Tour de Méan Martin - 4 jours d'itinérance
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Tour de Méan Martin - 4 jours d'itinérance
BESSANS

Tour de Méan Martin - 4 jours d'itinérance

Faune
Flore
Histoire
Pastoralisme
Point de vue
Refuge
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Itinérance progressive parfaite comme première expérience de la randonnée sur plusieurs jours. Les familles en bonne condition physique peuvent se pencher sur ce petit bijou d'itinérance que vous propose le Parc national de la Vanoise.
Points de vue en balcon sur la chaîne frontalière du Mont Cenis ou paysages observés depuis le fond de vallon en Vanoise, vos yeux vont être mis à rude épreuve.

Les 41 patrimoines à découvrir
Architecture

Le Villaron

Les bâtisses du Villaron témoignent des anciennes techniques de construction. Les murs sont constitués en réalité de deux murs en pierres comblés entre eux par d'autres matériaux : petites pierres, terre, mousse… et crépis sur l'extérieur afin d'améliorer l'isolation du bâtiment. Les maçons signaient leur mur grâce à des pierres particulièrement disposées. Les toits étaient en lauzes peu uniformes, reposant sur une charpente en bois.
Avant le village se dresse la chapelle Saint-Bernard, patron des montagnards et alpinistes. Au cœur des maisons se trouve le dernier lavoir de Bessans, où les vaches venaient s'abreuver, et les habitants se fournir en eau. Il vous est d'ailleurs encore possible de le faire ! Un peu plus loin, la chapelle Saint-Colomban du 13e siècle, reconstruite trois fois après avoir été détruite par les avalanches ! Devant elle la croix typique de Bessans, narrant l'histoire de la passion du Christ. Puis dans dans la même ruelle, un œil observateur décèlera sur sa gauche une poutre sculptée d'un visage, autrefois représentative de l'habitat bessanais. Il est temps de quitter le hameau pour la nature mais à la descente, vous pourrez encore vous arrêter pour vous restaurer au gîte de la bâtisse, l'ancienne école, ou venir voir le four à pain du 17e siècle...
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Géologie

Cônes de déjection, avalanches et éboulis

Les cônes de déjection sont des amas de débris déposés par un torrent au débouché d'une vallée ou en contrebas d'un versant. À ne pas confondre avec les cônes d'avalanches qui ne sont que les témoins estivaux des descentes de neige hivernales ! 
Enfin, les éboulis sont des débris rocheux délogés des versants principalement par l'action du gel et du dégel.
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Géologie

La géologie, actrice du tourisme ?

Le Raclot est le seul endroit où il est possible de faire du ski de piste à Bessans ! 
Le glacier imprimait une pression sur les versants de la vallée. En se retirant, la pression du glacier a disparu et les zones les plus faibles, comme le Raclot, se sont effondrées, formant des pentes plus douces en pied de versant. L'installation de remontées mécaniques a alors été rendue possible !
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Géologie

Quel avenir géologique pour la plaine de Bessans ?

La géologie est maîtresse de nos paysages, de la composition de notre sol, et donc in fine de nos activités ! Qu'en sera-t-il dans 10, 100, 1 000 ou 10 000 ans ? Quelle sera la physionomie de cette plaine, et les conséquences sur les activités qui s'y déroulent ? Si les Alpes continuent de grandir, les changements climatiques joueront probablement un rôle non négligeable...
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Architecture

Hameau du collet de la Madeleine

Avec son bâti en pierres et toitures en lauzes, ce hameau témoigne de l'architecture traditionnelle de Haute-Maurienne. C'est le hameau le plus élevé de la commune. Il est implanté sur un énorme éboulement provenant de l'écroulement d'une partie de la pointe des Pignes en rive gauche de l'Arc (12 000 à 15 000 ans avant J-C.). Autrefois composé de granges et de quelques chalets utilisés à la belle saison, il est actuellement habité à l'année par 2 personnes. C'est en 1972 qu'a été réalisée la déviation permettant de se rendre à Bessans en contournant le hameau.
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Histoire

