2 jours sur le Grand Tour de Tarentaise
La montée au col du Mône se fait sur un sentier parfaitement tracé. Le bord des Lacs Merlet, où les pelouses fleuries côtoient les eaux pures et bleutées, incite à un repos bien mérité au refuges de Grand Plan ou des Lacs Merlet.
Le 2ème jour, l'environnement est très riche, notamment au niveau de la flore. Cette journée laisse le temps à l'observation avant de redescendre en vallée.
Description
Au départ du Pont de la Pêche suivre la direction du refuge du Roc de la Pêche puis prendre tout de suite le 1er sentier à droite vers le Col du Mône. Le sentier amorce une longue traversée ascendante et, après quelques lacets sur le contrefort du Petit Mont Blanc, accède au col (2533m).
Descendre le versant ouest du col. Le sentier fait une traversée jusqu'au col des Saulces puis poursuit vers le lac Blanc, et descend plus nettement à travers les alpages pour rejoindre le chalet de la Grande Val en 45 minutes.
Traverser le torrent puis remonter le talus pour rejoindre le sentier qui traverse les prairies du versant est, et atteindre le refuge en 30 minutes.
Jour 2 : Refuge des Lacs Merlet -> Plan de Tuéda : + 287m / - 1014m - 5h30
Du lac Merlet inférieur, emprunter le sentier qui se dirige plein sud à travers les éboulis entrecoupés de pelouses. On découvre en contrebas un vaste plateau : le plan du Pêtre.
Poursuivre plein sud, le relief devient un peu plus marqué et suit le vallon situé entre l'aiguille du Râteau et la Grosse Tête. Passer quelques lacets dans la pente soutenue mais courte, avant de déboucher au col de Chanrouge (2 531 m). Le panorama minéral est surprenant : rochers polis, roches de couleur rouge au pied de l'aiguille des Corneillets.
Vers la droite, le sentier traverse les pentes d'herbe. Poursuivre l'itinéraire jusqu'au refuge du Saut. Lors de la descente le long des affleurements de gypse vous pourrez observer les entonnoirs de dissolution. Au niveau du refuge, continuer en direction du plan d'eau de Tuéda.
- Départ : Parking du Pont de la Pêche, Les Prioux, Pralognan-la-Vanoise
- Arrivée : Parking du Plan de Tuéda, Méribel-Mottaret
- Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE, SAINT-BON-TARENTAISE et LES ALLUES
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Réserve naturelle nationale de Tuéda - bas
En période enneigée, quelle que soit l'épaisseur de neige, la pénétration des zones de quiétude de la Réserve naturelle nationale de Tuéda est interdite par l'arrêté préfectoral n°2018/88, en application du décrêt du 12 juillet 1990.
Ainsi, le ski et la raquette sont interdits sauf sur certains couloirs (piste de l'Ours, itinéraires, plateau de Tuéda).
Cette interdiction ne s'applique pas :
- aux activités cynégétiques réglementées par le décret de création de la réserve et le plan de chasse de la réserve.
- aux agences de l'OFB, ONF, gendarmerie nationale ainsi qu'aux agents de la réserve dans l'exercice de leurs missions.
- aux services de secours ou de sauvetage aux personnes, hors exercices
- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.mainov.déc.
- Contact :
Nicolas Gomez - conservateur de la réserve naturelle nationale de Tuéda - nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
04 79 08 60 81 ou 04 79 01 04 75
Réserve naturelle nationale de Tuéda - haut
Cette zone est sensible pour le Tétras-lyre notamment.
En période enneigée, quelle que soit l'épaisseur de neige, la pénétration des zones de quiétude de la Réserve naturelle nationale de Tuéda est interdite par l'arrêté préfectoral n°2018/88, en application du décrêt du 12 juillet 1990.
Ainsi, le ski et la raquette sont interdits sauf sur certains couloirs (piste de l'Ours, itinéraires, plateau de Tuéda).
Cette interdiction ne s'applique pas :
- aux activités cynégétiques réglementées par le décret de création de la réserve et le plan de chasse de la réserve.
- aux agences de l'OFB, ONF, gendarmerie nationale ainsi qu'aux agents de la réserve dans l'exercice de leurs missions.
- aux services de secours ou de sauvetage aux personnes, hors exercices
- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.mainov.déc.
