4-Aux portes de la Vanoise, entre alpages et chapelles
Piste forestière : 7 km
Sentier : 2 km
2 passages délicats
Description
Passages délicats :
Point 1 : sentier étroit et montée raide
Point 2 : descente étroite
Point 3 : sentier étroit et technique
Suivre le balisage vert Les 7 Chapelles.
Votre loueur de VAE :
Intersport Mattis
+33 (0)4 79 06 00 72
- Départ : Val d'Isère Tourisme, place Jacques Mouflier, 73155 Val d'Isère
- Arrivée : Val d'Isère Tourisme, place Jacques Mouflier, 73155 Val d'Isère
- Communes traversées : VAL D'ISERE
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Bouquetin des Alpes - hivernage
Les réserves naturelles de la Grande Sassière, de la Bailletaz, ainsi que le vallon de Prariond sont des espaces privilégiés pour la préservation et le développement de la population hivernante de bouquetins.
Les milieux sont favorables pour les bouquetins : exposition sud, gradient altitudinal, altitude élevée (1800 à 3600 m) pentes abruptes entrecoupées d'éboulis et de pelouses, replats et crêtes).
Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations lourdes de conséquences pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.
Les activités hivernales telles que le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.
Les éléments du plan de gestion: http://www.vanoise-parcnational.fr/fr/des-actions/gerer-et-proteger-les-patrimoines/les-reserves-naturelles-nationales/la-reserve-1
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsdéc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise - Elodie Antoine -
elodie.antoine@vanoise-parcnational.fr
04 79 06 03 15
Gypaète barbu
En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus des gorges de la Daille.
Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ...
En particulier, la via ferrata est fermée en période de reproduction.
Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10078
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
En cas de doute, les moniteurs peuvent vous initier à la pratique du vélo à assistance électrique.
A l’approche d’un troupeau, ralentissez et contournez-le. Si un patou, chien de protection, est présent :
descendez du vélo et marchez à côté, évitez les gestes brusques ou agressifs envers le chien, éloignez-vous progressivement et calmement du troupeau. Le chien vérifie seulement que vous n’êtes pas une menace pour son troupeau. Respectez les parcs et refermez les clôtures après votre passage.
La montagne est vivante, respectez-la, merci de rester sur les chemins.
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de Val d'Isère
Place Jacques Mouflier, 73150 Val-d'Isère
Transport
Renseignements : www.oui.sncf.com
Puis transport en autocar jusqu'à Val d'Isère Gare Routière.
Renseignements : https://vente-bellesavoieexpress.fr/
Pensez également co-voiturage
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 10 patrimoines à découvrir
- Histoire
Village de Val d'Isère
L’histoire commence en 1888 avec l’ouverture du premier hôtel à Val d’Isère. À partir de 1930, la mode du ski apparaît et Val d’Isère se positionne d’emblée comme une destination de tout premier choix (ouverture de l'école de ski, création de son premier remonte-pente, inauguration de la route du col de l'Iseran). L’après-guerre marque l’avènement des sports d’hiver et Val d’Isère devient une station de renommée mondiale grâce à son domaine skiable unique et le charme authentique de son village. Elle lance en 1955 le Criterium de la Première Neige, course mythique de ski alpin puis d'autres compétitions de renommée se succèderont. L’architecture traditionnelle savoyarde utilise les matériaux locaux : la pierre, le bois, le métal et la lauze. Le chalet de bois est l’habitation rurale la plus connue, néanmoins l’architecture de Val d’Isère compte de nombreuses variétés. Une majorité des chalets avalins ont été construits dans le respect de l’architecture traditionnelle et les différents hameaux de la station (Le Joseray, Le Fornet, Le Crêt…) ont tous des secrets d’architecture à découvrir lors de promenades.