Chapelle Sainte-Marie-Madeleine

Déjà mentionnée dans un document datant de 1603, elle est située sur l'ancienne route reliant Lanslevillard à Bessans. À l'intérieur, une exposition évoque les moyens mis en œuvre pour cartographier le territoire : de la mappe sarde aux photos réalisées par le satellite SPOT
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Faune

Passereaux du secteur arboré en début d'itinéraire

La mosaïque de milieux des premiers hectomètres du parcours (bosquets, landes, prés en friche) accueille une riche avifaune : vous évoluez dans le royaume des passereaux, soyez vigilants (paire de jumelles conseillée). Au printemps, on peut même contacter deux espèces de galliforme dans ces pentes : la perdrix bartavelle (Alectoris graeca) et le tétras-lyre (Tetrao tetrix)
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Architecture

Granges ruinées du Mollard

Vestiges d'un passé révolu où ces pentes étaient encore pâturées et/ou fauchées, ces constructions méritent une petite pause : pierres sèches, toits de lauzes, linteaux de bois, colonnes et charpentes, "tsardzou" (replat devant la grange pour charger ou décharger le foin). Un peu plus haut, à gauche du sentier, deux granges isolées présentent deux anciens chronogrammes (pierres gravées d'une date) de 1624 et 1690.
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Architecture

Chalets d'alpage de la Fesse d'en haut

Certains chalets sont encore utilisés aujourd'hui. Un des bâtiments se distingue par sa façade sur laquelle un cadran solaire a été peint à la chaux.
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Architecture

Chapelle Saint-Antoine

Située à 2290 m d'altitude à la Fesse d'en haut, elle a été construite en 1876 à l'emplacement d'un très ancien oratoire. Partiellement détruite par une avalanche, elle sera reconstruite en 1932. Saint-Antoine est le patron des muletiers. La chapelle est maintenant destinée à présenter le patrimoine naturel.
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Pastoralisme

Alpagisme à Vallonbrun

Vallonbrun est l'un des trois grands secteurs d'alpage du territoire communal de Lanslevillard. Le GAEC de Vallonbrun y monte ses vaches (races tarine et abondance) en été. Ici, Il n'y a pas de fabrication de fromage en alpage : le lait est descendu chaque matin à la coopérative laitière de Val Cenis-Vanoise, située à Lanslebourg, où il est transformé essentiellement en Beaufort (A.O.P.). Pendant l'estive, un troupeau ovin (800 bêtes environ) pâture les dernières pentes sous les pierriers et les falaises. Les moutons sont élevés pour la viande (production d'agneaux notamment), il n'y a pas de production de lait ou de fromage.
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Refuge

Refuge de Vallonbrun

Ce refuge est, à l'origine, un chalet d'alpage qui a été aménagé et rénové. Ce sont des panneaux solaires qui fournissent l'énergie nécessaire au bâtiment. Ce refuge de 27 places, géré par le Parc national, est gardé par Frédéric Étiévant (Tél refuge : 04 79 05 93 93)
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Faune

Marmottes

Le vallon de Vallonbrun est un lieu propice pour observer les marmottes (Marmota marmota) qui y abondent. Avec un peu de patience, de bons moments sont à vivre en compagnie de ce sympathique herbivore, particulièrement lorsque les marmottons sortent des terriers début juillet. Ne pas les nourrir, SVP, cela peut nuire à leur santé.
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Faune

Le lagopède à Plan du Lac

Le lagopède alpin est appelé aussi perdrix des neiges. Présent en France dans les Alpes et les Pyrénées, au dessus de 2300 m d'altitude.
Expert du camouflage, il change de couleur de plumage deux fois par an ! D'un blanc immaculé en hiver, il devient gris foncé pour le mâle et brun-fauve pour la femelle en été. Ceci lui permet de se fondre dans  le milieu et d’échapper ainsi à ses principaux prédateurs. En juin, au lever du jour, le mâle fait entendre son chant rauque pour séduire une femelle et défendre son territoire.
Les agents du Parc national effectuent sur le site des comptages de mâles chanteurs début juin et un suivi de la reproduction de l'espèce est réalisé au mois d'août à l'aide de chiens d'arrêt exceptionnellement autorisés.
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Lac