- Contact :
- Nicolas Gomez - conservateur de la réserve naturelle nationale de Tuéda - nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
04 79 08 60 81 ou 04 79 01 04 75
Réserve naturelle nationale de Tuéda - centre
Cette zone est sensible pour le Tétras-lyre notamment.
En période enneigée, quelle que soit l'épaisseur de neige, la pénétration des zones de quiétude de la Réserve naturelle nationale de Tuéda est interdite par l'arrêté préfectoral n°2018/88, en application du décrêt du 12 juillet 1990.
Ainsi, le ski et la raquette sont interdits sauf sur certains couloirs (piste de l'Ours, itinéraires, plateau de Tuéda).
Cette interdiction ne s'applique pas :
- aux activités cynégétiques réglementées par le décret de création de la réserve et le plan de chasse de la réserve.
- aux agences de l'OFB, ONF, gendarmerie nationale ainsi qu'aux agents de la réserve dans l'exercice de leurs missions.
- aux services de secours ou de sauvetage aux personnes, hors exercices
- Domaines d'activités concernés :
- Terrestre
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.mainov.déc.
- Contact :
Nicolas Gomez - conservateur de la réserve naturelle nationale de Tuéda - nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
04 79 08 60 81 ou 04 79 01 04 75
Bouquetin des Alpes - hivernage
La Réserve naturelle nationale de Plan de Tuéda abrite des populations de bouquetins en hiver.
Les milieux sont favorables : bonne exposition, gradient altitudinal, altitude élevée, zones escarpées.
Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.
Les activités hivernales telles que le ski hors-piste, le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsdéc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise - Nicolas Gomez -
nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
Bouquetin des Alpes - hivernage
La Réserve naturelle nationale de Plan de Tueda abrite des populations de bouquetins en hiver.
Les milieux sont favorables : bonne exposition, gradient altitudinal, altitude élevée, zones escarpées.
Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.
Les activités hivernales telles que le ski hors-piste, le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.
Cette zone fait aussi l'objet d'une interdiction réglementaire de toutes activités, liée à la présence du Tétras-Lyre.
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsdéc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise - Nicolas Gomez -
nicolas.gomez@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de Pralognan-la-Vanoise
290 avenue de Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise
Transport
Si vous arrivez en fin de journée, prévoir de dormir une nuit au refuge du Roc de la Pêche (30 minutes)
Retour : Arrivée à Méribel-Mottaret d'où il est possible de prendre un car direction Moûtiers.
Si vous arrivez en fin de journée, prévoir de prendre une nuitée soit au refuge du Saut (sur l'itinéraire avant d'arriver à Méribel-Mottaret), soit à Méribel-Mottaret.
Accès routiers et parkings
Pour le retour, car de Méribel-Mottaret à Moûtiers.
Stationnement :
Les 10 patrimoines à découvrir
- Géologie
Le col du Mône
Le col du Mône se situe sur une ligne de faille qui sépare deux formations géologiques différentes : le roc du Mône, formation de calcaires et dolomies du Jurassique dont la série stratigraphique est inversée, et le Petit Mont-Blanc, formé de gypse, une roche très blanche. Sur le roc du Mône, les roches sont de couleur plutôt grise, en couches, avec une couche rougeâtre de bauxite, roche riche en aluminium et en oxyde de fer. Le Petit Mont-Blanc présente quant à lui un paysage lunaire avec ses roches blanches et globulaires. - Histoire
L'étymologie de Courchevel
L'origine du nom de Courchevel est issue du terroir local et des pratiques agropastorales. Lors de la transhumance des troupeaux de vaches tarines en altitude, les bergers avaient interdiction de faire stationner les veaux sur les bandes de terre où poussait une herbe verte et drue. Cette herbe était appétissante mais capable de couper la langue des veaux, ou encore de « l'écorcher ». D'où la dénomination du lieu, « écortzevé » en patois saint-bonnais qui, au fil des siècles et avec la transmission orale, est devenue « cortzevé » puis « corchevé », « corchevel » et enfin « courchevel ». Au XIXe siècle, les cartes mentionnent le lieu-dit « Les chalets de Corchevel », aujourd'hui « Courchevel 1550 ». Le nom de Courchevel se fixe définitivement au début du XXe siècle. - Pastoralisme
