Tour de Méan Martin - 4 jours d'itinérance du côté de la Haute-Maurienne
4 étapes
Description
- 2ème étape : Un aller-retour à la Pierre aux Pieds est un quasi incontournable en partant le matin depuis le refuge de Vallonbrun. Pour cela, soit vous vous sentez d'enchaîner le tout dans la même journée (étape + variante), soit vous rallongez d'un jour votre itinérance en faisant une halte au refuge du Cuchet (refuge non gardé, pensez à emporter vos vivres).
- 3ème étape : Au col des Fours faites un aller-retour à la Pointe des Fours en prenant au col directement à droite.
- 4ème étape : Vous pouvez sur la 2ème partie de l'étape passer par Bonneval-sur-Arc au lieu de poursuivre sur le sentier balcon.
- Départ : Bessans, Le Villaron
- Arrivée : Bessans, Le Villaron
- Communes traversées : BESSANS, VAL-CENIS, VAL D'ISERE et BONNEVAL-SUR-ARC
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Gypaète barbu
En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de la Farra.
Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ...
Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Carte précise:www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10074
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
État des sentiers : Pour éviter au maximum les sentiers avec un enneigement tardif, il est préférable de programmer cette randonnée entre début juillet et mi-octobre. Se méfier de la traversée des torrents qui peut se révéler délicate en période de fonte des neiges et, tant que faire se peut, privilégier leur traversée le matin. Se référer à nos propositions dans le descriptif pour la contourner.
Matériel : En début de saison, vous risquez de traverser des névés. En plus de tout le matériel de sécurité nécessaire en montagne, nous vous conseillons de prendre une paire bâtons par personne et au moins 1 piolet.
Refuges et réservation : en cœur de Parc national, le bivouac n'est autorisé qu’à proximité immédiate de certains refuges.
Pour des nuitées plus douillettes, vous pouvez vous blottir dans les hébergements suivants :
1ère nuit : Refuge de Vallonbrun
2ème nuit : Refuge de Plan du Lac
3ème nuit : Refuge du Fond des Fours
Nous vous conseillons de réserver vos hébergements ainsi que vos pique-niques à l'avance, certains refuges pouvant être rapidement complets en période d'affluence touristique.
Accès routiers et parkings
Depuis Modane, continuer la D106 sur 35km pour arriver au niveau de Bessans. Tourner à gauche en direction du hameau du Villaron et se garer immédiatement sur le parking avant de passer le pont.
Les autres accès en voiture pour ce tour sont :
- Parking de Bellecombe : remonter la vallée après Modane, dépasser Termignon et à la sortie du village prendre la direction de Bellecombe.
- Parking des Grattais : remonter la vallée après Modane, dépasser Lanslevillard. Sur la fin des lacets, se trouvent sur votre gauche une piste en terre et une route goudronnée. Tourner sur la piste en terre et poursuivre jusqu'au parking.
- Parking du Pont de la Neige : remonter la vallée après Modane jusqu'à Bonneval-sur-Arc ou remonter la vallée après Moûtiers jusqu'à Val d'Isère. Prendre ensuite la direction du col de l'Iseran.
Stationnement :
Les 10 patrimoines à découvrir
- Architecture
Le Villaron
Les bâtisses du Villaron témoignent des anciennes techniques de construction. Les façades sont constituées de deux murs en pierres comblés entre eux par d'autres matériaux : petites pierres, terre, mousse… et crépis sur l'extérieur afin d'améliorer l'isolation du bâtiment. Les maçons signaient leurs murs grâce à des pierres particulièrement disposées. Les toits étaient en lauzes peu uniformes, reposant sur une charpente en bois.
Au cœur du hameau se trouvent un four à pain du 17e siècle, une ancienne école et le dernier lavoir de Bessans. Les vaches venaient autrefois s'y abreuver, et les habitants se fournir en eau. Il vous est d'ailleurs encore possible de le faire ! - Géologie
Ski alpin au Raclot
Le Raclot est le seul endroit où il est possible de faire du ski de piste à Bessans !Le glacier imprimait une pression sur les versants de la vallée. En se retirant, la pression du glacier a disparu et les zones les plus faibles, comme le Raclot, se sont effondrées, formant des pentes plus douces en pied de versant. L'installation de remontées mécaniques a alors été rendue possible ! - Géologie
Quel avenir géologique pour la plaine de Bessans ?
