Tour de Méan Martin : du refuge du Fond des Fours vers Le Villaron
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Tour de Méan Martin - 4 jours d'itinérance du côté de la Haute-Maurienne
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Tour de Méan Martin : du refuge du Fond des Fours vers Le Villaron
VAL D'ISERE

4. Tour de Méan Martin : du refuge du Fond des Fours vers Le Villaron

Architecture
Flore
Point de vue
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Lors de cette dernière étape du Tour de Méan Martin, le parc national de la Vanoise tutoie son jumeau italien du Grand Paradiso. L'itinéraire offre de magnifiques points de vue sur la chaîne frontalière.
Frôlant les 3000 m d'altitude, le Col des Fours met la haute montagne à votre portée. Les géants de la Vanoise toisent le randonneur du haut de leurs millions d'années. D'un côté : Grande Motte, Grande Casse, Dôme de Chasseforêt, Dent Parachée, Méan Martin. De l'autre : Pointe de Charbonnel, Albaron et sommets italiens. Le sentier suit agréablement le cours de la Lenta, traverse le bucolique Cirque du Vallon avant de regagner le traditionnel village du Villaron, petit joyau de la Haute-Maurienne.

Description

Repartir du refuge en Direction du Col des Fours. Redescendre du col en tenant bien sa gauche. Sur le bas, à l'approche du Pont de la Neige et de la route du col de l'Iseran, rester en rive droite du torrent, ne surtout pas chercher à le franchir avant la passerelle en bois.
Ne pas hésiter à se servir ensuite des mains courantes. Poursuivre naturellement le sentier jusqu'à la jonction avec une épingle de la route (Baraque des douaniers). Continuer sur la droite vers le replat en contrebas.
Arrivé sur la piste d'exploitation, l'emprunter en remontant puis suivre le sentier continuant tout droit. Rester sur le sentier balcon jusqu'au Vallon, le détour vers les cascades jusqu'au fond du Vallon d'en Haut est intéressant.
Poursuivre ensuite par la piste et emprunter le sentier la coupant régulièrement dans la descente, il est plus agréable et plus rapide pour rejoindre le Villaron, toujours prendre le sentier le plus à gauche.
  • Départ : Refuge du Fond des Fours
  • Arrivée : Le Villaron, Bessans
  • Communes traversées : VAL D'ISERE, BONNEVAL-SUR-ARC et BESSANS

Profil altimétrique


Les 10 patrimoines à découvrir

  • Faune

    L'accenteur alpin

    L'accenteur alpin (Prunella collaris ) est très peu farouche. C'est le passereau montagnard le plus facilement observable. Il passe la plupart de son temps au sol pour picorer les insectes, ou se percher régulièrement sur les pierres. De loin, on le trouve de couleur terne, seuls ses flancs roux attirent l'attention. Mais de près, son plumage apparaît bariolé : dessus gris-brun, dos largement rayé de noir, gorge blanche tachetée de noir, flancs avec flammèches rousses sur fond blanc et deux rangées de points blancs sur les ailes.
  • Flore

    La saxifrage faux aizoon

    Au bord du ruisseau s'étale un magnifique tapis de fleurs jaunes, c'est la saxifrage des ruisseaux, ou saxifrage faux-aizoon (Saxifraga aizoides). Regardez de près ces belles petites étoiles jaunes. La plante a aussi la particularité d'accueillir un hôte exceptionnel : le petit apollon (Parnassius phoebus). Ce petit papillon, blanc avec 2 ocelles rouges est protégé. Il ne pond ses œufs que sur ces saxifrages. Les feuilles charnues serviront ensuite de repas aux chenilles du papillon.
  • Flore

    La renoncule des glaciers

    Dans les petits ruisseaux et les suintements, on aperçoit des guirlandes de petites fleurs roses et blanches : la renoncule des glaciers (Ranunculus glacialis). La plante est plutôt petite, mais les fleurs sont grandes. Elles sont blanches et deviennent rosées, parfois même violettes. Comme son nom l'indique, elle aime les zones humidifiées par l'eau de fonte des glaciers ou des névés. Elle détient aussi un record : c'est la plante à fleurs qui monte le plus haut en Europe : 4275 m.
  • Point de vue