Epuration sur lit de compost
Les rejets de petit-lait provenant de la production fromagère d’alpages peuvent porter atteinte aux cours d’eau de montagne et aux réserves d’eaux souterraines. L'alpage des Avals a mis en œuvre un procédé innovant de traitement du lactosérum par cultures fixées sur lit de compost. Sous les bâches qui le protègent de la lumière, le lombric du compost digère le petit lait issu de la fabrication du fromage par « lombricompostage ». - Pastoralisme
L'alpage des Avals
L'alpage des Avals est géré par un groupement pastoral dont le cheptel bovins totalise environ 150 têtes. Ces vaches pâturent autour des villages jusqu'en juin, puis montent en alpage. Leur présence sur la commune dure 8 mois. Saint-Bon-Courchevel se trouve dans la zone d'appellation d'origine protégée Beaufort. En saison d'alpage, le fromage, fabriqué sur place, peut bénéficier du label « Beaufort d'alpage ». Quasiment tous les exploitants pratiquent une double activité liée au tourisme. En période hivernale, ils deviennent moniteurs de ski, commerçants, employés du service des pistes ou des remontées mécaniques. - Point de vue
Variante A/R vers col des Saulces
Une petite variante en aller-retour s'offre à vous pour monter jusqu'au col des Saulces à 2 456 m d'altitude. Ce col vous offre un très joli panorama sur la vallée de Pralognan-la-Vanoise. À gauche du col se trouve le Petit mont Blanc (2 677 m) et à droite le rocher de Plassa (2 867 m). La vue donne également sur l'aiguille du Fruit (3 051 m) et le vallon des Avals. - Pastoralisme
Cave du Biol
Cette ancienne cave à fromages du 19ème siècle permettait de débuter l’affinage des meules de Beaufort durant la période d’estive. Elles étaient ensuite acheminées dans la vallée pour poursuivre leur maturation. La cave été rénovée dans les années 2000. - Géologie
Dents de la Portetta, le Petit Mont-Blanc et l'aiguille du Fruit
A l'ère secondaire (-251 millions d'années), Saint-Bon-Courchevel se trouvait sous une mer peu profonde, où se sont déposées des quantités phénoménales de sable et de crustacés. L'accumulation de ces sédiments est à l'origine de roches calcaires. Les dents de la Portetta en sont les plus représentatives. Puis sous un climat tropical, la mer s'est retirée par évaporation. Ce phénomène est à l'origine d'une roche particulière : le gypse. Il constitue le massif du petit Mont Blanc, les crêtes du mont Charvet et la dent du Villard. Plus tard, la mer a de nouveau recouvert la commune, ce qui est à l'origine de formation de roches calcaires. L'aiguille du Fruit s'est formée à cette période. Elle renferme des fossiles d'une étonnante variété, comme des dents de requin. - Refuge
Les lacs Merlets : refuge de type « Chaloin"
Le refuge des lacs Merlets est situé dans le cœur du Parc national de la Vanoise à 2417 m d'altitude. Il est de type Chaloin, en bois, rustique et chaleureux. Construit dans les années 1970, il peut accueillir 14 personnes pour la nuit. - Lac
Les Lacs Merlets
Les lacs Merlets font partie de la catégorie des lacs « froids » : avec des conditions climatiques rudes, la température de l'eau ne dépasse pas 9°C en période estivale et la couverture de glace persiste un peu plus de 8 mois. Ces lacs sont appelés oligotrophes : du grec oligo qui signifie peu et trophein, nourriture. Cet adjectif qualifie un lac pauvre en nutriments, mais très oxygéné dans toute sa profondeur, et dont la clarté de l’eau est très bonne. La présence de poissons est presque toujours imputable à des interventions humaines. Les lacs froids sont le domaine des salmonidés dont les espèces se subdivisent en ombles du genre Salvelinus et truites salmo. Signalons également la présence d'un petit cyprinidé, le vairon (phoxinus phoxinus). La gestion piscicole passe nécessairement par l'organisation d'une pêche sportive de qualité. - Flore
Le lac du Pêtre : zone humide
Un marais alcalin est également présent au nord du lac du Pêtre. Il s'y développe des groupements végétaux pionniers des bords de ruisseaux alpins appelés Caricion bicoloris-atrofuscae. Linaigrette, laîche bicolore, tofieldie boréale, et grassette des Alpes se plaisent dans ces milieux humides tourbeux. Au bord du lac du Pêtre, des renoncules rampantes tapissent le sol.