Le Plan du Lac

Le Plan du Lac est un lac de pelouse. Les berges sont agrémentées de joncs et de carex. Le fond est tapissé de characées, quelques potamots sont présents en bordure. Le lac est aleviné en truites fario et des bancs de vairons se promènent ça et là. C'est un bon site de reproduction pour la grenouille rousse. La perméabilité du substrat calcaire engendre une baisse significative du niveau de l'eau en fin de saison.
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Pastoralisme

À Plan du Lac

La route pastorale qui passe devant le refuge de Plan du Lac dessert les différents alpages où les éleveurs font pâturer leurs  troupeaux de vaches et de brebis. Ils fabriquent ici du beaufort, de la tome de Savoie  et aussi le bleu de Termignon. Cette route est une ancienne voie de communication et de commerce entre les vallées de Tarentaise et de Maurienne, par le col de la Vanoise qui relie donc Pralognan-la-Vanoise à Termignon. C'est la « route du sel et des fromages ».
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Refuge

Le refuge-porte de Plan du Lac

Le refuge-porte de Plan du Lac est labellisé « Tourisme et handicap » pour les 4 types de déficience. Atouts :
1- La complémentarité entre un lieu de restauration et d'hébergement de haute montagne et un lieu d'interprétation ;
2- Situé dans le cœur du plus ancien des parcs nationaux français ;
3- Une perception visuelle de proximité à 360° sur les glaciers et les plus hauts sommets de Vanoise dont La Grande Casse (alt. 3855 m) ;
4- Une immersion dans la nature à plus de 2300 m d'altitude.
Refuge avec 42 lits, 1 chambre et 1 sanitaire pour personnes handicapées.
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Glacier

Les glaciers de La Vanoise

Entre la dent Parrachée (alt. 3697 m) et la pointe de La Réchasse (alt. 3212 m) cet ensemble glaciaire en calotte s'étend sur environ 13 km. Depuis le refuge-porte de Plan du Lac, avec Chasseforêt, Pelve, Arpont... c'est un cours de glaciologie grandeur nature qui nous est proposé avec différentes formes de glaciers, moraines et traces de glaciers disparus. Le tour des glaciers peut être effectué en 4 à 6 jours sur sentiers balisés avec étapes en refuges.  
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Géologie

Le glacier rocheux de Lanserlia

Les glaciers-rocheux sont des formes originales et spectaculaires dans les paysages des hautes altitudes et latitudes. Ce sont des langues de débris rocheux d’un volume important (de l’ordre de plusieurs dizaines à centaines de milliers de m2), aux allures de coulées visqueuses étalées sur les versants, qui se déplacent sous l’influence d’une glace interne. Ils ont suscité depuis un demi-siècle de nombreux investigations et débats touchant de façon large à la dynamique des versants de montagne et aux variations environnementales dans les milieux froids.
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Faune

Le lagopède alpin

Le lagopède alpin (Lagopus muta), encore appelé perdrix des neiges, fait partie de l'ordre des galliformes (tétras, gelinotte...). Espèce artico-alpine, champion du camouflage, il a la particularité d'être quasiment blanc en hiver et gris brun en été. Il retrouve à cet endroit les caractéristiques de son milieu d'origine : la toundra. Le Parc national de la Vanoise est un des partenaires de l'observatoire des galliformes de montagne et le secteur de Plan du Lac est une zone de référence pour le suivi de cette espèce.
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Petit patrimoine

La chapelle Saint-Jacques

Fondée au XVIIe siècle, restaurée en 1985 et 1997, la chapelle Saint-Jacques rappelle l'importance de la religion dans ces lieux rudes et reculés. Pour la visiter, les clefs sont à demander à Irène Rosaz. Son alpage de Pierre Blanche est le plus proche de la chapelle. Il est  accessible par  une piste qui traverse le doron de la Rocheure.
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Pastoralisme

Les alpages de La Rocheure

Inaccessible en hiver et à plus de 15 km de Termignon en été, le vallon de la Rocheure a toujours été exploité pour ses alpages de qualité. Bovins laitiers pour la fabrication du beaufort, de la tomme et du bleu de Termignon, petits troupeaux de brebis à viande, les exploitations sont avant tout familiales et occupées entre le 15 juin et début octobre. Pour l'observateur, les traces de  présence humaine au cours du temps sont partout : chalets d'alpages, granges, prairies de fauches, chapelles,  pierres gravées...  
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Faune

