Hauteurs d'Aussois → Vallon de l'Orgère (Col du Barbier)
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Hauteurs d'Aussois → Vallon de l'Orgère (Col du Barbier)4. Hauteurs d'Aussois → Vallon de l'Orgère (Col du Barbier)
Difficile
Difficulté7h
Durée12,2km
Longueur+536m
Dénivelé positif-877m
Dénivelé négatifTraversée
Type de parcoursEmbarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Itinéraire en balcon qui vous laissera le temps d'admirer massifs de la Dent Parrachée, du Thabor, des Aiguilles d'Arves et des Ecrins en traversant alpages et forêts.
Les 14 patrimoines à découvrir

Pastoralisme
La déprise agricole
Vous remarquerez de part et d'autre du sentier vers la randolière de multiples petits pins cembro, s'installant au milieu des pâturages. Si tout le versant était autrefois pâturé et fauché, la disparition progressive des petites exploitations agricoles et le changement des pratiques ont favorisé la recolonisation du milieu par cette espèce forestière. À terme, si l'agriculture venait à disparaître, c'est en forêt que vous vous trouveriez. La perte de ces herbages entraînera une diminution de la biodiversité.

Point de vue
Les lacs de barrage d'Aussois
Derrière vous en contrebas vous pourrez observer les lacs des barrages d'Aussois. Le Plan d'Amont se fera remarquer par sa couleur turquoise, il n'est alimenté que par la fonte des neiges et de clairs ruisseaux. À l'aval, ce sont les glaciers de la Vanoise qui alimentent le lac grâce à 19 km de galeries souterraines venant du Doron de Termignon. L'eau y est chargée en « farines » glaciaires, fines particules minérales arrachées à la montagne. C'est elle qui donne cette couleur grise et laiteuse au Plan d'Aval.

Faune
Le monticole de roche
Cet oiseau aux couleurs vives ne s'est pas échappé d'une jardinerie. Même si le monticole de roche passe l'hiver en Afrique subsaharienne, il fréquente régulièrement les versants rocheux, secs et ensoleillés de nos montagnes pour venir se reproduire. S'il peut se nourrir de petits lézards et de graines ou fruits, il profitera surtout de l'abondance d'insectes variés. À la fin de l'été il regagnera ses zones d'hivernage. Le monticole de roche est un oiseau en régression en France depuis plusieurs année avec environ 1500 couples nicheurs seulement pour la France. Ce serait donc un événement que de l'observer, ouvrez l'œil.

Point de vue
Le fond d'Aussois et les barrages
Les deux lacs de barrages occupent l'emplacement de deux anciens alpages. Un projet de troisième lac devait ennoyer l'alpage de Fond d'Aussois. Ces trois plateaux successifs sont des comblements d'ombilic glaciaire. Trois lacs peu profonds devaient exister à la fonte des glaciers. Ils ont été comblés par des dépôts fluvio-lacustres pour ensuite devenir d'accueillants alpages. La photo montre les deux alpages de Plan d'Aval et Plan d'Amont traversés par le paisible torrent du Saint-Benoit.

Faune
Le gypaète barbu
En plus de sa très grande envergure (presque 3 m), le gypaète barbu en impose aussi par son poitrail couleur de feu au stade adulte. En fait il colore son poitrail en se baignant dans les sources d'eau ferrugineuse. Autres particularité : il se nourrit de la moelle d'os d'animaux morts. Pour accéder à cette moelle, il emporte les os dans ses serres et les lâche sur des cailloux afin de les briser, c'est aussi pour cela qu'on l'appelle le casseur d'os. Très grand planeur, il n'est pas rare de le voir passer au dessus de l'alpage du Barbier pour profiter des courants thermiques des versant sud.

Pastoralisme
Les chèvres et les moutons
Sur cet alpage du mauvais berger se trouvent des chèvres et des moutons. Les chèvres sont des laitières qui redescendent le soir pour être traites. Leur lait servira à la fabrication locale de fromage. Les agneaux et les brebis sont eux destinés à la filière viande. Les agneaux naissent vers le mois de mars et grandissent tout l'été dans l'alpage. Seules les brebis reproductrices seront conservées en bergerie l'hiver. Le troupeau du Mauvais berger est constitué par des animaux de plusieurs propriétaires. La mise en commun permet de diviser les coûts de gardiennage du troupeau.

Pastoralisme
Le chien patou
Le retour naturel du loup a bouleversé les pratiques pastorales. Les éleveurs, pour protéger leur troupeau, ont mis en place des mesures de protection : la présence d'un berger pour surveiller les brebis ainsi que la mise en place de parcs. Pour compléter ce dispositif, les chiens patous, dont l'utilisation est séculaire ont retrouvé les alpages. Le mot patou désigne la fonction protectrice du chien et non sa race. En général, les chiens utilisés sont des bergers des Pyrénées. Le patou protège le troupeau contre tout ce qu'il considère comme un prédateur dont le loup.

