Du refuge du Mont Pourri au Refuge de la Martin
Le Lac de la Plagne
Le Lac de la Plagne - BUCZEK Jessica
PEISEY-NANCROIX

Du refuge du Mont Pourri au Refuge de la Martin

Architecture
Refuge
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Une traversée qui vous emmène au fil de l'eau du Ponturin jusqu'au Plan de la Sache, puis, après l'ascension du col de la Sachette, vous fait glisser dans le Vallon éponyme dans la réserve naturelle de Tignes Champagny.

Vous randonnez en tête à tête avec les plus hauts sommets de la Vanoise : Dôme de la Sache, Mont Pourri, Grande Casse...
Après avoir quitté le refuge du Mont Pourri, le randonneur marche en balcon au dessus du vallon de Rosuel pour une immersion au cœur des montagnes glaciaires qui s'élèvent de part et d'autre du GR 5. Bienvenue au pays des pierriers, alpages, lacs, torrents et crêtes !
Dans ce cirque glaciaire de toute beauté, pelouses fleuries, prairies, roches et sous-bois composent une belle palette de milieux.

Description

Le sentier passe par le Chalet du Geay, au milieu des pâturages à moutons, puis traverse une succession de ruisseaux sur des passerelles installées mi-juin ( attention au débit qui peut être fort en début de saison, bonnes chaussures conseillées).
Après une descente raide, prendre à gauche (vers le sud) à travers des éboulis, en admirant les cascades des glaciers des Platières. On rejoint le GR5 au long replat du Plan de la Plagne, où les vaches tarines pâturent.
Puis quitter le GR5 juste avant le chalet et prendre à gauche en direction du Col de la Sachette. S'élever vers les alpages du Plan de la Sache, que l'on traverse, puis dans les éboulis morainiques (glacier rocheux) du col de la Sachette (2713m). On peut y apercevoir des chamois le matin sur les versants du col. Beau panorama sur les Aiguilles de la Sassières et Tignes.
Ensuite, vous entamez la descente du vallon de la Sache avec une superbe vue sur sur les glaciers de la Savinaz. A l'embranchement au chalet de la Sache d'en Bas, prendre à gauche en direction du refuge de la Martin. Le sentier chemine pendant 1h15 en balcon jusqu'au Refuge de la Martin (2154m). Vous voilà arrivez !
  • Départ : Refuge du Mont Pourri
  • Arrivée : Refuge de la Martin
  • Communes traversées : PEISEY-NANCROIX, TIGNES et VILLAROGER

Météo


Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Peisey.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Le nouveau refuge CAF du mont Pourri
    Le nouveau refuge CAF du mont Pourri - Stéphane Melé, PNV
    Refuge

    Refuge du Mont Pourri

    Géré par le Club alpin français, le refuge du Mont Pourri, situé à 2173 m d’altitude, accueille alpinistes et randonneurs depuis 1974. Ouvert toute l’année, il n’est cependant gardé que les trois mois d’été, du 10 juin au 10 septembre. D’une capacité de 50 places, il a succédé à l’ancien refuge Regaud (à 25 minutes de marche), bâti en 1928 sur l’accès à la voie normale pour l’ascension du Mont Pourri (3779 m). Ce bâtiment est désormais aménagé en salle d’exposition estivale sur l’histoire de l’alpinisme local
  • Vue depuis le sentier entre le chalet du Geay et le refuge du mont Pourri
    Vue depuis le sentier entre le chalet du Geay et le refuge du mont Pourri - Stéphane Melé, PNV
    Architecture

    Le chalet du Geay

    En descendant du refuge du mont Pourri, on rencontre tout d'abord la petite bergerie du Geay, qui n'est plus utilisée. EIle a semble-t-il été construite à la bonne place, car, au cours de l'hiver 2018, elle a été encadrée par deux avalanches qui sont descendues de part et d'autre du chale
  • Hermines à l'affût
    Hermines à l'affût - Ludovic IMBERDIS, PNV
    Faune

    L'hermine

    Les hermines sont de petits mammifères de la famille des Mustélidés, comme les belettes ou les fouines. Elles sont présentes dans l'ensemble des zones tempérées et arctiques de l'hémisphère nord. Elles se distinguent des belettes par le bout noir de leur queue et par leur faculté à « se vêtir » de blanc en hiver. Cette adaptation, très utile pour se fondre dans leur environnement tapissé de neige, leur a valu une chasse et un élevage intensifs au Moyen-Age pour habiller la noblesse et les juges.
  • Laîche faux pied d'oiseau
    Laîche faux pied d'oiseau - Vincent Augé, PNV
    Flore

