Trek Nature Grand Paradis Vanoise - parcours classique
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Trek Nature Grand Paradis Vanoise - parcours classique

Trek Nature Grand Paradis Vanoise - parcours classique

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Les 39 patrimoines à découvrir
Point de vue

Depuis le col de la Lose

Vous êtes à la frontière des deux parcs nationaux jumeaux, la Vanoise et le Grand Paradis. Pour ce dernier, il tient son nom du sommet, Gran Paradiso en italien, qui culmine à 4091 m face à vous. Les deux parcs ont été construits autour de la sauvegarde du bouquetin des Alpes. Actuellement, on estime sa population à 1900 bouquetins en Vanoise et environ 2500 dans le Grand Paradis. L'ensemble des populations européennes (environ 50 000) proviennent de lâchers d'animaux issus des populations relictuelles des 2 parcs.
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Faune

Bouquetins sur ou depuis Grande Tête

L'arrêt du pastoralisme dans les années 1950, la création des 2 parcs nationaux du Grand Paradis (1922) et de la Vanoise (1963), ont permis la recolonisation du bouquetin dans Prariond. Vous pourrez observer cet animal placide, en respectant les consignes suivantes. Se munir de jumelles, ne pas poursuivre les animaux repérés mais les laisser venir à vous, toujours rester en dessous eux (ils aiment dominer « leur sujet »). Préférer le début ou la fin de journée pour observer ces animaux.
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Faune

Chamois sur ou depuis Grande Tête

Cette gracile antilope est originaire de la plaine ! Suite à une chasse millénaire, elle s'est trouvée un refuge dans les Alpes et les Pyrénées (son nom pyrénéen est « isard »). A la création du Parc national de la Vanoise (1963), on en dénombrait environ 400 pour l'ensemble du territoire, actuellement, les effectifs oscillent autour de 4000 têtes. Espèce plus craintive que le bouquetin, le chamois s'observe tout de même assez facilement dans le vallon de Prariond, pour peu que l'on s'arme de patience et de jumelles !
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Glacier

Vue sur les glaciers des sources de l'Isère depuis la Roche des Loses

Vous pouvez observer les différents glaciers encore présents autour du vallon avec de gauche à droite le glacier des sources de l'Isère (coupé en 2 par l'arête de la Grande Aiguille) et le glacier de Gros Caval. Deux autres sont cachés de votre point de vue, il s'agit du glacier Pers (coupés en 3 parties) et de celui du Col Pers. Sur la carte IGN Top 25 n°3633ET édition 2008, vous pourrez observer le retrait glaciaire entre 1975 et 2006. Il est illustré en jaune.
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Savoir-faire

La restauration de sentier

Le Parc national de la Vanoise met à disposition des sentiers pour les visiteurs estivaux. Une dizaine d'ouvriers saisonniers sont à l’œuvre pour entretenir les quelques 550 km de sentier du cœur du parc. La zone que vous traversez fait régulièrement l'objet de travaux, pour gérer les écoulements d'eau (ravinements) et le passage hors sentier dans les virages. Les cicatrisations par la végétation que vous voyez ont… 20 ans ! Merci d'aider la végétation en restant sur les sentiers.
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Refuge

Le refuge de Prariond.

Le refuge de Prariond est un bâtiment d'accueil avec des contraintes spécifiques aux sites isolés. L'adduction de l'eau potable, de plus de 800 m de longueur, se fait depuis le versant d'en face avec la nécessité de la faire passer à l'aide d'un ouvrage câble au-dessus de l'Isère ! L'électricité est produite grâce à des panneaux photovoltaïques et une pico-centrale hydroélectrique qui turbine une petite partie du torrent présent à l'ouest du refuge. Le ravitaillement en denrées nécessite 2 à 3 rotations d'hélicoptère par an auxquelles s'ajoute le bois pour le chauffage et le gaz pour la cuisine. « Sobriété » et « service public » sont les maîtres mots pour la gestion de ce refuge.
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Faune

