Péclet-Polset → Barrages d'Aussois
PRALOGNAN-LA-VANOISE

3. Péclet-Polset → Barrages d'Aussois

Géologie
Pastoralisme
Point de vue
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Un itinéraire entre Tarentaise et Maurienne très contrasté, de quoi être pleinement comblé entre les verts alpages et les traversées minérales.
"La montée au Col d'aussois, vallée sauvage qui se termine dans un milieu minéral, fait sentir que l'on peut atteindre les hauts sommets de Vanoise." Danièle Bonnevie - Garde-Monitrice du Parc national de la Vanoise

Description

Du refuge, le sentier descend progressivement en longeant les ruisseaux jusqu’à l’intersection de Ritort. Prendre à droite en direction du chalet d'alpage de Ritort, puis prendre le sentier qui démarre au-dessus des halles.
Au chalet de Rosoire, à l'intersection, prendre à droite, le sentier s'élève sur le versant Ouest jusqu'à la passerelle du ruisseau de Rosoire (2370 m). Cette passerelle est démontée pour l'hiver et jusqu'à la fonte des neiges.
Après ce ruisseau, le sentier vous emmène dans une combe qui se gravit plutôt en rive gauche.
Redescendre du Col d'Aussois en visant la croix en contre bas, suivre ensuite les traces de peinture jaune pâle.
Franchir par deux fois le torrent puis passer à proximité du Refuge du Fond d'Aussois.
Traverser du Nord au Sud tout le plateau en passant devant la Chapelle Notre Dame des Anges, traverser le torrent et rester sur sentier en balcon.
Au croisement, prendre la direction montante à gauche vers le Refuge de la Fournache, laisser le refuge sur la gauche et continuer le sentier en descente qui traverse deux ruisseaux. Ne pas remonter sur la piste carrossable mais bien rester sur le sentier en contre bas qui va longer en balcon toute la rive gauche du barrage de Plan d'Amont.
La redescente sur le parking s'effectue par un petit sentier raide à l'aplomb du barrage, qui se trouve sur la droite quand on arrive dans une partie boisée.
  • Départ : Refuge de Péclet-Polset
  • Arrivée : Barrages de Plan d'Amont - Plan d'Aval
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE et AUSSOIS

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le « moineau » des montagnes

    La niverolle alpine vit en altitude toute l'année, dans les prairies et pelouses alpines. Cette cousine du moineau domestique est reconnaissable entre tous, car elle est le plus gros des petits oiseaux présents en hiver à ces altitudes. Dès la fin août, les niverolles alpines se regroupent en bandes. Peu farouches, elles côtoient l'homme sur les restaurants d'altitude en hiver, mais aussi les chalets et refuges pour y nicher.
  • Géologie

    Comme une tarte tatin

    Le refuge de Péclet-Polset se trouve sur un rognon rocheux. Il s'agit d'un verrou glaciaire. Lors de la formation des Alpes et des fortes contraintes des plaques tectoniques, la succession des couches géologiques s'est complètement inversée : les strates géologiques les plus anciennes se retrouvent au-dessus des strates les plus récentes, à l'inverse d'une succession normale.
  • Faune

    Comme son chant

    Le pipit spioncelle est un passereau typique des pelouses alpines. D'un plumage plutôt discret, avec un sourcil clair et deux bandes blanches sur les ailes, il se reconnaît surtout à son vol chanté. Il enchaîne ainsi des vols descendants chantés et ascendants muets. Le chant est une succession de « pit », rappelant son nom. Migrateur partiel, il passe l'hiver plus bas en altitude, près de zones humides, d'étangs. Il se nourrit de graines et d'invertébrés.
  • Architecture