Visites guidées de la station proposées par l'Office de Tourisme. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Germain de la Daille
On remarque ici son clocheton pourvu d’une cloche et le développement des murs gouttereaux qui supportent une avancée de toit. Abri improvisé, il protège le passant du vent ou de la pluie. Dans la niche au-dessus de la porte d’entrée : un saint Germain ! Cette chapelle est récente puisqu’elle fut bâtie en 1939 sur un terrain donné en 1936 par Clotilde Boch (née André) et bénie par l’évêque le 31 juillet : fête du Saint Patron. Qui est Saint-Germain ? Selon la légende, il aurait détruit les bêtes sauvages et arrêté les avalanches qui ravageaient la région de Séez. D’après Arnold Van Gennep « il est regardé dans nos pays comme le patron des voyageurs ». Un tel patron à La Daille avait toute raison d’être. On peut penser qu’hier, avant de s’engager dans les redoutables Gorges de La Daille, le voyageur devait faire une dernière dévotion à Saint-Germain en se mettant sous sa protection. - Petit patrimoine
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges, Le Joseray
La chapelle domine la vallée du Manchet. Mentionnée dès 1633, d’abord sous le vocable de Saint-Michel puis en 1790 sous celui de Notre-Dame de la Compassion, elle est aujourd’hui Notre-Dame des Neiges. Dans nos montagnes, la Vierge ou Notre-Dame est qualifiée « des neiges » lorsqu'on lui confère le pouvoir de protéger les populations de la neige ou des avalanches.
Les chapelles ou églises dédiées à Saint-Michel offrent toujours les mêmes caractéristiques : on les voit de loin car elles sont érigées sur un éperon rocheux ou monticule. Elles dominent le paysage et rappellent aux humbles créatures qu’à l’heure du trépas, leurs actions seront jugées !
Cette chapelle est la plus vaste des chapelles rurales de Val d’Isère et présente une longue nef avec une voûte en berceau terminée par une abside à fond plat sans décoration. - Point de vue
Parc des sports du Manchet
Aux portes du Parc national de la Vanoise, dans une vallée ouverte et préservée, venez vous amuser en pratiquant des activités aussi diverses que variées au Parc des Sports du Manchet. Equitation, fitness, football, tennis, skatepark, yoga, jeux d'enfants… en famille ou entre amis, chaque membre de la tribu y trouvera son bonheur ! Un bar-restaurant est aussi là pour combler les gourmands ! - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Jean-des-Prés, à Val d'Isère
La croix de mission en mélèze, érigée en 1847 vous fera repérer la Chapelle Saint-Jean. Jadis, sa face arrière offrait un éperon maçonné (ouvrage de protection contre l’avalanche qui pouvait descendre de Solaise par la Combe Martin). Une avalanche touchant l’éperon se divisait, était ralentie et perdait de sa force destructrice. Cette chapelle construite à quelques 300 m au sud de l’église avait pour mission de protéger le village et ses habitants de l’avalanche. En 1790, quatre messes, payées 12 sols chacune, étaient célébrées par an. Elles étaient financées par un avalin émigré, marchand à Parme : Amédée Thovex. C’est à la Saint-Innocent (21 juillet) encore, deuxième patron de l’église de Val, que se déroulait une procession qui partait de l’église avec la châsse reliquaire. Ce long cortège prenait la route du Laisinant, tournait vers le Rogoney pour revenir vers la chapelle Saint-Jean où se déroulait une bénédiction puis rentrait au village : c’était un jour de fête ! Qui était Saint-Jean ? Figure emblématique du nouveau testament, présent dans de nombreuses scènes, Saint-Jean, disciple bien aimé du Christ, est toujours représenté dans l’iconographie de l’Église d’Occident sous des traits juvéniles. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Barthélémy du Laisinant
La chapelle a été bâtie avant 1633. On y découvre un tableau restauré de la Vierge et l’Enfant, placé sur le mur de l’épître dans le chœur de l’église. On y reconnaît Saint-Barthélemy avec son couteau arqué, en second plan, à droite de la Vierge allaitante. Saint Barthélemy, patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs, mais également vénéré par les éleveurs, est fêté le 24 août. Dans l’iconographie, Barthélemy porte la dépouille de sa propre peau parce qu’il fut écorché vif. D’après Arnold Van Gennep, « Saint Barthélemy est dans tous les diocèses de Savoie un saint ancien. » - Petit patrimoine