Les marmottes

Le plateau de Prariond accueille une belle population de marmottes des Alpes (Marmotta marmotta). Ce rongeur herbivore vit en colonie familiale, composé d'un couple, des marmottons de l'année et de la génération de l'année précédente. Le mâle dominant « invite poliment mais de façon virile » ses fils « à déguerpir » de son territoire durant leur deuxième été sous peine de le quitter « manu militari ». Ainsi, ces rejetons exclus se retrouvent dans les territoires périphériques, apprenant ainsi l'autonomie.
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Petit patrimoine

L'ancien refuge, chalet d'alpage

Cette ruine est l'ancien refuge, qui servait aussi de chalet d'alpage aux bergers des troupeaux communaux. À cause de l'enneigement des lieux, l'accès hivernal se faisait par le toit via une cheminée encore visible équipée d'une échelle métallique fixe. L'enclos, avec un muret en pierres sèches (nom local : rama), atteste de son usage pastoral. Le chalet n'est plus utilisé par les bergers depuis les années 1950. Le nouveau refuge de Prariond construit en 1969 par le Parc national de la Vanoise a pris la relève.
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Histoire

Le monument du souvenir

Ce mémorial rappelle la tragique fin des soldats anglais en novembre 1944. Capturés à Tobrouk (Lybie), puis emprisonnés et évadés en Italie, ils sont aidés par des partisans italiens pour passer en France. Dans le vallon de Prariond, une tempête de neige se déchaîne. Le refuge est introuvable car enfoui sous la neige. La majorité des hommes meurent de froid ou sont ensevelis sous les avalanches. Seuls 3 hommes sur 39 (dont un 9 jours après la tempête !) sortiront vivants de cette aventure, grâce notamment aux secours des avalins (habitants de Val d'Isère) et d'autres partisans italiens.
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Géologie

Les Alpes bougent !

Les gorges permettent aussi de voir les traces de la surrection des Alpes. Suite à la collision entre les plaques continentales eurasienne et africaine, les couches calcaires et schisteuses se sont pliées comme de la guimauve. On peut ainsi se rendre compte des énergies colossales mises en œuvre ! Ce phénomène est encore actuel. Pour preuve les récurrents tremblements de terre de la région de Turin, qui annoncent à terme le rapprochement physique des deux rives de la Méditerranée mais rassurez-vous, ce n'est pas encore pour tout de suite !
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Géologie

Les gorges du Malpasset

Lors des 2 derniers millions d'années, les glaciers ont érodé les vallées en leur donnant une forme typique en « U ». Localement, la vallée de l'Isère en est un bel exemple. Par contre, lorsque les roches sont plus dures, il se forme des verrous glaciaires, comme les gorges de Malpasset ou celles de la Daille. C'est alors l'érosion du ruisseau sous et en aval du glacier qui prend le relais. Les éboulis des falaises du verrou finissent d'accentuer cet aspect encaissé.
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Faune

La coulée de matériaux des Rouvines de Bazel

Le ruisseau que vous traversez, est celui des Rouvines de Bazel. En 2011, lors d'un orage, le ruisseau s'est transformé en lave torrentielle. Le talweg s'est encaissé de plusieurs mètres et une coulée de boue est descendue jusqu'à l'Isère (encore visible). Cet incident géologique a induit le déplacement du sentier par les ouvriers du Parc national. La montagne se modifie continuellement et souvent de façon cataclysmique ! Des étagnes (femelles de bouquetins) en ont profité par la suite, pour exploiter des salines naturelles sur la coulée !
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Flore

La violette pennée

Le qualificatif « pennée » qui s'applique à cette violette (Viola pinnata) se rapporte à la forme des feuilles profondément découpées en lobes, caractère qui ne s'observe que chez cette espèce en Vanoise. Elle pousse dans les pelouses écorchées, les rochers des forêts claires de préférence sur sols calcaires, gypseux et sur des versants bien exposés (sud, sud-est). En France, elle est recensée dans seulement quatre départements alpins de la Savoie aux Alpes-Maritimes. Les localités savoyardes se limitent à cinq communes de Tarentaise. Des données historiques restent à retrouver en Maurienne. C'est dans le vallon de Prariond que sont connues les populations les plus hautes vers 2610 m d'altitude ! Sa rareté justifie sa protection au niveau national.
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Eau

