adhésion du Parc national qui couvre un milieu sensible et protégé, quelques consignes sont à respecter, pensez à bien les appréhender.
Au rez de chaussée du refuge-porte, un espace panoramique où l’on peut faire une étape reposante et instructive est dédié à la géologie tourmentée du fond de vallée. Chaises longues, panneaux explicatifs, modules tactiles et longue vue en accès libre. Informations ludiques pour petits et grands.http://refuge-rosuel.vanoise.com/
04 57 37 65 94
Rosuel
73210 Peisey-Nancroix
refuge.rosuel@vanoise-parcnational.frhttp://www.vanoise-parcnational.fr/
- Sommet
Le Mont-Pourri
En montant, sur votre gauche, vous observez le Mont-Pourri qui culmine à 3779 m, ce qui en fait le 2e plus haut sommet de Vanoise après la Grande Casse. Il fut gravi pour la première fois en 1861, par Michel Croz. Aujourd’hui, l’itinéraire passe classiquement par le glacier du Geay que vous apercevez sous le sommet. Au pied de sa moraine, l’ancien refuge où dormaient les alpinismes jusque dans les années 1970 a été reconverti en espace muséographique. - Sommet
Le dôme de Bellecôte et l'Aliet
Au départ, sur votre droite, vous suivez le dôme de Bellecôte (alt. 3417 m). En hiver, plusieurs couloirs qui vous font face se pratiquent en ski hors-piste depuis le domaine de la Plagne. À son extrémité est, vous apercevez le sommet de l’Aliet (alt. 3109 m). Son nom viendrait de « alye », aiguille en patois savoyard. De ce point de vue, il se présente sous la forme d’une pyramide de roc. Son ascension nécessite des techniques d’escalade. Elle est cotée difficile. - Faune
L'aigle royal à Peisey-Nancroix
L’aigle royal (Aquila chrysaetos) demeure une espèce rare et protégée, même si ses effectifs progressent dans les alpes depuis quelques années. À Peisey-Nancroix, il figure sur les armoiries de la commune. La randonnée traverse le territoire d’un de ces couples. Suivi depuis 1973, il a déjà occupé 11 aires (terme utilisé pour désigner les nids des rapaces) différentes et mené 35 jeunes à l’envol. Il se nourrit principalement de marmottes en été et se contente de charognes en hiver. - Faune
Les ongulés
Le vallon de Rosuel a la particularité d'accueillir aussi bien les ongulés de plaine : cerfs, chevreuil et occasionnellement sangliers sur les zones basses et ceux plus spécifiques à la montagne sur les parties hautes : chamois et bouquetins. Cependant, ces derniers n’occupent pas les mêmes quartiers selon les saisons et ils quittent notamment le fond de vallon à la belle saison préférant des zones de plus haute altitude, plus fraîches. - Flore
Dans la famille des fougères, je demande le Cystopteris des montagnes
Le Cystopteris des montagnes fait partie de ces fougères rares et difficiles à observer. Elle se distingue par sa feuille très découpée qui s'inscrit parfaitement dans un triangle équilatéral. Elle est présente en France uniquement dans les Pyrénées et les Alpes. Elle bénéficie d'un statut de protection nationale. Cette station a failli disparaître naturellement suite à un glissement de terrain en 2009. - Faune
Le gypaète barbu
Affublé à tort de pouvoirs démoniaques, le gypaète a été totalement exterminé des Alpes au début du XXe siècle. Après un siècle d'absence, le gypaète barbu est à nouveau une figure familière de notre paysage. Ceci grâce à un lourd et long programme de réintroduction d'oiseaux élevés en zoos et volières puis relâchés dans des sites favorables sur tout l'arc alpin. La particularité de ce grand vautour: il se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Pour accéder à la moelle, il emporte les os dans ses serres et les lâche sur des cailloux afin de les briser. C'est aussi pour cela qu'on l'appelle le casseur d'os. En plus de sa très grande envergure (presque 3 m), le gypaète adulte en impose par son poitrail couleur de feu. Sa queue est longue et en forme de losange. - Eau
Le Ponturin
Le Ponturin prend sa source au lac de la Plagne avant de se jeter dans l’Isère, à Landry. En fin d'été, le torrent s'enfouit sous les blocs rocheux avant de resurgir plus bas : c’est ce qui a valu à ce lieu le nom de « Pertes du Ponturin ». Mais au printemps, avec la fonte de la neige, une partie du débit reste visible en surface, et coule sous la passerelle. - Histoire
la cabane des gardes du Berthoud
Le sentier que l'on suit en descendant du refuge du Mont Pourri rejoint le GR5 sur le plan de la Plagne. Il faut suivre ce sentier quelques centaines de mètres pour rejoindre celui qui monte au refuge d'Entre-le-Lac. Après avoir traversé un éboulis, on peut remarquer une bosse à gauche, avec un mélèze, sur laquelle se tenait la cabane des gardes du Berthoud. Celle-ci a été rasée par une avalanche de neige poudreuse venant du dôme des Platières, au cours du mois de février 1999. Depuis, le Parc national de la Vanoise a fait construire une cabane sur le rocher des Mindières qui domine le lac de la Plagne