Tour de la Grande Casse - 5 jours d'itinérance
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Tour de la Grande Casse - 5 jours d'itinérance
CHAMPAGNY-EN-VANOISE

Tour de la Grande Casse - 5 jours d'itinérance

Faune
Lac et glacier
Pastoralisme
Point de vue
Refuge
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Certains choisiront de gravir ce plus haut sommet de Savoie. Ce qui nous intéresse ici c'est d'en faire le tour car c'est bien au pied du glacier que nous le voyons le mieux... le glacier !
Cette itinérance offre une extrême diversité de paysages, entre prairies verdoyantes, crêtes escarpées et minérales, lacs au bleu glacé et sentiers bucoliques. Les glaciers de la Grande Casse dominent ce parcours et vous aurez tout le temps de les découvrir sous toutes leurs facettes.

Les 38 patrimoines à découvrir
Glacier

Sentier des glaciers

Découvrez cette magnifique vallée vers le col du Palet, d’où vous pourrez observer quelques-uns des plus hauts glaciers du massif grâce à huit bornes numérotées et implantées le long du sentier par le Parc national de la Vanoise. Itinéraire d'environ 4h, créé et balisé par le Parc national de la Vanoise, fait référence au livret d’accompagnement qui vous donne les informations nécessaires à la découverte des glaciers de montagne. Sur l'itinéraire : refuge de la Glière (restauration, nuitées), l'alpage du Plan du Sel avec fabrication du Beaufort et surtout beaucoup de marmottes ! Possibilité de vous procurer ce livret au Point accueil et Information du Laisonnay.
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Histoire

Hameau du Laisonnay

Le Laisonnay est le hameau le plus éloigné et le plus ancien. C’est ici que se sont installés les premiers habitants (de Haute-tarentaise) qui franchissaient le col du Palet pour s’installer dans le vallon. Il compte une dizaine de bâtisses en pierre avec toitures traditionnelles (lauzes (pierre) et tavaillons (bois)) et des matériaux plus récents. Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau et le vieux four à l'amont.
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Faune

La marmotte

Animal emblématique de la pelouse alpine, la marmotte est proche de l'écureuil, avec 4 doigts aux pattes avant et 5 doigts aux pattes arrière. La marmotte vit sur un territoire familial que les adultes dominants défendent toutes dents et griffes dehors. La marmotte hiberne et vit au ralenti pendant 6 mois, sur ses réserves de graisse accumulées pendant l'été. La marmotte est présente tout au long de l'itinéraire, mais surtout aux alentours de la chapelle de la Glière.
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Flore

L'aulne vert

L'aulne vert, appelé localement l'arcosse, pousse sur l'ubac (versant exposé au nord) de la vallée, car il préfère les milieux frais. Cet arbuste a la particularité de plier sous le poids de la neige sans se casser. Il peut donc pousser même dans les couloirs d'avalanches. L'aulnaie verte entre le hameau du Bois et le glacier de l'Épéna est la plus grande aulnaie verte d'Europe, sur 7 km de long. Le bois d'aulne vert était autrefois utilisé pour la cuisson du beaufort.
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Géologie

le Dos de l'éléphant (1850 m)

Affleurement de micaschiste poli et strié par le passage des glaciers quaternaires, la dernière grande glaciation remontant à plus de 10000 ans. Les glaciers descendaient à l'époque jusqu'à Lyon, et plus de 1000  m d'épaisseur de glace remplissaient les grandes vallées (Grenoble). Les anglais appellent ces « roches moutonnées » des « dos de baleine ». Les habitants de Champagny-en-Vanoise appellent cette roche « le Dos de l'éléphant ».
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Géologie

la forme des montagnes et la roche

La forme des montagnes dépend de la nature, et en particulier de la dureté de la roche. Le Grand Bec et la pointe des Volnets sont composés de micaschiste. L'aiguille de la Grande Glière - surnommée le Cervin de la Vanoise – est constituée de quartzite, très dure. L'Épéna - plus haute falaise calcaire de France, d'un dénivelé vertical de 800 m - présente une arête sommitale très effilée mais très délitée. La Grande Casse, constituée de calcaires schisteux noirs, nous montre un versant nord très raviné.
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Pastoralisme