La prise d'eau du Pont Saint-Charles

Ce « bassin » est une des prises d'eau de Val d'Isère. Celle-ci assure majoritairement l'approvisionnement en eau des 30 000 visiteurs hebdomadaires qu'accueille la station chaque hiver. L'eau du captage est utilisée pour l'eau potable, les besoins sanitaires des résidents, les installations publiques de la commune, mais aussi pour la fabrication d'une partie de la neige artificielle des pistes du domaine. Comme l'ensemble des stations de ski, ces prélèvements hivernaux coïncident avec la période d'étiage du cours d'eau, moment où le débit est le plus faible.
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Petit patrimoine

Chapelle Saint-Barthélémy du Laisinant

Bâti avant 1633, lors d’une tournée pastorale, l’évêque ordonne aux habitants de prendre soin de l’édifice en le fermant pour éviter que les animaux divaguent à l’intérieur ! Grâce aux revenus d’un pré situé derrière la chapelle, Anne-Marie Guiller va fonder une messe le jour de la fête du saint patron. Dans la chapelle se trouvait un tableau de la Vierge et l’enfant qui après restauration a été placé sur le mur de l’épître dans le choeur de l’église. On découvre Saint Barthélemy avec son couteau arqué, en second plan à droite de la Vierge allaitante. Qui était Saint Barthélemy ? Saint Barthélemy, patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs, mais également vénéré par les éleveurs, est fêté le 24 août. Dans l’iconographie, Barthélemy porte la dépouille de sa propre peau parce qu’il fut écorché vif. Quelquefois, il tient en main le grand couteau qui servit à ce supplice. D’après Arnold Van Gennep, « Saint Barthélemy est dans tous les diocèses de Savoie un saint ancien. »
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Petit patrimoine

Chapelle Saint-Jean-des-Prés

La croix de mission en mélèze, érigée en 1847 vous fera repérer la chapelle Saint Jean. Jadis, sa face arrière offrait un éperon maçonné (ouvrage de protection contre l’avalanche qui pouvait descendre de Solaise par la Combe Martin). Une avalanche touchant l’éperon se divisait, était ralentie et perdait de sa force destructrice. Cette chapelle construite à quelques 300 m au sud de l’église avait pour mission de protéger le village et ses habitants de l’avalanche. En 1790, quatre messes, payées 12 sols chacune, étaient célébrées par an. Elles étaient financées par un avalin émigré, marchand à Parme : Amédée Thovex. C’est à la Saint Innocent (21 juillet) encore, deuxième patron de l’église de Val, que se déroulait une procession qui partait de l’église avec la châsse reliquaire. La châsse juchée sur les épaules des confrères, bannières, consoeurs couvertes d’un voile blanc, curés et clercs suivis des fidèles formaient ce long cortège qui prenait la route du Laisinant. Dès la sortie du village, le cortège tournait vers le Rogoney pour revenir vers la chapelle Saint Jean où se déroulait une bénédiction puis rentrait au village : c’était un jour de fête ! Qui était Saint Jean ? Figure emblématique du nouveau testament, présent dans de nombreuses scènes, Saint Jean, disciple bien aimé du Christ est toujours représenté dans l’iconographie de l’Église d’Occident sous des traits juvéniles voire efféminés.
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Architecture

Le hameau du Manchet

Ce petit groupe de maisons à l'abandon est le seul hameau d'alpage de Val d'Isère. Vous remarquerez que ces bâtiments sont construits en pierre locale. Le bois, matériaux rare à cette altitude, n'est utilisé que pour les charpentes et les menuiseries. Son utilisation était uniquement estivale. Actuellement, il fait partie de l'alpage de la famille Tutel, qui ne s'en sert pas dans son exploitation agricole. La commune de Val d'Isère a lancé un projet de rénovation de ces bâtiments afin de les faire vivre à nouveau.
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Faune

Le cincle plongeur

Au bord du ruisseau, on entend un « zit » bref et strident. Un oiseau de la taille d'un merle, marron et blanc file au-dessus de l'eau comme une flèche. Le cincle plongeur (Cinclus cinclus) est un indicateur de la bonne qualité de l'eau. Il aime les torrents de montagne à l'eau pure où il trouve nombre d'invertébrés au fond de l'eau. Très à l'aise dans l'eau, il peut courir au fond de la rivière même à contre courant. Il sait même nager à la surface de l'eau.
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Faune