Faune
Le loup
Le loup présent dans la vallée vient d'Italie et s'appelle donc loup des Abruzzes. Il se distingue par son masque blanc et un trait noir sur le tibia. Le loup vit en meute de 2 à 5 individus en moyenne. Le loup est un carnivore se nourrissant principalement d'ongulés tel le cerf ou le chamois. Dans une meute, seul le couple dominant se reproduit. Les louveteaux naîtront dans une tanière à la fin du printemps. Même si l'habitat préférentiel du loup reste la forêt, il s'aventure en été dans les alpages pour rechercher les proies faciles tels que les troupeaux de mouton.

Col
Col du Barbier
Après une courte portion montante, le col du Barbier nous dévoile toute la basse Maurienne, avec une vue sur les aiguilles d'Arves, mais aussi sur tous les sommets de la rives gauche de l'Arc : les Sarrazins, le grand Argentier, la pointe de la Norma et l'aiguille de Scolette.

Point de vue
La vallée de l'Arc
Arrivés au col du Barbier, un petit crochet d'une centaine de mètres vers le sud vous offrira une vue plongeante sur la vallée de la Maurienne, traversée par la rivière Arc. En face de vous, l'horizon sera fermé par la chaîne frontière avec la magnifique aiguille de Scolette (3506 m). Vers le sud, vous distinguerez les trois dents caractéristiques des aiguilles d'Arves. Au fond de la vallée, les étranges ballons de l'ONERA, plus grande soufflerie européenne, témoignent de l'activité industrielle de la Maurienne.

Faune
Le bouquetin, une espèce sous haute surveillance
Le bouquetin continue d'être étudié de façon approfondie, notamment les femelles pour mieux connaître leur dynamique de reproduction. Pour cela chaque printemps, des animaux sont capturés au moyen de fusil hypodermique, équipés de boucles auriculaire et de colliers émetteurs. Les animaux capturés font également l'objet de plusieurs mesures biométriques et de prélèvement sanguin pour évaluer l'état sanitaire de la population. Une grande partie de ces captures sont réalisées sur l'alpage du Barbier, car le site est très fréquenté par l'espèce au printemps et durant tout l'hiver.

Pastoralisme
Les brebis en estives
Vous pourrez rencontrer au cours de votre balade des brebis en estive dans les alpages. Ce pastoralisme très ancien, pour preuve les ruines en pierres encore présentes à l'Estiva, se poursuit toujours. Issues de troupeaux d'éleveurs de la vallée, ces brebis montent progressivement, depuis le village de Villarodin-Bourget en suivant l'évolution de la pousse de l'herbe.

Savoir-faire
Les chalets d'alpage du barbier
Témoins de l'activité agricole intense qui existait il n'y a pas si longtemps, les chalets d'alpage traduisent aussi toute l'ingéniosité des paysans qui étaient obligé d'édifier leur chalet avec des matériaux locaux, principalement en pierre, car le bois n'est pas présent en altitude, recouvert d'un enduit à la chaux, et avec un toit en lauze. Ces constructions se fondent souvent dans leur environnement, comme les chalets du Barbier où les murs ont la couleur des roches locales.

Faune
La perdrix bartavelle
Contrairement aux deux autres galliformes de montagne que sont le lagopède et le tétras-lyre, la perdrix bartavelle est une espèce thermophile (qui recherche la chaleur), ce qui explique sa présence sur les versants ensoleillés de la Maurienne. Barataval en provençal signifie « loquet de porte » ou le « claquet du moulin». La perdrix bartavelle est ainsi nommée en raison de son chant qui se rapproche du bruit du loquet. Les mois les plus propices pour l'entendre sont avril et mai où le mâle marque son territoire au lever du jour.
Description
Rejoindre le sentier qui traverse le pont de la Sétéria au-dessus du lac de Plan d’Amont. Entreprendre la montée vers le col en laissant derrière soi les deux lacs d’Aussois.
A l’intersection, rester sur le GR®5 qui part sur la gauche en direction du sud.
Après le passage par le plateau du Mauvais Berger, le sentier sort du coeurs du Parc national de la Vanoise pour en suivre ensuite ses limites (peintures bleu-blanc-rouge).
Passer par le Col du Barbier, petite bosse avec son Pin solitaire visible de loin puis traverser des alpages en passant à proximité de plusieurs chalets avant d'entamer la descente sur un sentier plus sinueux qui rejoins la forêt.
Poursuivre jusqu'au vallon de l'Orgère. Prendre sur la droite pour le Refuge de l'Aiguille Doran ou poursuivre en descendant pour le refuge de l'Orgère.
A l’intersection, rester sur le GR®5 qui part sur la gauche en direction du sud.
Après le passage par le plateau du Mauvais Berger, le sentier sort du coeurs du Parc national de la Vanoise pour en suivre ensuite ses limites (peintures bleu-blanc-rouge).
Passer par le Col du Barbier, petite bosse avec son Pin solitaire visible de loin puis traverser des alpages en passant à proximité de plusieurs chalets avant d'entamer la descente sur un sentier plus sinueux qui rejoins la forêt.
Poursuivre jusqu'au vallon de l'Orgère. Prendre sur la droite pour le Refuge de l'Aiguille Doran ou poursuivre en descendant pour le refuge de l'Orgère.
- Départ : Refuges d'Aussois
- Arrivée : Refuges du vallon de l'Orgère
- Communes traversées : AUSSOIS, VILLARODIN-BOURGET
Profil altimétrique
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En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour
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