    La laîche faux pied d'oiseau

    Le Carex ornithopoda affectionne les terrains très calcaires, secs et peu végétalisés. De petite taille (autour de 4 à 5 centimètres), cette espèce protégée se rencontre dans l'ensemble des Alpes et plus rarement dans les Pyrénées. Ses fleurs rudimentaires se détachent en trois segments évoquant les trois doigts des oiseaux. Les pédoncules sont courbés vers le sol. Ses feuilles vert foncé et luisantes, en forme d'étoile, facilitent son identification
  • La Vallon de la Sachette, avec vue sur la Grande Tourne et les Rochers Rouges
    La Vallon de la Sachette, avec vue sur la Grande Tourne et les Rochers Rouges - BENOIT Philippe
    Faune

    La Réserve Naturelle de Tignes-Champagny

    La Réserve Naturelle de Tignes-Champagny a été créée par arrêté ministériel du 24 juillet 1963 afin de protéger les milieux naturels tout en tolérant le maintien d’équipements pour la pratique des sports d’hiver. La Réserve couvre une superficie de 13,21 km²sur les communes de Bonneval-sur-Arc, Champagny-en-Vanoise, Tignes et Val d'Isère. La gestion de cette Réserve est assurée par le Parc national de la Vanoise. C'est dans la partie nord, autour du vallon de la Sache que sont connus les éléments les plus remarquables du patrimoine naturel. Les milieux forment une mosaïque classique à l'étage alpin composée de glaciers, de falaises, d'éboulis, de pelouses alpines où s'intercalent torrents, marais et lacs. Ces biotopes accueillent une flore où se côtoient des espèces endémiques de la chaîne alpine comme la crépide des Alpes Rhétiques, le saule glauque, l'androsace alpine...
    Parmi les animaux les mieux adaptés à ces hautes altitudes,  la Réserve abrite entre autres le lagopède alpin, l'hermine, le lièvre variable.

     
  • Le Glacier suspendu
    Le Glacier suspendu - Philippe BENOIT, PNV
    Glacier

    La glacier suspendu

    Situé juste en dessous du Dôme de la Sache, ce glacier porte bien son nom : les pentes sont si raides à ses pieds, qu'il semble tenir en équilibre. Son destin est tout autant suspendu lorsque l’on sait que certains glaciers alpins perdent de 1 à 2 mètres d’épaisseur annuellement.
    Les anciens habitants de Tignes s’accordaient à penser que lorsque la Sache portait un bonnet de nuages ou de brouillard, cela annonçait que la météo allait se dégrader rapidement.

  • Le torrent laiteux du vallon de la Sache
    Le torrent laiteux du vallon de la Sache - Mylène HERRMAN, PNV
    Glacier

    Le "petit lait" du vallon de la Sache

    En période estivale, le ruisseau du vallon de la Sache prend une étonnante couleur laiteuse. C'est la conséquence d'un phénomène d'érosion glaciaire : cette eau provient en effet des glaciers, notamment celui du Plan. La couleur du torrent est liée aux farines de roche entraînées par le courant lors de la fonte des glaces. C'est un phénomène que l'on peut observer pour la plupart des lacs glaciaires.
  • Le chalet de la Sache d'En-Bas
    Le chalet de la Sache d'En-Bas - Mylène HERRMAN, PNV
    Pastoralisme

    Le chalet de la Sache d'En-Bas

    Cet ancien chalet d'alpage, construit après guerre, est situé en amont du sentier qui mène au refuge de la Martin. Il était à l'origine constitué d'une petite habitation et d'une écurie.  On peut distinguer en contrebas les vestiges d'un parc à génisses, qui servait à rassembler les animaux par mauvais temps, ainsi qu'une cave à fromages. Ce chalet est aujourd'hui utilisé par les agents du Parc national de la Vanoise
  • Barrage hydroélectrique du Chevril
    Barrage hydroélectrique du Chevril - BENOIT Philippe
    Eau

    Le barrage du Chevril

    La construction du barrage du Chevril a débuté en 1947 pour répondre aux besoins en énergie du pays, de plus en plus importants. Sa mise en eau a eu lieu en 1953 : ce fut une sombre histoire pour les Tignards (400 habitants) qui ont vu leur village englouti après s'être battus durant plusieurs années contre ce projet. Les familles expropriées furent relogées au nouveau village des Boisses. Ce barrage est une prouesse technique : avec ses 180 mètres, c'est encore aujourd'hui le plus haut barrage voûte de France. Le bassin de rétention, appelé lac du Chevril, d'une superficie de 270 hectares et d'un volume de 235 millions de mètres cubes d'eau, alimente la centrale électrique des Brévières.
  • Monticole de roche
    Monticole de roche - PNV
    Faune

    Le monticole de roche

    Cet oiseau fait partie de la famille des Turdidés (comme le rouge-gorge et la grive) : il est aussi appelé "merle de roche". C’est un migrateur transsaharien : il passe l’hiver en Afrique, au sud du Sahara, il nous arrive à la fin du mois d’avril et repart mi-août.
    Ouvrez l'oeil, Il est plutôt farouche et difficile à voir malgré les couleurs exotiques du mâle qui arbore un poitrail oranger roux et une tête d’un bleu ardoisé. Il se nourrit d’insectes, de matières végétales et de petits lézards