Le refuge communal de la Glière (1996m)

Autrefois chalet d'alpage, avec 2 caves à proximité, le refuge de la Glière a été agrandi en 2014, pour offrir un meilleur confort à plus de randonneurs et alpinistes. Il est aussi accessible aux handicapés venant parfois en joëlette. Il est gardé de mi-juin à mi-septembre. Le refuge d'hiver est aussi ouvert le reste de l'année et le visiteur est tenu de verser sa redevance de passage dans le tronc prévu à cet effet. En contrepartie, il pourra trouver, outre l'abri, des couvertures, du gaz et de la vaisselle, et un poêle avec du bois de chauffage. Respectez ce refuge et n'oubliez pas de payer votre redevance qui permet son entretien.
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Point de vue

Vue sur le lac de la Glière

Ce lac blanc, le lac de la Glière, n’est pas pris par les glaces, malgré les apparences. Il est en réalité asséché depuis le XIXe siècle. En 1818, les hommes vivent alors dans le « petit âge glaciaire », période climatique plus froide commencée à la fin du XVIe siècle en Europe occidentale et dont nous sommes en train de voir la fin : le glacier de Rosolin vient alors « lécher » le bord du lac. Des séracs, autrement dit des morceaux de glaciers détachés de la langue principale, sont alors tombés dans ses eaux, bloquant l’écoulement naturel à la sortie du lac. L’eau a fini par déborder, emportant dans sa course les séracs, la boue et les roches vers l’aval. Après cette catastrophe naturelle de 1818, le lac s’est asséché, prenant un nouvel aspect. Après la vidange, les sédiments déposés au fond de la cuvette sont alors apparus à la lumière. L’alpage historique autour du lac n’en a pas été affecté, fréquenté qu’il est depuis le XIIIe siècle.

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Lac

Le lac asséché de la Glière

Au-dessus du refuge de la Glière, on découvre une immense gravière. En 1818, une chute de séracs du glacier de la vallée a fait un barrage de glace sur le Doron. L'eau s'est accumulée en amont jusqu'à former un lac de plusieurs mètres de profondeur. Le barrage s'est rompu le 15 juin 1818, et la masse d'eau s'est précipitée dans la vallée, emportant tous les ponts jusqu'à Moûtiers. Les sources thermales de Brides-les-Bains auraient été redécouvertes grâce à l'action de cette lave torrentielle. Suite à cette catastrophe, un chenal a été creusé à l'ouest du passage naturel du Doron.
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Glacier

La Grande Motte (3653m)

Magnifique dôme glaciaire, visible depuis le vallon de Champagny le Haut, la Grande Motte domine la station de ski de Tignes. Le téléphérique de la Grande Motte (3450 m) dessert le glacier du même nom, encore exploité pour le ski d'été. Le pylône de ce téléphérique, visible tout au long de la randonnée, se trouve sur le territoire communal de Champagny-en-Vanoise. La STGM (Société des Téléphériques de la Grande Motte) verse tous les ans une redevance à la commune de Champagny-en-Vanoise.
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Pastoralisme

L'alpage de la Grande Plagne

Les alpagistes mènent les vaches tous les étés sur l'alpage de la Grande Plagne. Au chalet du Plan du Sel (2250 m), le lait des vaches tarines et abondances (seules races autorisées dans le cadre de l'AOP Beaufort ) est transformé en beaufort d'alpage, pendant 100 jours. Le point faible de cet alpage est la ressource en eau. Lors des périodes de sécheresse, l'alpagiste doit s'approvisionner à l'aval du refuge de la Glière, au prix de nombreux déplacements pour remonter une tonne à eau au chalet.
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Pastoralisme