Les marmottes

Appelé « le vallon des marmottes » par les randonneurs fidèles, le vallon de la Rocheure doit son surnom à cette espèce très présente jusqu'au plus profond du vallon. Rongeur fouisseur, territorial, organisé en famille, la marmotte aime les terrains meubles et ensoleillés avec une vue dégagée. C'est la proie préférée de l'aigle royal dont elle signale avec force la présence, pour alerter ses congénères et les faire rentrer au terrier. Désespoir des agriculteurs du fait de ses capacités à creuser terriers et galeries, le Parc national a longtemps capturé des individus dans les prairies de fauche pour les réintroduire dans des territoires dénués d'agriculture.
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Flore

La saxifrage faux aizoon

Au bord du ruisseau s'étale un magnifique tapis de fleurs jaunes, c'est la saxifrage des ruisseaux, ou saxifrage faux-aizoon (Saxifraga aizoides). Regardez de près ces belles petites étoiles jaunes. La plante a aussi la particularité d'accueillir un hôte exceptionnel : le petit apollon (Parnassius phoebus). Ce petit papillon, blanc avec 2 ocelles rouges est protégé. Il ne pond ses œufs que sur ces saxifrages. Les feuilles charnues serviront ensuite de repas aux chenilles du papillon.
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Faune

L'accenteur alpin

L'accenteur alpin (Prunella collaris ) est très peu farouche. C'est le passereau montagnard le plus facilement observable. Il passe la plupart de son temps au sol pour picorer les insectes, ou se percher régulièrement sur les pierres. De loin, on le trouve de couleur terne, seuls ses flancs roux attirent l'attention. Mais de près, son plumage apparaît bariolé : dessus gris-brun, dos largement rayé de noir, gorge blanche tachetée de noir, flancs avec flammèches rousses sur fond blanc et deux rangées de points blancs sur les ailes.
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Faune

L'aigle

Si vous voulez observer un aigle royal (Aquila chrysaetos), il faut écouter les marmottes. Ces rongeurs constituent l'essentiel de son alimentation pendant l'été. Quant il apparaît dans le ciel, l'alerte est donnée par un seul cri strident et puissant. Les marmottes disparaissent dans leurs terriers et,  à vous de scruter le ciel... De grandes zones blanches sous les ailes et au niveau de la queue permettent de reconnaître des individus jeunes ou immatures. Ces patchs blancs se réduisent avec l'âge pour disparaître vers 5 ans.
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Flore

La renoncule des glaciers

Dans les petits ruisseaux et les suintements, on aperçoit des guirlandes de petites fleurs roses et blanches : la renoncule des glaciers (Ranunculus glacialis). La plante est plutôt petite, mais les fleurs sont grandes. Elles sont blanches et deviennent rosées, parfois même violettes. Comme son nom l'indique, elle aime les zones humidifiées par l'eau de fonte des glaciers ou des névés. Elle détient aussi un record : c'est la plante à fleurs qui monte le plus haut en Europe : 4275 m.
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Point de vue

Le col des Fours

Du col des Fours (alt. 2976 m), on peut profiter d'une vue extraordinaire sur les glaciers et sommets frontaliers avec l’Italie, d'ouest en est : l’Albaron (alt. 3637 m) et le glacier du Vallonnet, la Petite Ciamarella (alt. 3465 m), la Grande Ciamarella (alt. 3676 m) et son glacier des Évettes, la Pointe de Bonneval (alt. 3320 m) suivie du glacier du Grand Méan, le Roc et le glacier du Mulinet (alt. 3442 m)  et le glacier des Sources de l’Arc... et enfin le joli lac du Grand fond sous vos pieds, issu du glacier éponyme disparu aujourd'hui.
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Point de vue

Col des Fours

Le col des Fours, à 2976 m d'altitude, permet au visiteur d'être le funambule d'un instant en équilibre entre Maurienne et Tatentaise. Là, dans l'air raréfié, le regard porte au sud sur les glaciers si proches de l'Albaron et des Ciamarella tandis qu'à l'opposé ce sont le Mont-Pourri et le lointain massif du Mont-Blanc qui captent le regard. Les amateurs de chiffres pourront afficher un « 3000 » à leur carnet de courses en gravissant aisément la pointe des Fours à une encablure du col éponyme.
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Lac

