1. Lacs Merlet -> Le Saut (GTT20)
L'environnement est très riche, notamment au niveau de la flore. cette courte étape laisse le temps à l'observation. C'est une journée de détente avant l'étape plus longue du lendemain en direction du lac du Lou. Il est également possible de se rendre, au cours de l'après-midi, au bord du beau glacier de Gébroulaz situé en maont du refuge du Saut (1h15 aller).
Description
Du lac Merlet inférieur emprunter le sentier qui se dirige plein sud à travers les éboulis entre coupés de pelouses. on découvre en contrebas un vaste plateau : le plan du Pêtre, occupé par un petit lac, relique d'un lac plus important, qui s'est peu à peu comblé d'alluvions.
POursuivre plein sud, le relief devient un peu plus marqué et suit le vallon situé entre l'aiguille du Râteau et la Grosse Tête. passer quelques lacets dans la pente soutenue mais courte, avant de déboucher au col de Chanrouge. Le panorama minéral est surprenant : rochers polis, roches de couleur rouge au pied de l'aiguille des Corneillets. il est bon de prendre le temps de s'arrêter au col de Chanrouge (2531m) pour admirer le paysage.
Vers la droite, le sentier trvaerse les pentes d'herbe et, en quelques lacets, arrive sur un premier plateau. Le petit lac de Chanrouge, blotti derrière des bosses d'herbe, vaut le détour. A ce stade, le reuge n'est pas loin.
POursuivre la descente pour longer des affleurements de pypse et observer les entonnoirs de dissolution.
Le refuge se situe au point de confluence des torrents des Dorons des Allues et de Chanrouge. La galerie d'accès aux anciennes mines est encore visible.
- Départ : Refuge des Lacs Merlet
- Arrivée : Refuge du Saut
- Communes traversées : SAINT-BON-TARENTAISE et LES ALLUES
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Bouquetin des Alpes - hivernage
La Réserve naturelle nationale de Plan de Tuéda abrite des populations de bouquetins en hiver.
Les milieux sont favorables : bonne exposition, gradient altitudinal, altitude élevée, zones escarpées.
Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.
Les activités hivernales telles que le ski hors-piste, le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsdéc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise - Nicolas Gomez -
nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
Transport
Train jusqu'à Moûtiers puis autocar jusqu'à Courchevel Moriond.
Horaires et réservation conseillée : www.altibus.com
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 3 patrimoines à découvrir
- Refuge
Les lacs Merlets : refuge de type « Chaloin"
Le refuge des lacs Merlets est situé dans le cœur du Parc national de la Vanoise à 2417 m d'altitude. Il est de type Chaloin, en bois, rustique et chaleureux. Construit dans les années 1970, il peut accueillir 14 personnes pour la nuit. - Lac
Les Lacs Merlets
Les lacs Merlets font partie de la catégorie des lacs « froids » : avec des conditions climatiques rudes, la température de l'eau ne dépasse pas 9°C en période estivale et la couverture de glace persiste un peu plus de 8 mois. Ces lacs sont appelés oligotrophes : du grec oligo qui signifie peu et trophein, nourriture. Cet adjectif qualifie un lac pauvre en nutriments, mais très oxygéné dans toute sa profondeur, et dont la clarté de l’eau est très bonne. La présence de poissons est presque toujours imputable à des interventions humaines. Les lacs froids sont le domaine des salmonidés dont les espèces se subdivisent en ombles du genre Salvelinus et truites salmo. Signalons également la présence d'un petit cyprinidé, le vairon (phoxinus phoxinus). La gestion piscicole passe nécessairement par l'organisation d'une pêche sportive de qualité. - Flore
Le lac du Pêtre : zone humide
Un marais alcalin est également présent au nord du lac du Pêtre. Il s'y développe des groupements végétaux pionniers des bords de ruisseaux alpins appelés Caricion bicoloris-atrofuscae. Linaigrette, laîche bicolore, tofieldie boréale, et grassette des Alpes se plaisent dans ces milieux humides tourbeux. Au bord du lac du Pêtre, des renoncules rampantes tapissent le sol.