L'oiseau papillon

Dans les petites falaises, prenez bien le temps de regarder… avec un peu de chance et de patience surtout, vous verrez grimper un petit oiseau gris de la taille d'une sitelle. Lorsqu'il déploie ses ailes, le rouge apparaît. Il n'y a plus de doute, c'est le tichodrome échelette (Tichodroma muraria), surnommé aussi « l'oiseau papillon ». Son bec long et courbé lui permet de fouiller la moindre petite fissure, à la recherche des insectes dont il se nourrit.
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Faune

Les marmottes

Les marmottes (Marmota marmota) sont des mammifères sociaux qui vivent en petites cellules familiales : un mâle, une femelle et plusieurs jeunes de 2 à 3 générations. La journée d'une marmotte se compose de 3 activités principales : se nourrir, faire la sieste et jouer (pour les jeunes). Ces activités sont régulièrement interrompues par des alertes dues à l'apparition d'un aigle ou d'un renard, ses principaux ennemis.
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Flore

La gentiane jaune

Cette grande plante majestueuse aux fleurs jaunes est la gentiane jaune (Gentiana lutea). Elle est très connue pour les nombreuses utilisations des ses racines. Une racine peut atteindre 1 m. Elle est riche en sucres et fermente donc facilement. Portez une attention toute particulière à cette belle plante qui ne fleurit qu'au bout de 10 ans !
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Pastoralisme

La ramaz

La « ramaz », est un ancien enclos à moutons, en murets de pierres sèches, qui servait à enfermer les moutons pour la nuit. On remarque que la végétation est constituée d'une seule espèce : le rumex des alpes ou écot pour les savoyards ou encore rhubarbe des moines. Les grandes feuilles épaisses et coriaces servaient à conserver le beurre au frais.
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Flore

L'arnica montana

Les pelouses sont parsemées de véritables petits soleils. L'arnica des montagnes (Arnica montana) ressemble à une marguerite jaune, un peu décoiffée. Ses propriétés médicinales sont connues depuis l'Antiquité. Ne la confondez pas avec le séneçon doronic ! L'arnica possède un feuillage à ses pieds, une rosette plaquée au sol.
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Faune

L'aigle

Si vous voulez observer un aigle royal (Aquila chrysaetos), il faut écouter les marmottes. Ces rongeurs constituent l'essentiel de son alimentation pendant l'été. Quant il apparaît dans le ciel, l'alerte est donnée par un seul cri strident et puissant. Les marmottes disparaissent dans leurs terriers et,  à vous de scruter le ciel... De grandes zones blanches sous les ailes et au niveau de la queue permettent de reconnaître des individus jeunes ou immatures. Ces patchs blancs se réduisent avec l'âge pour disparaître vers 5 ans.
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Faune

L'accenteur alpin

L'accenteur alpin (Prunella collaris ) est très peu farouche. C'est le passereau montagnard le plus facilement observable. Il passe la plupart de son temps au sol pour picorer les insectes, ou se percher régulièrement sur les pierres. De loin, on le trouve de couleur terne, seuls ses flancs roux attirent l'attention. Mais de près, son plumage apparaît bariolé : dessus gris-brun, dos largement rayé de noir, gorge blanche tachetée de noir, flancs avec flammèches rousses sur fond blanc et deux rangées de points blancs sur les ailes.
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Flore

La saxifrage faux aizoon

Au bord du ruisseau s'étale un magnifique tapis de fleurs jaunes, c'est la saxifrage des ruisseaux, ou saxifrage faux-aizoon (Saxifraga aizoides). Regardez de près ces belles petites étoiles jaunes. La plante a aussi la particularité d'accueillir un hôte exceptionnel : le petit apollon (Parnassius phoebus). Ce petit papillon, blanc avec 2 ocelles rouges est protégé. Il ne pond ses œufs que sur ces saxifrages. Les feuilles charnues serviront ensuite de repas aux chenilles du papillon.
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Flore