La géologie est maîtresse de nos paysages, de la composition de notre sol, et donc in fine de nos activités ! Qu'en sera-t-il dans 10, 100, 1 000 ou 10 000 ans ? Quelle sera la physionomie de cette plaine, et les conséquences sur les activités qui s'y déroulent ? Si les Alpes continuent de grandir, les changements climatiques joueront probablement un rôle non négligeable... - Architecture
Hameau du collet de la Madeleine
Avec son bâti en pierres et toitures en lauzes, ce hameau témoigne de l'architecture traditionnelle de Haute-Maurienne. C'est le hameau le plus élevé de la commune. Il est implanté sur un énorme éboulement provenant de l'écroulement d'une partie de la pointe des Pignes en rive gauche de l'Arc (12 000 à 15 000 ans avant J-C.). Autrefois composé de granges et de quelques chalets utilisés à la belle saison, il est actuellement habité à l'année par 2 personnes. C'est en 1972 qu'a été réalisée la déviation permettant de se rendre à Bessans en contournant le hameau. - Faune
Passereaux du secteur arboré en début d'itinéraire
La mosaïque de milieux des premiers hectomètres du parcours (bosquets, landes, prés en friche) accueille une riche avifaune : vous évoluez dans le royaume des passereaux, soyez vigilants (paire de jumelles conseillée). Au printemps, on peut même contacter deux espèces de galliforme dans ces pentes : la perdrix bartavelle (Alectoris graeca) et le tétras-lyre (Tetrao tetrix) - Architecture
Granges en ruines du Mollard
Vestiges d'un passé révolu où ces pentes étaient encore pâturées et/ou fauchées, ces constructions méritent une petite pause : pierres sèches, toits de lauzes, linteaux de bois, colonnes et charpentes, "tsardzou" (replat devant la grange pour charger ou décharger le foin). Un peu plus haut, à gauche du sentier, deux granges isolées présentent deux anciens chronogrammes (pierres gravées d'une date) de 1624 et 1690. - Architecture
Chalets d'alpage de la Fesse d'en haut
Certains chalets sont encore utilisés aujourd'hui. Un des bâtiments se distingue par sa façade sur laquelle un cadran solaire a été peint à la chaux. - Architecture
Chapelle Saint-Antoine, La Fesse d'en Haut
Située à 2290 m d'altitude à la Fesse d'en haut, elle a été construite en 1876 à l'emplacement d'un très ancien oratoire. Partiellement détruite par une avalanche, elle sera reconstruite en 1932. Saint-Antoine est le patron des muletiers. La chapelle est maintenant destinée à présenter le patrimoine naturel. - Pastoralisme
Pastoralisme à Vallonbrun
Vallonbrun est l'un des trois grands secteurs d'alpage du territoire communal de Lanslevillard. Le GAEC de Vallonbrun y monte ses vaches (races tarine et abondance) en été. Ici, Il n'y a pas de fabrication de fromage en alpage : le lait est descendu chaque matin à la coopérative laitière de Val Cenis-Vanoise située à Lanslebourg, où il est transformé essentiellement en Beaufort (A.O.P.). Pendant l'estive, un troupeau ovin (800 bêtes environ) pâture les dernières pentes sous les pierriers et les falaises. Les moutons sont élevés pour la viande (production d'agneaux notamment), il n'y a pas de production de lait ou de fromage. - Refuge
Refuge de Vallonbrun
Ce refuge est, à l'origine, un chalet d'alpage qui a été aménagé et rénové. Ce sont des panneaux solaires qui fournissent l'énergie nécessaire au bâtiment. Ce refuge de 27 places, géré par le Parc national, est gardé par Frédéric Étiévant (Tél refuge : 04 79 05 93 93)