Du refuge de Péclet-Polset au refuge de La Valette
PRALOGNAN-LA-VANOISE

6. Du refuge de Péclet-Polset au refuge de La Valette

Pastoralisme
Point de vue
Refuge
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Qu'importe le dénivelé ! Entre ambiances douces d'alpages et vues spectaculaires embrassant les glaciers, cet itinéraire en 2 étapes saura vous faire aimer l'ambiance haute montagne. 
Cette excursion ne manque pas d'attraits ! Au rythme du son des cloches et des sifflements des marmottes, les randonneurs découvrent des paysages somptueux ainsi qu'une nature préservée. Sans oublier les refuges accueillants où il fait bon se reposer ! La randonnée chemine d'abord sous les crêtes de l'Argentine puis dans le cirque d'Ariande avec son décor de glace. L'arrivée au refuge de la Valette révèle toute la beauté des sommets environnants, parmi lesquels la Grande Casse, la Pointe de la Grande Glière ou encore l'Aiguille de la Vanoise. 

Description

Le sentier descend progressivement en longeant le ruisseau des Lauzes puis le Doron de Valpremont jusqu’à l’intersection de Ritort. Prendre à droite en direction du chalet de Ritort, puis prendre le sentier qui démarre au-dessus des halles.
Le sentier serpente dans l'aulnaie verte. Au chalet de Rosoire, à l'intersection, prendre le sentier qui part à gauche. Suivre le sentier balcon sous la pointe d'Ariande. Une fois dans le cirque du Génépy, descendre dans les lacets du sentier sur la moraine du glacier. Le torrent se traverse grâce à plusieurs passerelles retirées l'hiver et réinstallées à la mi-juin selon l'enneigement.
Après avoir traversé le ruisseau de Travers, à l'intersection, prendre le sentier qui part sur la droite. Descendre jusqu'au chalet du Plan des Bôs, poursuivre sur le sentier jusqu'au chalet des Nants.
Prendre le sentier qui monte et contourne le Pic de la Vieille Femme pour arriver au refuge.

  • Départ : Refuge de Péclet-Polset
  • Arrivée : Refuge de la Valette
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Les 9 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le « moineau » des montagnes

    La niverolle alpine vit en altitude toute l'année, dans les prairies et pelouses alpines. Cette cousine du moineau domestique est reconnaissable entre tous, car elle est le plus gros des petits oiseaux présents en hiver à ces altitudes. Dès la fin août, les niverolles alpines se regroupent en bandes. Peu farouches, elles côtoient l'homme sur les restaurants d'altitude en hiver, mais aussi les chalets et refuges pour y nicher.
  • Géologie

    Comme une tarte tatin

    Le refuge de Péclet-Polset se trouve sur un rognon rocheux. Il s'agit d'un verrou glaciaire. Lors de la formation des Alpes et des fortes contraintes des plaques tectoniques, la succession des couches géologiques s'est complètement inversée : les strates géologiques les plus anciennes se retrouvent au-dessus des strates les plus récentes, à l'inverse d'une succession normale.
  • Faune

    Comme son chant

    Le pipit spioncelle est un passereau typique des pelouses alpines. D'un plumage plutôt discret, avec un sourcil clair et deux bandes blanches sur les ailes, il se reconnaît surtout à son vol chanté. Il enchaîne ainsi des vols descendants chantés et ascendants muets. Le chant est une succession de « pit », rappelant son nom. Migrateur partiel, il passe l'hiver plus bas en altitude, près de zones humides, d'étangs. Il se nourrit de graines et d'invertébrés.
  • Architecture

    L'arbé

    Un « arbé » est une cabane à toit amovible, installée sur un soubassement en pierres. Les arbés sont regroupés l'été en camps itinérants. Ils permettent de suivre les vaches laitières. À chaque déplacement ou "tramée", les bergers emportaient les planches et toiles du toit, mais aussi les chaudrons et ustensiles. Plus tard, les tôles et les bâches ont remplacé les planches et les toiles. Ces abris, qui ont vu le jour au Moyen Âge, sont très présents dans la vallée de Chavière.
  • Architecture