La renoncule des glaciers

Dans les petits ruisseaux et les suintements, on aperçoit des guirlandes de petites fleurs roses et blanches : la renoncule des glaciers (Ranunculus glacialis). La plante est plutôt petite, mais les fleurs sont grandes. Elles sont blanches et deviennent rosées, parfois même violettes. Comme son nom l'indique, elle aime les zones humidifiées par l'eau de fonte des glaciers ou des névés. Elle détient aussi un record : c'est la plante à fleurs qui monte le plus haut en Europe : 4275 m.
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Point de vue

Le col des Fours

Du col des Fours (alt. 2976 m), on peut profiter d'une vue extraordinaire sur les glaciers et sommets frontaliers avec l’Italie, d'ouest en est : l’Albaron (alt. 3637 m) et le glacier du Vallonnet, la Petite Ciamarella (alt. 3465 m), la Grande Ciamarella (alt. 3676 m) et son glacier des Évettes, la Pointe de Bonneval (alt. 3320 m) suivie du glacier du Grand Méan, le Roc et le glacier du Mulinet (alt. 3442 m)  et le glacier des Sources de l’Arc... et enfin le joli lac du Grand fond sous vos pieds, issu du glacier éponyme disparu aujourd'hui.
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Point de vue

Col des Fours

Le col des Fours, à 2976 m d'altitude, permet au visiteur d'être le funambule d'un instant en équilibre entre Maurienne et Tatentaise. Là, dans l'air raréfié, le regard porte au sud sur les glaciers si proches de l'Albaron et des Ciamarella tandis qu'à l'opposé ce sont le Mont-Pourri et le lointain massif du Mont-Blanc qui captent le regard. Les amateurs de chiffres pourront afficher un « 3000 » à leur carnet de courses en gravissant aisément la pointe des Fours à une encablure du col éponyme.
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Lac

Lac des Fours

Véritable joyaux serti dans la combe du Grand Fond sous le col des Fours, le lac des Fours (non nommé par l'IGN) est un lac glaciaire qui culmine à 2899 m. Il est issu de l'érosion créée par le glacier du Fond qui, en se retirant, a laissé une moraine frontale faisant office de barrage naturel et permettant l'existence de ce joli lac bien souvent pris par la neige et la glace en début d'été.
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Flore

Androsace alpine

Les éboulis et  moraines, aux alentours du lac des Fours, s'égaient, dès le retrait de la neige  (parfois tard dans l'été), de petites fleurs roses ou blanches formant des coussins ras : l'androsace alpine (Androsace alpina). Le port en coussinet de cette plante rare et protégée constitue une adaptation au froid intense régnant à ces altitudes. L'androsace alpine est une endémique de l'arc alpin.
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Faune

Écaille de Quensel

Avec de la chance, l'observateur attentif pourra déceler, posé dans les gazons ras, au delà du Pont de la Neige, un papillon original zébré de noir et de blanc : l'écaille de Quensel (Grammia quenseli). Cet Arctiidae a une distribution mondiale se situant autour du cercle polaire... et en altitude dans les Alpes : c'est une espèce boréo-alpine. L'adulte ne vit qu'une à deux semaines avec pour mission essentielle : se reproduire. La chenille mettra au moins deux années avant de se nymphoser.
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Histoire

Le vallon de la Lenta

Sur les pentes de ce vallon d'altitude, les gens de Bonneval-sur-Arc continuent d'entretenir des prés de fauche. Aujourd'hui restaurés en résidences secondaires, les chalets d'alpages disséminés dans le vallon servaient avant tout à fabriquer beurre et fromages, ou à stocker du foin. Certains chalets sont semi-enterrés, pour ne pas faire obstacle à l'avalanche. D'autres sont défendus par une « tourne », véritable étrave de pierre construite en amont de l'édifice.
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Faune

Les hardes de chamois

Si vous partez tôt et disposez d'une paire de jumelles, vous pourrez observer, sur les versants des Arses ou des Reys, des hardes de chamois. Les chèvres, suitées de leur cabri né en juin, restent farouches, malgré la protection offerte par le parc national. Les mâles vivent de leur côté, rejoignant les femelles qu'au moment du rut, en automne. C'est pour préserver leur quiétude qu'il est interdit d'y emmener son chien, car même tenu en laisse, ses aboiements et son odeur provoque un stress pour les ongulés.
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Lac