Lac des Fours

Véritable joyaux serti dans la combe du Grand Fond sous le col des Fours, le lac des Fours (non nommé par l'IGN) est un lac glaciaire qui culmine à 2899 m. Il est issu de l'érosion créée par le glacier du Fond qui, en se retirant, a laissé une moraine frontale faisant office de barrage naturel et permettant l'existence de ce joli lac bien souvent pris par la neige et la glace en début d'été.
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Flore

Androsace alpine

Les éboulis et  moraines, aux alentours du lac des Fours, s'égaient, dès le retrait de la neige  (parfois tard dans l'été), de petites fleurs roses ou blanches formant des coussins ras : l'androsace alpine (Androsace alpina). Le port en coussinet de cette plante rare et protégée constitue une adaptation au froid intense régnant à ces altitudes. L'androsace alpine est une endémique de l'arc alpin.
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Faune

Écaille de Quensel

Avec de la chance, l'observateur attentif pourra déceler, posé dans les gazons ras, au delà du Pont de la Neige, un papillon original zébré de noir et de blanc : l'écaille de Quensel (Grammia quenseli). Cet Arctiidae a une distribution mondiale se situant autour du cercle polaire... et en altitude dans les Alpes : c'est une espèce boréo-alpine. L'adulte ne vit qu'une à deux semaines avec pour mission essentielle : se reproduire. La chenille mettra au moins deux années avant de se nymphoser.
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Point de vue

Vue sur le vallon de la Lenta

Étagé entre 2100 et 2270 mètres, le vallon de la Lenta est l’un des secteurs d’alpages de Bonneval-sur-Arc, en cœur de Parc. Les chalets et l’occupation de l’espace témoignent d’une civilisation agropastorale millénaire qui a su tirer le meilleur parti possible des ressources naturelles de la montagne, les seules disponibles dans une société qui se déplaçait peu. Continuer de faucher en altitude maintient une faune de petits passereaux notamment, mais garde aussi ouvert le plus largement possible la diversité floristique. L’intérêt est écologique bien sûr, paysager et aussi agricole car l’AOC Beaufort exige qu’une partie du fourrage donné à manger aux vaches laitières soit récolté localement. Le lait, et donc le fromage, est en outre beaucoup plus savoureux lorsque les vaches se nourrissent de fleurs qui contiennent les molécules aromatiques.

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Archéologie

La mine Mâchefer

Souvent, la dénomination des lieux-dits nous raconte des histoires. Ici à Mâchefer, arrêtez-vous en contrebas de la piste pour observer une ancienne mine. Bien que la roche soit ferreuse ici, comme le nom l'indique, c'est de la pyrite que l'on venait chercher durant l'âge du bronze et plus encore à l'époque romaine. En amont de la piste, une dalle rouge présente de larges cercles taillés, des ronds solaires, ainsi que des croix celtiques, reconnaissables à leurs quatre branches égales. Ces gravures réalisées entre 500 avant J.C. et la période gallo-romaine sont peut être liées à l'exploitation minière, où aux foudres divines qui se plaisent ici à venir croiser le fer...
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Savoir-faire

Les câbles à foin

En face de vous, un arceau métallique planté au sommet de la pente attire peut être brièvement votre attention. Félix Grosset, Bessanais et ancien garde-moniteur du parc national sait redonner vie à cette anodine carcasse... Les yeux brillants il nous raconte comment, avec son père, il faisait descendre les ballots de foin fauchés au vallon jusque dans la vallée, grâce au câble tendu depuis l'arceau jusqu'en bas. Un jeu (presque) d'enfant grâce à cette technique importée de l'Italie voisine dans les années 20. Il faut dire qu'avant, une fois la neige venue, il fallait retenir dans la pente et à dos d'homme le « harneis », une sorte de traîneau qui contenait le « bouisson » soit plus de 300 kg de foin ! Pour ce qui est du câble, c'est vers la fin des années 50, par une belle journée d'automne, qu'a résonné pour la dernière fois le sifflement familier de la « tyrolienne à foin » venue livrer en express la pitance d'hiver des vaches bessanaises...
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Faune