    L'arbé

    Un « arbé » est une cabane à toit amovible, installée sur un soubassement en pierres. Les arbés sont regroupés l'été en camps itinérants. Ils permettent de suivre les vaches laitières. À chaque déplacement ou "tramée", les bergers emportaient les planches et toiles du toit, mais aussi les chaudrons et ustensiles. Plus tard, les tôles et les bâches ont remplacé les planches et les toiles. Ces abris, qui ont vu le jour au Moyen Âge, sont très présents dans la vallée de Chavière.
  • Architecture

    Ritort

    Le bâtiment principal de l'alpage de Ritort comporte deux parties accolées présentant deux toitures différentes. Ici, pas de lauzes. Traditionnellement ce sont les ancelles (tuiles de bois fendu) qui sont utilisées. Sont rajoutées quelques lauzes par-dessus pour éviter que le vent ne les arrachent. À Ritort, la partie aval du bâtiment servant de fromagerie possède un toit de tôle qui a été restauré en 1997, à l'identique de ce qui existait avant. L'habitation attenante possède quant à elle une toiture traditionnelle mixte ancelles-lauzes.
  • Pastoralisme

    L'alpage de Ritort

    Je vous conseille un détour à l'alpage de Ritort pour une visite et dégustation de fromage. Tous les ans, de début juin à fin septembre, une famille d'agriculteurs et ses ouvriers s'installent au chalet d'alpage de Ritort. L'agriculteur fabrique, avec beaucoup de travail et de soin, 4 à 5 meules de beaufort par jour, selon une recette ancestrale. La traite se fait 2 fois par jour. Dès la 1e traite du matin, il revient à la fromagerie et commence la fabrication de son fromage : caillage, décaillage, brassage, cuisson… La recette résulte d’un savoir-faire traditionnel perpétué par l'alpagiste. Cette 1e fabrication du matin lui permet de produire 2 meules de beaufort et, avec le petit-lait qui reste, de se lancer aussi dans la production de sérac, un fromage frais, un peu comme le brocciu corse ou la ricotta italienne, délicieux avec une salade ! Cet alpage se situe dans la zone AOP Beaufort d'alpage.
  • Point de vue

    Le Mont-Blanc

    Après l'effort, vous découvrirez au nord du col toute la vallée de Chavière qui mène à Pralognan : l'eau du ciel gonflera de ce côté les flots tumultueux de l'Isère coulant dans la vallée de la Tarentaise. Une barrière immaculée de glace et de parois rocheuses fermeront l'horizon, vous observerez le versant sud du Mont-Blanc, le toit des Alpes.
  • Géologie

    Les sols polygonaux

    Les sols polygonaux sont des formations typiques des régions glaciaires que l’on rencontre en haute montagne. Ils ne se forment que sur les terrains plats. Le dégel et le regel organisent le sol en formes géométriques par le transport lent des cailloux et par le tri des particules en fonction de leur taille.
  • Faune

    Le lagopède

    Le lagopède alpin, également appelé perdrix des neiges, est un oiseau artico-alpin. En effet, son aire de présence a suivi la fonte des glaciers préhistoriques vers le nord de l'Europe et en altitude. Dans les Alpes, on ne le trouve qu'au dessus de 2300 m d'altitude. Afin d'échapper à ses prédateurs, le lagopède devient blanc en hiver et prendra en été un plumage proche des rocailles et pelouses rases qu'il affectionne. Cet oiseau étant principalement marcheur, l'évolution a recouvert ses doigts de plumes pour éviter les pertes de chaleur et lui permettre, comme avec des raquettes, de progresser sur la neige.
  • Flore

    Le saxifrage du val d'Aoste

    Le saxifrage du val d'Aoste (Saxifraga retusa ssp augustana) est une plante poussant de préférence sur les zones rocheuses et dénudées. Sa forme en coussinet, forme privilégiée des plantes d'altitude, lui permet une économie d'eau et une bonne résistance aux conditions extrêmes de la haute altitude. Le saxifrage du val d'Aoste rejoint ainsi la cohorte du silène acaule, des androsaces et des autres saxifrages, plantes de l'extrême que vous rencontrerez en approchant du col.