Les lacs du Plan des Eaux et du Pys

En découvrant l'été ces petits lacs de montagne aux eaux paisibles, on ne s'imagine pas que toute une vie s'y développe en fonction d'un cycle annuel. À la fin de l'automne, la surface du lac se fige de glace et de neige. Son épaisseur s'accroît et prive le plan d'eau d'oxygène dissous, indispensable à la vie. Le lac ne reprendra son rôle nourricier qu'à la débâcle de la banquise, pendant le court été. C'est alors que la vie reprend soudainement pour le plancton, les larves de diptères, les libellules, les demoiselles, les grenouilles rousses et plus rarement les salmonidés introduits, tels que truites fario ou ombles chevaliers.
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Pastoralisme

Les troupeaux d'ovins

En été, vous rencontrerez assurément des moutons en pacage libre, partageant l'alpage avec les ongulés sauvages (chamois, bouquetins), souvent perchés plus haut. Il s'agit de la race locale dite « Thônes et Martod », du nom des villages d'origine. Rustique, bonne productrice de lait et de laine,  cette brebis cornue connaît un regain d'intérêt chez les éleveurs locaux. Le récent retour du loup dans les Alpes françaises obligent les éleveurs à mettre en place des moyens de protection, pas toujours adaptés à ces petits troupeaux de Haute Maurienne.
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Point de vue

Vue sur le glacier des Evettes

Glacier des Evettes et la Petite Ciamarella depuis le Plan des Evettes

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Faune

Le traquet motteux

Caractéristique de la pelouse alpine, ce passereau se laisse facilement observer tant il semble affairé. Son chant vous accompagnera sur tout le parcours, pourvu qu'il dispose de quelques rochers pour faire le guet. Admirez la belle livrée du mâle, toute de noir, d'ocre et de blanc. C'est un migrateur qui rejoint l'Afrique tropicale en hiver. Il partage l'alpage avec le pipit spioncelle et l'alouette des champs, que l'on entend plus qu'on ne voit...
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Refuge

Lacs et refuge du Carro

Au pied du refuge du Carro du Club Alpin Français construit en 1925, se trouve une curiosité géologique : deux lac jumeaux, séparés par une moraine glaciaire, qui sont radicalement différents. Le lac Blanc a une couleur laiteuse, due aux eaux limoneuses du glacier situé en amont. Et le lac Noir est limpide, alimenté par des affleurements de gneiss... Tout est question de bassin versant ! Ne perturbez pas cet écosystème fragile par des apports de matière organique ! Les bouées ancrées au milieu servent au suivi scientifique mené par la fédération des pêcheurs et le parc national.
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Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Val d'Isère Tourisme

Immeuble le Thovex<br>Place Jacques Mouflier<br>B.P. 228<br>73155 Val-d'Isère,

http://www.valdisere.com

info@valdisere.com

04 79 06 06 60


Ouverture:
Du 29/08 au 25/09 : ouvert tous les jours (de 9h à 12h - 14h à 18h, le dimanche de 9h30 à 12h30 - 15h à 18h.).
Du 26/09 au 16/10 : ouvert tous les jours (de 9h à 12h - 14h à 18h, le vendredi de 8h30 à 12h - 13h30 à 17h30) sauf les samedis, dimanches.
Du 17/10 au 25/11 : ouvert tous les jours (de 9h à 12h - 14h à 18h, le dimanche de 9h30 à 12h30 - 15h à 18h).
Du 27/11 au 01/05 : ouvert tous les jours (de 8h30 à 19h30).
Du 02/05 au 12/06 : ouvert tous les jours (de 9h à 12h - 14h à 18h, le vendredi de 8h30 à 12h - 13h30 à 17h.) sauf les dimanches, samedis, 08/05.
Du 13/06 au 24/06 : ouvert tous les jours (de 9h à 12h - 14h à 18h, le dimanche de 9h30 à 12h30 - 15h à 18h.).
Du 25/06 au 28/08 : ouvert tous les jours (de 8h30 à 19h30).

Fiche mise à jour par Savoie Mont Blanc Tourisme le 28/03/2017
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