Le beaufort

La Grande Plagne et son chalet du Plan du Sel est un des lieux de fabrication du beaufort d'alpage. Le lait cru et entier, provenant des vaches de race tarine et abondance, est travaillé en une pâte pressée-cuite, tirant au moins 50 % de matière grasse, moulée dans un cercle à talon concave, avant de développer une croûte naturelle que renforce le brossage régulier. Chaque meule pèse entre 30 et 60 kg, pour un diamètre de 40 à 60 cm et une épaisseur de 12 à 16 cm. L’Appellation d'Origine Protégée induit d'indéniables contraintes, comme l'obligation de fabriquer avec le lait d'un seul troupeau deux fois par jour. Mais elle permet aussi le maintien d'une agriculture de qualité en haute montagne, nécessaire pour entretenir les paysages de Vanoise... et agréable pour le palais tant ce fromage est délicieux !
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Histoire

L'alpinisme

À l'inverse de Pralognan-la-Vanoise, Champagny-en-Vanoise a été très tardivement visitée par les alpinistes.Les hauts sommets ont en effet d'abord été gravis par le versant le plus facile, depuis Pralognan (Grande Casse, Épéna, Grande Glière). Ainsi, les faces nord n'ont été réalisées que plus tard : petite face nord de la Grande Casse par les frères Puiseux en 1887 ; couloir des Italiens en 1933 ;  face nord de l'Epéna en 1966. D'autre faces nord célèbres ont même attendues le XXe siècle pour être gravies : Grandes Jorasses, Cervin et Eiger.
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Glacier

Les glaciers

En rive gauche (dans le sens de la descente) de la vallée de la Glière, on dénombre une dizaine de glaciers. Ceux-ci résistent à la fonte grâce à l'ombre des montagnes qui les dominent. On observe des glaciers de cirque (Becca Motta, Nord de la Glière), de versant (Volnets, Troquairou), de vallée (Epéna, Rosolin, Roche du Tougne), régénéré (Pramort) et de calotte (Grande Motte). Ils couvrent une surface de 10 km2.
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Point de vue

Le col de la Croix des Frêtes

Le col de la Croix des Frêtes, à 264 7m, sépare les communes de Peisey-Nancroix, à l'est, et celle de Champagny-en-Vanoise, à l'ouest. C'est le seul point de vue du tour de la pointe de la Vallaisonnay qui permet de voir les 2 plus hauts sommets du massif de la Vanoise. Le mont Pourri, au nord-est (3779 m), et la Grande Casse, au sud-ouest (3855 m). Les 2 sommets ont été conquis à la même époque, en 1860 pour la Grande Casse et 1861 pour le mont Pourri, par le guide Michel Croz et ses compagnons. La voie normale de la Grande Casse par le glacier des Grands Couloirs, qui domine Pralognan, est invisible. D'ici, on ne voit que l'austère face nord et son glacier suspendu.
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Point de vue

Le col du Palet

Le col du Palet à 2652 m d'altitude est le point culminant du tour de la pointe de la Vallaisonnay. C'est un des points de passage facile entre les communes de Peisey-Nancroix, au nord, et de Tignes, au sud. A 10 minutes de marche vers l'ouest, on arrive au col de la Croix des Frêtes, qui permet de descendre vers Champagny-en-Vanoise. Ces passages aisés expliquent que le vallon de Champagny-le-Haut a été colonisé par le haut, l'accès par le bas étant barré par les gorges de la Pontille qui séparent Champagny-le-Bas, le chef-lieu, de Champagny-le-Haut. Du col du Palet, on a une belle vue sur la sommets de la chaîne frontalière avec l'Italie. Vers l'est, on voit notamment, de gauche à droite, la Grande Sassière (3747 m), la Tsanteleina (3601 m) et la grande Aiguille Rousse (3482 m). Au-delà de cette crête, se trouve le Parco nationale Gran Paradiso, avec lequel le Parc national de la Vanoise est jumelé depuis 1972.
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Point de vue

La face nord de la Grande Casse

Au col du palet, vous entrez dans la zone réglementée du Parc national de la Vanoise. Ici, la vue sur la face nord de la Grande Casse est impressionnante avec son glacier suspendu. Point culminant du massif de la Vanoise (alt. 3855 m), cette face noirâtre de 900 m est constituée de calcaire issu de dépôts marins. À sa gauche, le sommet de Grande-Motte et à sa droite, l'aiguille de l'Épena.
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Faune