Les rapaces

Arrêtez-vous un moment contempler les falaises du Pis et la face de la Croix de Dom Jean Maurice qui se dresse au dessus de vous. Ici comme à Saint-Tropez, c'est un lieu de passage privilégié pour d'élégants voiliers : les rapaces trouvent ici des courants chauds ascendants pour se déplacer. Les vautours fauves, nombreux, viennent comme vous à Bessans en vacances d'été, et ont choisi ce site comme gîte nocturne. L'aigle royal vient couramment à la recherche de marmottes imprudentes et le gypaète barbu, ce grand planeur au corps orangé, passe régulièrement puisqu'il niche non loin de là. C'est une grande chance que d'observer ce dernier, c'est le rapace le plus rare d'Europe !
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Eau

Orages d'été : L'eau contre les sentiers

Votre chemin côtoie celui d'un torrent asséché. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce dernier n'est pas en verve, endormi et sans la moindre goutte d'eau à faire chanter sur les rochers. Pourtant, les violents orages d'été provoquent son réveil, en 2013, le torrent est bien sorti de son lit, emportant avec lui le sentier que vous empruntez, allant même jusqu'à barrer la piste agricole des cailloux qu'il transportait. Les équipes d'ouvriers et de gardes-moniteurs du parc national ont restauré la portion de sentier, et ont créé à la pioche une « digue » pour refréner ses ardeurs orageuses. Cette lutte contre l'eau qui ravine est la même pour tous les sentiers du parc national, régulièrement entretenus et remodelés au prix... de gouttes de sueur salée !
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Petit patrimoine

Les pierres gravées

Vous voilà désormais au beau milieu de l'effort. Arrêtez-vous souffler un peu, avez-vous remarqué les inscriptions des bergers sur le pan de roche à votre gauche ? Ici sur les adrets, la pente caillouteuse et la flore asséchée n'offre que peu d'opportunités aux gourmandes vaches laitières. En revanche elle convient bien aux moutons et aux chèvres, c'est pourquoi les jeunes bergers et bergères passaient leurs journées ici, à surveiller les troupeaux. Les journées d'été sont longues c'est pourquoi il leur arrivait de s'ennuyer : privés du sacro-saint « smartphone », ils usaient de leur imagination pour marquer la roche de noms, de dates et de petits dessins. À la descente, vous pourrez faire une halte devant le premier virage de la piste après la barrière du Cloton : c'était là le More des bergers, le lieu de rendez-vous, et vous verrez de beaux dessins de vaches, de chasseurs et de montagnes...
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Flore

La saxifrage vaudoise

À l'abri sur un gros rocher, tentez de trouver cette fleur rare ! Cette plante bien nommée qui « brise la roche », vient se loger dans les anfractuosités des rochers. Et pas n'importe lesquels ! Très rare, cette plante protégée n'est connue en France que dans quelques localités des Hautes-Alpes, et seulement à Bessans dans le département de la Savoie. Alors, venez admirer les feuilles gris-bleu lancéolées et regroupées en coussinets aplatis de cette rareté ! Et si nous sommes en juillet, la belle dressera vers vous une panicule de délicates fleurs immaculées...
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Pastoralisme

Les adrets

L'effort a commencé, et vous gravissez petit à petit la montagne inclinée... Ces coteaux sud, les adrets, reçoivent de pleine face le rayonnement solaire : un petit bout de Méditerranée dans la montagne gelée. C'est l'habitat des plantes de milieux secs et ensoleillés, comme l'absinthe et les cheveux d'ange, et d'un papillon protégé, l'apollon, reconnaissable à des ocelles rouges présentes sur ses ailes blanches. C'était aussi vous le verrez, le lieu privilégié des bergers d'autrefois. Faute de pâturage ces milieux sont menacés de recouvrement par les genévriers.
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Pastoralisme