Oratoire du Fornet
Dans le village du Fornet, quatre chapelles se sont succedées, les édifices ayant été emportés par les avalanches. Après l'avalanche de février 1767, les Fornellains souhaitent se donner un peu de temps pour réfléchir au prochain emplacement plus adapté de leur chapelle dédiée à Sainte-Marie-Madeleine. Ils décident alors d'élever sur les ruines de la chapelle disparue un petit oratoire qui, malgré les météos capricieuses, est toujours là ! - Petit patrimoine
Chapelle Sainte-Marie-Madeleine du Fornet
Au Fornet, les chapelles ont la bougeotte… La faute aux avalanches ! Au total, quatre chapelles ont été construites, toujours sous le vocable Sainte-Marie-Madeleine. Le premier édifice a été érigé entre 1600 et 1630, à proximité de la forêt des mélèzes, afin de protéger le village des avalanches. La chapelle actuelle date de 1890. Au-dessus de la porte d’entrée, dans la niche, vous apercevrez la statuette de la Sainte Patronne. Celle-ci a été sculptée récemment, puisque l’original a été volé dans les années 1980. Jusque dans les années 1990, le curé venait bénir les maisons le jour de la Sainte Marie-Madeleine. La cérémonie se terminait par une messe dans la chapelle, en présence des Fornellains. Qui était Marie-Madeleine ? Selon le Nouveau Testament, elle a été délivrée de sept démons par Jésus. Elle compte parmi ses plus importants disciples. Elle est celle qui pleure la mort du Christ au pied de la Croix et assiste la première à sa Résurrection. Que fait Marie-Madeleine au Fornet ? À cet endroit précisément, l’eau s’écoule au fond de la gorge. Il aurait été difficile d’accéder à l’Isère en cas d’incendie. Les villageois comptaient donc sur les larmes de Marie-Madeleine pour éteindre le feu. - Petit patrimoine
Chapelle Sainte-Lucie, aux Branges
Mentionnée lors de la visite pastorale de 1633, elle est d'abord dédiée à Saint-François d’Assise. Au 18e siècle, elle est dédiée à Sainte-Lucie. Issue d’une noble et très riche famille de Syracuse, Lucie (morte entre 303 et 310) vivait avec sa mère Eutychie et vénérait Sainte-Agathe. Comme sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, Lucie la conduisit devant le tombeau d’Agathe, à Catane pour implorer la guérison. Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. Mais Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme qui entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire romain. Lucie refusant de renoncer à sa foi chrétienne fut alors envoyée dans un lupanar puis martyrisée. Son nom est un dérivé du latin lux (lumière), ce qui explique les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée. Cette chapelle a été restaurée par Guy Turbil, propriétaire de la maison voisine, en 1971. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Roch, à Val d'Isère
Cette chapelle est mentionnée lors de la tournée pastorale de 1633. Les niches abritent Saint Roch, Jeanne d’arc et le curé d’Ars. Les anciennes statues ont été volées. En 1790, un certain Boch avocat à Turin, fait une donation pour que soient célébrées 51 messes par an, soit une chaque vendredi. Que redoutait-il pour la communauté et pour lui-même ? Cette chapelle est encore utilisée de nos jours comme chapelle ardente. Saint-Roch est fêté le 16 août. C’est un ermite qui passe son temps en pèlerinages. Souvent associé à Saint-Sébastien, Saint-Roch est un saint antipesteux. La diffusion de son culte en Savoie se fait à partir du milieu du 15e siècle. Il se répandra rapidement au cours des 16e et 17e siècles, périodes où la peste fait des ravages. Dans nos régions de montagnes, les colporteurs, muletiers, marchands et contrebandiers étaient légion. Rien de surprenant à ce que la maladie, transmise par le rat, ait touché régulièrement la communauté : une puce porteuse du bacille qui sautait dans un revers de manteau et la maladie était là…