Le traquet motteux

Parmi les oiseaux fréquentant les pelouses alpines, le traquet motteux se reconnaît en vol au large T inversé sur fond blanc qui colore l'extrémité de la queue. Cet insectivore, peu farouche, ne nous honore de sa présence qu'à la belle saison avant de rejoindre en fin d'été ses quartiers en Afrique.
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Faune

Les bouquetin, chamois et marmotte

En rive droite du Torrent de la Leisse, côté ensoleillé, cheminent les bouquetins (mammifère bovidae, Capra ibex), alors qu'en rive gauche à l'ombre, plus discrets et farouches, on peut apercevoir les chamois  (Mammifère bovidae, Rupicapra rupicapra). Quant aux marmottes, elles se réfugient dans leur terrier à la moindre alerte : aigle, renard ou promeneur (Mammifère Sciuridae, Marmota marmota).
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Histoire

Le blockhaus du col de la Vanoise

Sur ce site fréquenté par les militaires depuis 1885, les chasseurs alpins construisent, durant les étés 1931 et 1932, l’unique ouvrage de la ligne Maginot des Alpes, dans ce qui sera le cœur du parc national. Ce blockhaus est essentiellement un poste pour observer des ennemis qui ne viendront jamais : les Italiens fascistes. Durant la drôle de guerre (septembre 1939 - juin 1940), une trentaine de Pralognanais réquisitionnés, occuperont ce site, sous les ordres d'un lieutenant du 7e bataillon de chasseurs alpins de Bourg-Saint-Maurice. 
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Point de vue

Vue sur le vallon et col de la Leisse

Vallon et col de la Leisse et la Grande Motte

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Sommet

Col de la Vanoise : les conquérants de l'inutile

Au XIXe siècle, les anglais se passionnent pour les voyages à l'étranger et la conquête des sommets alpins. La Vanoise va devenir un terrain d'exploration. Le 8 août 1860, William Mathews effectue la première ascension de la Grande Casse (alt. 3855 m) accompagné du chasseur de chamois Étienne Favre de Pralognan-la-Vanoise et du guide chamoniard Michel Croz.
La pointe de la Réchasse est quant à elle gravie en 1856 par Gottleib.
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Histoire

Le refuge du col de la Vanoise

Le premier refuge date de 1879 et fonctionnait jusque durant l'hiver 1898-1899, où il perd son toit lors d'une tempête de neige. Le refuge Félix Faure, nommé en hommage au Président de la république et alpiniste émérite, est inauguré le 6 août 1902. Le bâtiment reçoit des dépendances supplémentaires en 1974. Enfin, il est complètement restructuré et complété d'un nouveau bâtiment par le Club Alpin Français en 2012-2013. Depuis 2000, il s'appelle refuge du col de la Vanoise.
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Glacier

Le col de la Vanoise : Grande Casse et glacier des grands couloirs

La Grande Casse, point culminant de la Vanoise (alt. 3855 m) délimite la ligne de partage des eaux entre la Tarentaise et la Maurienne. Son sommet est en partie recouvert par le glacier des Grands Couloirs qui s'étire en face ouest vers Pralognan.
Durant la dernière glaciation (le Würm) qui a débuté il y a 125 000 ans et qui s'est terminée il y a 11 500 ans, les langues glaciaires alpines s'arrêtaient à 30 km de Lyon. Ensuite, les glaciers ont connu des phases d'avancée et de recul en fonction du climat. Par exemple, au « Petit Âge glaciaire » entre 1600 et 1850 environ, les glaciers ont connu une forte avancée de leurs langues glaciaires. Aujourd'hui, nous notons un net recul du front des glaciers comme vous pouvez le constater en observant le glacier suspendu des Grands Couloirs. En dessous du front, nous apercevons clairement l'espace abandonné par le glacier (la « délaissée glaciaire » ou le « glarier »).
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Glacier

