10-A la découverte de la surprenante vallée des Encombres
LES BELLEVILLE

10-A la découverte de la surprenante vallée des Encombres

Architecture
Faune
Histoire
Pastoralisme
Point de vue
Route : 10 km
Piste forestière : 13 km
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Un agréable voyage hors du temps dans une vallée sauvage également empreinte de la vie des hommes.
Depuis Moutiers prendre la D117 en direction de la Vallée des Belleville. Dépasser Saint-Jean-de-Belleville et continuer jusqu'au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. Partez à la découverte de la vallée des Encombres sur une piste peu fréquentée, facile avec une montée régulière. Hameaux de montagne et petits chalets s'offrent à vous tout le long du parcours. La vie d'alpage y est présente, vous croiserez sûrement des vaches, des chèvres et même un rûcher d'abeilles locales ! Et, ouvrez grand les yeux, vous circulez "au pied des géants" Le Grand Perron (2 8000m) et la Montagne des coins (2 700m).

Description

Depuis Saint-Martin-de-Belleville rejoignez le refuge de Gittamelon par une magnifique route de montagne. Après le refuge, poursuivez par une bonne piste d'alpage en direction  de Caseblanche. Retour par le même itinéraire.Suivre le balisage vert Les Encombres.

Votre loueur de Vélo à assistance électrique le plus proche :

Skiset Léo Lacroix
Secteur : La Croisette - Résidence Lac du Lou
73440 Les Ménuires
+33 (0)4 79 00 28 15
  • Départ : Saint-Martin-de-Belleville
  • Arrivée : Saint-Martin-de-Belleville
  • Communes traversées : LES BELLEVILLE

Profil altimétrique


Recommandations

Rando Vanoise a vocation à vous aider dans le choix de vos sorties mais se dégage de toute responsabilité les concernant. La montagne offre des itinéraires variés pour tous les niveaux de cyclistes mais elle reste un milieu aléatoire et demande à être pratiquée avec un équipement adapté. Renseignez-vous auprès des loueurs de vélos.
En cas de doute, les moniteurs peuvent vous initier à la pratique du vélo à assistance électrique.

A l’approche d’un troupeau, ralentissez et contournez-le. Si un patou, chien de protection, est présent :
descendez du vélo et marchez à côté, évitez les gestes brusques ou agressifs envers le chien, éloignez-vous progressivement et calmement du troupeau. Le chien vérifie seulement que vous n’êtes pas une menace pour son troupeau. Respectez les parcs et refermez les clôtures après votre passage.

La montagne est vivante, respectez-la, merci de rester sur les chemins.

Lieux de renseignement

Maison du Tourisme de Saint Martin de Belleville

Place de l'Eglise, 73440 Saint-Martin-de-Belleville

https://st-martin-belleville.com/fr/contact@st-martin-belleville.com04 79 00 20 00

Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Moûtiers, renseignements : www.voyages-sncf.com. Puis transport en autocar jusqu'à Saint-Martin-de-Belleville, renseignements : www.transavoie.com  Navettes gratuites entre Val Thorens et Saint-Martin-de-Belleville, renseignement : Transdev Savoie.
Pensez également co-voiturage avec www.mobisavoie.fr

Accès routiers et parkings

Depuis Moutiers prendre la D117 en direction de la Vallée des Belleville. Dépasser Saint-Jean-de-Belleville et continuer jusqu'au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville.

Stationnement :

Parking du Cochet St Martin de Belleville 73440 Les Belleville

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Musée de Saint-Martin de Belleville

    Situé au coeur du village, dans un ancien corps de ferme, le Musée de Saint-Martin-de-Belleville retrace 150 ans d’histoire de la Vallée des Belleville. Une histoire étonnante qui mena ce village d’altitude, vivant en quasi autarcie, vers un destin touristique. À travers des reconstitutions de l'habitat traditionnel, des images d'archives et des vidéos, on revit avec curiosité les temps forts de ce village pittoresque perché à 1450m d'altitude. De la vie agricole au 19e siècle à la construction des Menuires et de Val Thorens dans les années 60 et 70, on assiste progressivement à l'industrialisation de la vallée. Point d'orgue de cette évolution, le musée revient bien entendu sur l'ouverture de la station village de Saint Martin et sur son rattachement au domaine skiable des 3 Vallées, synonyme d'un nouvel essor pour la commune. Un espace est dédié aux Jeux Olympiques d'Albertville de 1992. Les Menuires vont accueillir l'épreuve de Salom, ce qui va renforcer la notorité de la vallée.

    www. st-martin-belleville.com / 04 79 00 70 75

    Ouvert 
    tous les jours sauf le samedi en saison d'hiver et d'été. Ouvert sur demande à la Maison du Tourisme en intersaison.