Les prairies de fauche

Renouée bistorte, sauge, sainfoin, rhinanthe, géranium, c'est autant de noms et de couleurs parmi la cinquantaine d'espèces de plantes pouvant être présentes dans les prairies de fauche de montagne. Regardez ce tapis floral submerger comme une mer colorée le hameau du Villaron. Les prairies, fauchées une fois dans l'année, servent avant tout de garde-manger au bétail pour l'hiver, mais aussi d'image de carte postale pour le randonneur et enfin de jardin d'Eden pour le naturaliste. Aventurières, certaines fleurs vont quitter la prairie pour vous accompagner dans les premiers pas de votre randonnée le long du sentier...
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Description

Cette itinérance de 4 jours (cf menu "ETAPES"), principalement localisée côté Haute Maurienne, vous propose un parcours alternant sentiers en balcons et sentiers en fond de vallon.

Pour votre information, en cœur de Parc national, le bivouac n'est autorisé qu’à proximité immédiate de certains refuges. Hors Parc, il vous faut vous rapprocher des communes concernées pour connaître leur réglementation.
Pour des nuitées plus douillettes, vous pouvez vous blottir dans les hébergements suivants :

  • 1ère nuit : Refuge de Vallonbrun
  • 2ème nuit : Refuge de Plan du Lac
  • 3ème nuit : Refuge du Fond des Fours
De l'itinéraire classique proposé, vous pouvez décliner de nombreuses variantes dont les préférées du Parc national de la Vanoise que voici :
  • 2ème étape : Un aller-retour à la Pierre aux Pieds est un quasi incontournable en partant le matin depuis le refuge de Vallonbrun. Pour cela, soit vous vous sentez d'enchaîner le tout dans la même journée (étape + variante), soit vous rallongez d'un jour votre itinérance en faisant une halte au refuge du Cuchet (refuge non gardé, pensez à emporter vos vivres).
  • 3ème étape : Au col des Fours faites un aller-retour à la Pointe des Fours en prenant au col directement à droite.
  • 4ème étape : Vous pouvez sur la 2ème partie de l'étape passer par Bonneval-sur-Arc au lieu de poursuivre sur le sentier balcon.
  • Départ : Bessans, Le Villaron
  • Arrivée : Bessans, Le Villaron
  • Communes traversées : BESSANS, VAL-CENIS, VAL D'ISERE, BONNEVAL-SUR-ARC

Profil altimétrique


Recommandations

État des sentiers : Pour éviter au maximum les sentiers avec un enneigement tardif, il est préférable de programmer cette randonnée entre début juillet et mi-octobre. Se méfier de la traversée des torrents qui peut se révéler délicate en période de fonte des neiges et, tant que faire se peut, privilégier leur traversée le matin. Se référer à nos propositions dans le descriptif pour la contourner.

Matériel : En début de saison, vous risquez de traverser des névés. En plus de tout le matériel de sécurité nécessaire en montagne, nous vous conseillons de prendre une paire bâtons par personne et au moins 1 piolet.

Refuges et réservation : Si vous souhaitez bénéficier de plus de confort et faire halte dans des refuges gardés, les gardiens quittant leur refuge en inter-saison, nous vous conseillons de programmer votre randonnée entre mi-juin et mi-septembre. Nous vous conseillons de réserver vos hébergements ainsi que vos pique-niques à l'avance, certains refuges pouvant être rapidement complets en période d'affluence touristique.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Depuis Modane, continuez la D106 sur 35km pour arriver au niveau de Bessans. Tournez à gauche en direction du hameau du Villaron et garez-vous immédiatement sur le parking avant de passer le pont.

Les autres accès en voiture pour ce tour sont :

  • Parking de Bellecombe : Continuez à remonter la vallée après Modane, dépassez Termignon et à la sortie du village prenez la direction de Bellecombe.
  • Parking des Grattais : Continuez à remonter la vallée après Modane, dépassez Lanslevillard. Sur la fin des lacets, vous aurez sur votre gauche une piste en terre et une route goudronnée, tournez sur la piste en terre et poursuivez jusqu'au parking.
  • Parking du Pont de la Neige : Continuez à remonter la vallée après Modane jusqu'à Bonneval-sur-Arc ou : continuez à remonter la vallée après Moûtiers jusqu'à Val d'Isère. Prenez ensuite la direction du col de l'Iseran.

Stationnement :

Parking du Villaron

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