Le glacier de la Grande Casse

Ici encore, nous observons un important retrait du front du glacier de la Grande Casse. Au niveau du seuil de l'Ouille, vous pouvez admirer d'imposantes moraines latérales qui témoignent de la présence passée du glacier. Il s'agit d'amas de blocs rocheux de différentes tailles, charriés par la glace sur les côtés du glacier. Le glacier, quant à lui, n'occupe plus que la partie amont de la vallée et forme un cirque entre la pointe de la Petite Glière et l'aiguille de l'Épéna, au pied du col de la Grande Casse.
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Point de vue

Vue sur le glacier de la Grande Casse

Glacier de la Grande Casse et aiguilles de la Glière

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Pastoralisme

Leschaux

Vous êtes au col de Leschaux, surplombant sur son adret le ravin éponyme. Le terme « leschaux » vient probablement du pré-roman « calmis » qui se traduit par « pâturage », « prairies » ou encore par « alpe ». 
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Flore

Lycopode alpin

Le lycopode alpin (Diaphastrum alpinum) est lié à la lande rase, sèche, à plage de sol nu à éricacées (bruyère). C'est une espèce artico-alpine, qui comme l'adjectif la qualifiant, est originaire du nord de l'Europe. Elle a trouvé refuge en altitude dans les Alpes, lors du réchauffement climatique qui a eu lieu après la dernière glaciation. C'est une espèce protégée en France. En dehors de l'automne où ses tiges reproductives - vert clair - sont visibles, elle reste peu détectable à l’œil néophyte.
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Faune

Lagopède alpin

La perdrix des neiges, autre nom du lagopède alpin, est elle aussi une espèce artico-alpine. Elle est inféodée aux milieux des moraines, éboulis et pelouses rases d'altitude. Elle fait partie des galliformes de montagne comme le tétras-lyre, la gélinotte des bois ou la perdrix bartavelle chère à Marcel Pagnol. En adaptation aux rigueurs hivernales, elle troque son plumage gris d'été pour un blanc uni, a les pattes couvertes entièrement de plumes et se tient dans un igloo durant les froids intenses.
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Flore

Androsace alpine

L'androsace alpine (Androsace alpina) est une espèce protégée au niveau national. Elle aime les éboulis fins et les moraines, sur sol siliceux. Son record altitudinal est de 3350 m à Bessans. Les prospections des garde-moniteurs du Parc national de la Vanoise ont permis de la localiser sur tous les territoires potentiels… et de répertorier 50 % des populations connues en France. 
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Pastoralisme

Alpage de la Vuzelle, hier et aujourd'hui

L'alpage de la Vuzelle est l'un des 3 alpages communaux de Planay. Historiquement, il recevait une partie des vaches laitières des hameaux et le fromage était fabriqué sur place en été. Actuellement, seul un troupeau de génisses occupe le lieu en été. Particularité montagnarde, certaines communes possèdent des alpages sur des communes plus en altitude, ainsi la commune de Planay possède les alpages de Ritort et des Nants sur celle de Pralognan-la-Vanoise.
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Faune

Casque et gilet obligatoire

Vous traversez une zone de combat ! Rien d'alarmant, c'est une zone où la forêt colonise, petit à petit, les landes à rhododendrons. Cette zone en limite supérieure de forêt est un habitat essentiel du tétras-lyre (Tetrao tetrix). En effet, cette zone réduite lui permet tour à tour de nicher (couvert semi-ligneux), d'élever les jeunes (insectes, baies et graminées), de se nourrir à l'automne (myrtille) voire en hiver (bourgeon des arbres) et d'accueillir ses parades nuptiales. Le gîte et le couvert.
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Histoire