    Adulte 3€ / Gratuit -16ans

    Visite guidée et conte pour enfant selon les programmes d'animation disponible en office du tourisme.

    Audios guides en anglais.

  • Petit patrimoine

    Circuit du patrimoine à Saint-Martin-de-Belleville

    Le circuit du patrimoine invite à la découverte du vieux village de Saint- Martin-de-Belleville. Au départ de l'église paroissiale, il propose une dizaine d'étapes pour explorer les monuments et s'immerger dans le passé de ce charmant village de montagne. La découverte se fait de manière interactive par le biais de QR-codes à flasher qui délivrent photos et commentaires sur les lieux visités. Si vous n'avez pas de smartphone ou tablette, retirez un plan gratuit avec résumé des informations à la Maison du Tourisme. Boucle de 5km, avec 40 m de dénivelé.
  • Histoire

    Eglise de Saint-Martin-de-Belleville

    Cette église date d’avant 1606. Elle a été reconstruite et agrandie au 17e siècle. La sobriété extérieure du bâtiment contraste avec l'or et la polychromie des retables. Le retable du maître-autel, sculpté par un artiste de la Val Sesia, affiche en son centre un tableau représentant Saint-Martin en train de partager son manteau. L'église abrite la sépulture du Bienheureux Paul, pèlerin espagnol qui a voulu traverser les Alpes en 1721 et dont on retrouve la statue sur le sentier menant au Lac du Lou. La porte de cette chapelle reste ouverte toute l’année. La visite de cet édifice, proposée par un guide-conférencier de la FACIM (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), est également possible chaque semaine, pendant les saisons d’hiver et d’été.
  • Histoire

    Vue sur la Croix des prisonniers

    Depuis Saint-Martin de Belleville, vous pouvez apercevoir la Croix des prisonniers qui domine le village depuis le Mont Cochet. Elle fut érigée le 26 juin 1955 par les Bellevillois en souvenirs des 31 prisonniers et soldats qui sont tous rentrés sains et saufs à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
  • Architecture

    Hameau de la Gittaz

    Ce hameau dans le vallon des Encombres était autrefois habité à l’année, mais les conditions de vie hivernales étaient très difficiles. A l’origine, le nom Gittaz désigne une demeure temporaire, généralement dans la montagne, pour le commencement et la fin de la saison estivale. Il est ainsi l’équivalent de « remue » ou de « montagnette ». Entièrement rénové, le hameau a retrouvé tout son charme de village d'estive. Les chalets d'alpage sont surtout occupées en été par leurs propriétaires, qui viennent y passer le week-end ou des vacances. L’accès hivernal est impossible en voiture. Particulièrement bien ensoleillé, le hameau de la Gittaz révèle un panorama plongeant sur les vallées des Belleville et des Encombres. N’oubliez pas vos jumelles ! 
  • Eau

    Hydroélectricité

    L'hydroélectricité marque l'histoire et le paysage de la Tarentaise. A partir de la fin du XXe siècle, son développement a soutenu une activité industrielle dans les vallées ainsi qu'une économie touristique dans les villages et les stations.
    Dans la vallée des Encombres, de nombreuses sources sont captées. Elles alimentent la galerie souterraine d'EDF, qui passe sous vos pieds et rejoint le barrage de la Coche avant que l'eau ne soit turbinée à Moûtiers. 
    En surface, la ligne électrique à haute tension est très visible. Elle transporte l'électricité depuis Albertville jusqu'en Italie, depuis 1971.
  • Histoire

    La Vallée des Encombres

    La vallée des Encombres tient son nom de l'importante activité avalancheuse du secteur ! Les archives gardent la mémoire d'une avalanche ayant englouti des habitants du village alors qu'ils se rendaient à la messe au chef-lieu. Après 1850, l'exode rural dépeuple les montagnes et les villages isolés sont délaissés. A présent restaurés, les hameaux de Planlebon, des Priots et de Gittamelon  ont longtemps été de simples étapes pour les muletiers, pèlerins, colporteurs et éleveurs transitant entre la Maurienne et Moûtiers.
  • Architecture

