Du col de la Vanoise au refuge de l'Arpont : décor verdoyant et ambiance minérale
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Tour des glaciers de la Vanoise : itinérance de 4 à 7 jours en haute-montagne
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Du col de la Vanoise au refuge de l'Arpont : décor verdoyant et ambiance minérale
PRALOGNAN-LA-VANOISE

2. Du col de la Vanoise au refuge de l'Arpont : décor verdoyant et ambiance minérale

Histoire
Lac et glacier
Point de vue
Refuge
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Une traversée aux multiples visages : tantôt l'herbe grasse des prairies d'alpage. Tantôt la haute-montagne avec ses paysages glaciaires constellés de lacs d'altitude. 

" Le randonneur progresse dans l'univers minéral du plateau du Col de la Vanoise. Puis, l'itinéraire surplombe le labeur des hommes affairés à  faucher les prairies ou à traire les vaches pour la réalisation du fameux Bleu de Termignon. Enfin, la glace et l'eau s'invitent sur les derniers kilomètres, offrant au regard les eaux sombres des lacs des Lozières, lovés sous le glacier du Pelve." Laurent Perrier-Muzet - Technicien agriculture et tourisme


Description

Le sentier descend très progressivement en longeant le lac Rond et le lac du col de la Vanoise. La vue s’ouvre sur le vallon de la Leisse qui rejoint Tignes.
Au blockhaus, prendre la descente en lacets qui suit la Voûte de Clapier Blanc et domine le refuge d’Entre-Deux-Eaux (possibilité d’accès en 1h00 de marche). Face à nous se découvre le vallon de la Rocheure.
À l’intersection suivante, suivre le sentier qui monte en direction de la Roche Ferran.
La suite de l'itinéraire est sans ambiguïté : passage par les lacs des Lozières, courte montée vers le sud en traversant des éboulis rocheux, descente dans les pelouses alpines. Lorsqu’on aperçoit le lac Blanc, le refuge de l’Arpont est très proche.

  • Départ : Refuge du Col de la Vanoise
  • Arrivée : Refuge de l'Arpont
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE et VAL-CENIS

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus des gorges du Doron à Termignon.

Toutes les activités dans ces zones sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10075 

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Les 8 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le refuge du col de la Vanoise

    Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.
  • Sommet

    Col de la Vanoise : les conquérants de l'inutile

    Au XIXe siècle, les anglais se passionnent pour les voyages à l'étranger et la conquête des sommets alpins. La Vanoise va devenir un terrain d'exploration. Le 8 août 1860, William Mathews effectue la première ascension de la Grande Casse (alt. 3855 m) accompagné du chasseur de chamois Étienne Favre de Pralognan-la-Vanoise et du guide chamoniard Michel Croz.
    La pointe de la Réchasse est quant à elle gravie en 1856 par Gottleib.
  • Point de vue

    Vue sur le vallon et col de la Leisse

    Vallon et col de la Leisse et la Grande Motte

  • Histoire

    Le blockhaus du col de la Vanoise

    Sur ce site fréquenté par les militaires depuis 1885, les chasseurs alpins construisent, durant les étés 1931 et 1932, l’unique ouvrage de la ligne Maginot des Alpes, dans ce qui sera le cœur du parc national. Ce blockhaus est essentiellement un poste pour observer des ennemis qui ne viendront jamais : les Italiens fascistes. Durant la drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940), une trentaine de Pralognanais réquisitionnés, occuperont ce site, sous les ordres d'un lieutenant du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice. 
  • Lac

    Les lacs des lozières

    Le sentier s'insinue entre les lacs naturels des Lozières. Ces dépressions sont formées à l'origine par le creusement des glaciers ou bien les dépôts morainiques, comme les « lacs glaciaires » de Roche Ferrran et du Pelve qui se trouvent en amont. Mais étant plus anciens et plus bas en altitude que ses voisins, les « lacs de pelouse » des Lozières, se végétalisent. On y trouve donc une végétation aquatique telle que les rubaniers, plante à fleurs formant de longs filaments à la surface de l'eau. Vous pourrez observer également de curieux pompons sur une tige dressée, la linaigrette de Scheuchzer. Cette espèce végétale ne supporte pas la compétition, elle colonise uniquement les bords de lac sur terrain siliceux.
  • Faune

    Le bouquetin des Alpes (Capra ibex ibex)

    Le bouquetin des Alpes a failli disparaître au XIXe siècle. Pour protéger les derniers individus présents en Italie et sur le massif de la Vanoise, les parcs nationaux du Grand Paradis puis de Vanoise ont été créés, et sa chasse en a été interdite sur tout le territoire français. Les gorges du Doron et les falaises bordants les glaciers des dômes sont des lieux de prédilection pour la mise-bas, en début d'été, et propices au calme nécessaire à cette espèce. Peut-être surprendrez-vous la silhouette massive et majestueuse d'un mâle ou un tout jeune cabri faisant une démonstration de ses qualités innées d'alpinistes.
  • Faune

    Le gypaète barbu (Gypaetus barbatus)

    Avec ses 2,80 m d'envergure, vous serait peut-être surpris par la silhouette massive du gypaète barbu au cours de votre randonnée. En effet, les gorges du Doron constituent son territoire et un couple s'y reproduit depuis 2003. Cette espèce, persécutée par l'homme, avait disparu des Alpes au début du XXe siècle. Le gypaète barbu était accusé à tort de vols d'enfants et de bétail. Or le gypaète est un vautour qui se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Grâce à un programme de réintroduction mené depuis 1986 au niveau des Alpes européennes, quelques couples nicheurs sont venus s'installer naturellement en Vanoise au début des années 2000. Chez l'adulte, le contraste de son plumage alaire gris ardoisé et orangé pour la tête et le ventre, sa queue cunéiforme, ne permettent pas de le confondre avec les autres vautours.
  • Glacier

    Le dôme de Chasseforêt, la moraine du Pelve

    À cet endroit, vous longez la moraine latérale du mont Pelve. Cet amas de débris rocheux a été arraché de la montagne par friction du glacier et gel/dégel. En se retirant, le glacier a laissé ainsi apparaître cette moraine qui témoigne de l'ancienne aire glaciaire. La calotte glaciaire des dômes de la Vanoise s'étend sur 13 km de long et recouvre une superficie de 32 km². Au XXe siècle, elle a subit une rétraction de 420 m en 50 ans. Elle continue de nos jours à raison d'un mètre par an. Il faut dorénavant monter à 2700 m d'altitude pour atteindre le glacier.