Les Enclos du plan du Seil

Aujourd’hui, les environs des Enclos du Seil sont couverts de fourrés d’aulnes verts et de forêts d’épicéas. Il n’en a pas toujours été ainsi.
Les alpages de Champagny-en-Vanoise ont été déboisés dès le XIIème siècle à des fins pastorales et maintenus ouverts par l’élevage bovin. Cependant, dès les années 1960, l’économie agricole s’est amoindrie avec le développement industriel et touristique de la vallée. Les terrains agricoles, progressivement abandonnés, ont été colonisés par la forêt. En termes biologiques, cette évolution n’est pas inintéressante puisqu’elle peut aboutir à des milieux favorables à des espèces rares ou méconnues en France comme la chouette chevêchette, oiseau propre aux vieilles forêts, ou la buxbaumie verte, petite mousse saprophyte (se nourrissant de végétaux en décomposition) propre au bois mort d’épicéa.
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Savoir-faire

Espace nordique en hiver

Ce paisible vallon est l'hiver, le site idéal pour la pratique du ski nordique mais aussi balade en traîneau à chiens, ski joëring, espace de luge pour les plus jeunes et la pratique de l'escalade sur glace avec une structure artificielle de 24m de haut !
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Glacier

Promenade des Gorzdérés

Sentier parsemé de tables d’interprétation avec des anecdotes et des jeux, qui permettent aux petits et grands de percer les secrets de cette vallée unique, dotée d’une végétation, d’une faune et d’une vie pastorale caractéristiques. Ce sentier labellisé "Promenade confort" est aussi accessible aux personnes à mobilité réduite, les poussettes de par sa très faible pente et un aménagement avec tables de pique-nique pour des pauses détente.
Temps de parcours : 1h30 (parcours en boucle)
Dénivelé : 30 mètres
Durée du parcours : 1h30
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Eau

Doron de Champagny

Le Doron est formé par la réunion de plusieurs cours d’eau qui prennent naissance dans différents glaciers. C'est le lieu de vie des truites fario et saumons de fontaine pour le plus grand plaisir des pêcheurs. Ce torrent navigue entre les roches, alimente des milieux où la faune et la flore peuvent s’y implanter. L’eau est essentielle à la vie, elle est bienfaitrice mais elle peut aussi être destructrice.
Au fil du temps le Doron de Champagny a été bouleversé par des avalanches, des éboulements et des orages, ses affluents débordèrent et envahirent les cultures et de nombreuses maisons furent détruites.Depuis le Moyen Âge, les montagnards utilisaient déjà la force mécanique de l’eau pour faire fonctionner les moulins et les scieries. Ce n’est qu’au 19ème siècle que l’homme a su exploiter l’eau comme source d’énergie avec l’hydroélectricité, barrage… Aujourd’hui encore lors de forts orages, les habitants peuvent voir le Doron sortir de son lit !
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Architecture

Le Laisonnay d'En Haut

Le hameau du Laisonnay d'En Haut est constitué d'une dizaine de bâtisses en pierre. Les toitures traditionnelles sont en lauzes (pierre) et en tavaillons (bois). On peut aussi observer des matériaux plus récents (tôle ondulée et bac acier). Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). Cela aussi pour ne pas empiéter sur les prairies destinées au bétail. À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau, et le vieux four à l'amont.
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Histoire

Hameau de Friburge

Derniers habitants à l'année de ce hameau, ne manquez pas de visiter l'atelier artisanal d'Hélène et Patrick MILLIAT, sculpteurs sur bois. Ce hameau pittoresque était autrefois habité toute l’année. Il témoigne d’une architecture rurale ancienne et traditionnelle. Situé entre deux couloirs d’avalanches, sous une barre rocheuse et aménagé d’une protection appelée la « tourne », l’ingéniosité du montagnard a permis d’inscrire le hameau de Friburge dans son milieu naturel en le respectant et en utilisant ses atouts. Depuis la jolie chapelle de Notre-Dame-des-Grâces, vous aurez un panorama d’ensemble sur ce hameau.
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Description

Cette itinérance de 5 jours (cf menu "ETAPES"), au cœur de la Vanoise entre Haute-Maurienne, Champagny-en-Vanoise et Val d’Isère, vous propose un parcours sur sentiers balcons, fond de vallon avec quelques passages escarpés, en particulier entre le col de la Vanoise et le refuge du Grand Bec (4ème étape).