    Architecture d'autrefois au hameau des Priots

    Le hameau des Priots dispose d'une architecture typique des espaces montagnards de Tarentaise. En patois local « priots » désigne des petits prés situés en altitude. Ici, il n’y a pas ou peu de forêts et le bois ne peut pas servir à la construction des chalets. Il est réservé aux travaux de menuiserie et d’huisserie. On compose donc essentiellement avec la pierre et les lauzes pour construire les maisons et les toitures qui sont majoritairement minérales.
    Les murs sont souvent montés tout en pierres soudées par un mortier fait de chaux et de sable mélangés, mais on trouve parfois un mortier de terre dans les constructions plus anciennes. Pour supporter le poids d’une telle construction, le premier niveau est doté d’une voûte qui repose sur un pilier central (ou deux selon la superficie) et des piliers d’appui intégrés ou accolés aux murs.
    La voûte présente aussi l’avantage de protéger la maison de l’incendie et de mieux conserver la chaleur. La pièce voûtée accueille l’écurie et sert d’habitation à la famille pendant l’hiver. On y accède par une porte, généralement tournée au sud ou face à la pente, utilisée aussi bien par les hommes que par les bêtes.
    Les fenêtres sont réduites afin d’éviter toute déperdition de chaleur, mais aussi parce qu’autrefois, il fallait s’acquitter d’un impôt calculé proportionnellement à la taille des fenêtres. Au-dessus de l’écurie voûtée, c’est la grange. Une porte à double battant, de taille suffisante pour faire entrer un mulet et sa charge, s’ouvre côté rue. Immédiatement derrière la porte, un plancher est mis en place pour battre les céréales. Le reste du sol est grossièrement nivelé à l’aide de grilla (ou gria, qui est le nom local d’un plâtre fait à base de roche gypseuse, très présente dans le secteur).
    Dans certaines maisons, une seconde porte de taille plus réduite est parfois aménagée, elle permet d’aller chercher la nourriture des bêtes l’hiver. La grange compte deux niveaux, le second niveau étant appelé le « solan » (parce qu’il est placé au soleil). Il est séparé par un plancher de bois non joint. Dans le mur, des grandes lucarnes ouvertes ou simplement garnies de planches à claire voie, favorisent les courants d’air, essentiels au séchage et à la conservation du foin et des céréales.
  • Faune

    Le conservatoire de l'abeille noire

    L'abeille noire (Apis mellifera mellifera) est une sous-espèce de l'abeille domestique. L'écotype de Savoie, adapté au climat et à la flore locale, est utilisé par les apiculteurs de la vallée. La création, en avril 2016, d'un Conservatoire de l'abeille noire dans la vallée des Encombres se traduit par la mise en place de ruchers de fécondation. Ceux-ci permettent aux jeunes reines de n'être fécondées que par des mâles de cet écotype. Vous pouvez apercevoir un rucher de fécondation, aux ruches de petite taille, à l'endroit où le sentier quitte la route des Encombres pour descendre vers les Priots.
  • Histoire

    Légende de Caseblanche : le troupeau fantôme

    "Un chasseur, Joseph-Antoine, s'arrêta un brumeux soir de novembre dans le chalet d'alpage (arbé) de Caseblanche et, avec quelques bûches laissées là, il fit un feu pour se réchauffer. Il avait barricadé la porte avec une souche, tout en se chauffant, il se disait : "Quand le diable y serait, personne ne peut rentrer ! ". Vers minuit, alors qu'il ne peut y avoir âme qui vive à des lieux à la ronde en cette saison, il fut réveillé par le bruit d'une troupeau qui arrivait au milieu d'un tintamarre de sonnailles, accompagné de "montagnards" qui aussitôt se mirent à traire les vaches. ils scient du bois, soufflent le feu, nettoient la vaisselle... Le troupeau semble être parti... Mais les bergers affluent toujours plus nombreux au chalet. Ils paraissent se mettre à table. ils remplissent de "séraccée" leurs écuelles. "Ils mangent" se dit-il, "et après cela, il se rendront peut-être bien à leur ouvrage et me laisseront en paix." Mais tout à coup, une voix part d'en bas, aigre et nasillarde, et dominant le bruit discret des cuillères : "Eh bien, et ce jeune drôle qui est couché là-dessus, nous allions l'oublier! il faut préparer une écuelle pour lui servir la séracée, comme les autres. " En entendant ces mots, jospeh-Antoine sent tous ses cheveux se hérisser sur sa tête. Sans prendre le temps de remettre ces souliers, il s'élance de sa couchette et pris d'une intense frayeur, arrachant une planche du chalet, il saute en bas et s'enfuit à toutes jambes en direction du village sans prêter attention aux voix qui le rappelaient. On ne retrouva ni les gros souliers laissés au chalet, ni son chapeau qu'il perdit en chemin. Le diable, sans doute, les a gardés en guise de butin."
    D'après M. Joseph Marcoz, Le villard des Allues, novembre 1964, in "Récits et contes populaires de Savoie, Ed. Gallimard, 1980.