    Ritort

    Le bâtiment principal de l'alpage de Ritort comporte deux parties accolées présentant deux toitures différentes. Ici, pas de lauzes. Traditionnellement ce sont les ancelles (tuiles de bois fendu) qui sont utilisées. Sont rajoutées quelques lauzes par-dessus pour éviter que le vent ne les arrachent. À Ritort, la partie aval du bâtiment servant de fromagerie possède un toit de tôle qui a été restauré en 1997, à l'identique de ce qui existait avant. L'habitation attenante possède quant à elle une toiture traditionnelle mixte ancelles-lauzes.
  • Pastoralisme

    L'alpage de Ritort

    Je vous conseille un détour à l'alpage de Ritort pour une visite et dégustation de fromage. Tous les ans, de début juin à fin septembre, une famille d'agriculteurs et ses ouvriers s'installent au chalet d'alpage de Ritort. L'agriculteur fabrique, avec beaucoup de travail et de soin, 4 à 5 meules de beaufort par jour, selon une recette ancestrale. La traite se fait 2 fois par jour. Dès la 1e traite du matin, il revient à la fromagerie et commence la fabrication de son fromage : caillage, décaillage, brassage, cuisson… La recette résulte d’un savoir-faire traditionnel perpétué par l'alpagiste. Cette 1e fabrication du matin lui permet de produire 2 meules de beaufort et, avec le petit-lait qui reste, de se lancer aussi dans la production de sérac, un fromage frais, un peu comme le brocciu corse ou la ricotta italienne, délicieux avec une salade ! Cet alpage se situe dans la zone AOP Beaufort d'alpage.
  • Glacier

    La calotte glaciaire

    Une calotte glaciaire est un glacier d'eau douce à la fois très grand et étendue sur une zone large. En levant la tête, vous pouvez admirer la calotte glaciaire des glaciers de la Vanoise. Longue d'environ 13 km, il s'agit de la plus grande calotte glaciaire d'Europe continentale. Elle se présente sous la forme d'une succession de plusieurs dômes et culmine au dôme de l'Arpont à 3599 m. Cette immense étendue de glace fut surnommée « désert blanc » ou « petit arctique » par l'écrivain Roger Frison-Roche. De nombreux torrents s'écoulent à partir de cette calotte. Ils sont désignés par le terme « Nants » et sont visibles dans le cirque du même nom.
  • Faune

    Le lagopède alpin

    Le lagopède alpin ou « perdrix des neige » (Lagopus mutus) est un cousin germain du lagopède d'Écosse, emblème d'une marque renommée de whisky ! Il est inféodé aux pelouses rases, moraines et pentes rocheuses. Lors de la fin de la dernière glaciation (- 10000 ans environ), il s'est réfugié en altitude pour conserver les conditions de vie lui convenant. Cette espèce est un as du camouflage. D'un plumage estival brun-gris, il mue et se dote en hiver d'un plumage entièrement blanc. 
  • Refuge

    Le refuge de la Valette

    Le refuge de la Valette est composé de 3 chalets « Chaloin », du nom de l'entreprise créatrice. Le Parc, à partir de 1968, a équipé 9 sites avec ce type de construction. Avec un minimum de préparation (création sur place de longrines ou d'un socle en parpaings de béton), le refuge était construit en 3 semaines (poêle, vaisselle et couvertures compris !) Au sud-est du refuge de la Valette, en contrebas du pic de la Vieille Femme, vous pouvez observer les ruines de l'ancien refuge. Il date de 1899. Dès le premier hiver, sa toiture a été emportée par la tourmente. Son ouverture a lieu à la fin de l'été 1900. Ce refuge comportait quatre pièces : au rez-de-chaussée, une pièce pour le gardien et une écurie pour les mulets et, à l'étage, deux pièces munies de lits de camp, réservées aux touristes.