Pour votre information, en cœur de Parc national, le bivouac n'est autorisé qu’à proximité immédiate de certains refuges. Hors Parc, il vous faut vous rapprocher des communes concernées pour connaître leur réglementation.
Pour des nuitées plus douillettes, vous pouvez vous blottir dans les hébergements suivants qui correspondent aux fins d'étapes du tour :

  • 1ère nuit : Refuge du Col du Palet
  • 2ème nuit : Refuge de la Leisse
  • 3ème nuit : Refuge du Col de la Vanoise
  • 4ème nuit : Refuge du Grand Bec
De l'itinéraire classique proposé, vous pouvez décliner de nombreuses variantes dont les préférées du Parc national de la Vanoise que voici :
  • 1ère étape : Pour aller au refuge du Palet, prendre sur la gauche juste après le parking en direction du refuge de Plaisance. Rejoindre ensuite le col de Plan Séry. Dans la descente du col prendre à droite en direction du col du Palet. Le refuge se situe juste avant le col.
  • 4ème étape : En début de saison, si les névés sont encore présents, le passage par le col de Leschaux est très risqué. Ainsi, du refuge du Col de la Vanoise descendre à Pralognan-la-Vanoise, choisir d'y passer une nuit ou non en fonction de la forme, puis remonter au refuge du Grand Bec en passant par Mont Chevrier.
  • 5ème étape : Si vous souhaitez rester encore dans les hauteurs, avant de plonger en direction des Enclos du Seil, prenez à droite en direction du refuge du Plan des Gouilles. Du refuge, redescendre ensuite directement sur Champagny le Haut.
  • Départ : Le Laisonnay d'en Bas, Champagny-le-Haut
  • Arrivée : Le Laisonnay d'en Bas, Champagny-le-Haut
  • Communes traversées : CHAMPAGNY-EN-VANOISE, PEISEY-NANCROIX, TIGNES, VAL-CENIS, PRALOGNAN-LA-VANOISE, PLANAY

Profil altimétrique


Recommandations

État des sentiers : Pour éviter au maximum les sentiers avec un enneigement tardif, il est préférable de programmer cette randonnée entre mi-juillet et mi-octobre. Se méfier de la traversée des torrents qui peut se révéler délicate en période de fonte des neiges et, tant que faire se peut, privilégier leur traversée le matin. L'étape n°4, Col de la Vanoise → Grand Bec est fortement déconseillée aux moins de 10 ans. Se référer à nos propositions dans le descriptif pour la contourner.

Matériel : En début de saison, vous risquez de traverser des névés. En plus de tout le matériel de sécurité nécessaire en montagne, nous vous conseillons de prendre une paire bâtons par personne et au moins 1 piolet.

Refuges et réservation : Si vous souhaitez bénéficier de plus de confort et faire halte dans des refuges gardés, les gardiens quittant leur refuge en inter-saison, nous vous conseillons de programmer votre randonnée entre mi-juin et mi-septembre. Nous vous conseillons de réserver vos hébergements ainsi que vos pique-niques à l'avance, certains refuges pouvant être rapidement complets en période d'affluence touristique.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Accès routiers et parkings

Depuis Moûtiers, suivre la D915 jusqu'à Bozel. À la sortie du village, tourner à gauche sur la R91b en direction Champagny-en-Vanoise.
Dépasser le village et poursuivre jusqu'à Champagny-le-Haut puis le Laisonnay d'en Bas. Se garer au parking.

Les autres accès en voiture pour ce tour sont :

  • Val Claret : À Moûtiers, continuer en direction de Tignes/Val d'Isère. Prendre ensuite la direction de Tignes-le-Lac puis Val Claret.
  • Parking des barrages de Plan d'Amont - Plan d'Aval : Depuis Modane prendre la direction d'Aussois, au village prendre la direction de l'Office de Tourisme puis continuer en direction des lacs.
  • Parking des Fontanettes : Depuis Moûtiers, prendre la direction de Pralognan-la-Vanoise. Dans le village suivre la direction des Fontanettes.

Stationnement :

Parking du Laisonnay d'en Bas

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