    Le col des Fours

    Du col des Fours (alt. 2976 m), on peut profiter d'une vue extraordinaire sur les glaciers et sommets frontaliers avec l’Italie, d'ouest en est : l’Albaron (alt. 3637 m) et le glacier du Vallonnet, la Petite Ciamarella (alt. 3465 m), la Grande Ciamarella (alt. 3676 m) et son glacier des Évettes, la Pointe de Bonneval (alt. 3320 m) suivie du glacier du Grand Méan, le Roc et le glacier du Mulinet (alt. 3442 m)  et le glacier des Sources de l’Arc... et enfin le joli lac du Grand Fond sous vos pieds, issu du glacier éponyme disparu aujourd'hui. Les amateurs de chiffres pourront afficher un « 3000 » à leur carnet de courses en gravissant aisément la pointe des Fours à une encablure du col.
  • Lac

    Lac des Fours

    Véritable joyaux serti dans la combe du Grand Fond sous le col des Fours, le lac des Fours (non nommé par l'IGN) est un lac glaciaire qui culmine à 2899 m. Il est issu de l'érosion créée par le glacier du Fond qui, en se retirant, a laissé une moraine frontale faisant office de barrage naturel et permettant l'existence de ce joli lac bien souvent pris par la neige et la glace en début d'été.
  • Flore

    L'androsace alpine

    Dès le retrait de la neige, les éboulis et moraines se parent de coussins fleuris, blancs ou roses : l'androsace alpine (Androsace alpina) est une plante rare et protégée, endémique de l'arc alpin.  Elle est un exemple remarquable d'adaptation au froid intense.  Son record altitudinal est de 3350 m, observé à Bessans ! Les prospections des gardes-moniteurs du Parc national de la Vanoise ont permis de localiser l'espèce sur tous les territoires potentiels… et de répertorier 50 % des populations connues en France.
  • Faune

    Écaille de Quensel

    Avec de la chance, l'observateur attentif pourra déceler, posé dans les gazons ras, au delà du Pont de la Neige, un papillon original zébré de noir et de blanc : l'écaille de Quensel (Grammia quenseli). Cet Arctiidae a une distribution mondiale se situant autour du cercle polaire... et en altitude dans les Alpes : c'est une espèce boréo-alpine. L'adulte ne vit qu'une à deux semaines avec pour mission essentielle : se reproduire. La chenille mettra au moins deux années avant de se nymphoser.
  • Point de vue

    Vue sur le vallon de la Lenta

    Étagé entre 2100 et 2270 mètres, le vallon de la Lenta est l’un des secteurs d’alpages de Bonneval-sur-Arc, en cœur de Parc. Les chalets et l’occupation de l’espace témoignent d’une civilisation agropastorale millénaire qui a su tirer le meilleur parti possible des ressources naturelles de la montagne, les seules disponibles dans une société qui se déplaçait peu. Continuer de faucher en altitude maintient une faune de petits passereaux notamment, mais garde aussi ouvert le plus largement possible la diversité floristique. L’intérêt est écologique bien sûr, paysager et aussi agricole car l’AOC Beaufort exige qu’une partie du fourrage donné à manger aux vaches laitières soit récolté localement. Le lait, et donc le fromage, est en outre beaucoup plus savoureux lorsque les vaches se nourrissent de fleurs qui contiennent les molécules aromatiques.

  • Architecture

    Les chalets d'alpage

    Même face à la majesté du vallon de Bessans, vous ne sauriez dédaigner ces petits bouts de rochers que sont les chalets. Ces derniers datent du 17e et du 18e siècle, construits avec le matériau le plus évident dans ce paysage, la pierre. Le bois, plus rare, est réservé aux charpentes. Les lauzes, ces larges dalles schisteuses, font office de tuiles, et le mur extérieur est enrobé de chaux. Aujourd'hui entretenus et restaurés dans les règles de l'art par les bessanais, c'était autrefois le lieu de villégiature et de pâture d'été : femmes, enfants, vaches et poules, chats et chiens, tout ce petit monde venait y habiter pour le 14 juillet et redescendait pour la foire de Bessans le 21 septembre.
  • Faune

    La nurserie des bouquetins

    Prenez le temps de scruter dans les détails les rochers austères et escarpés qui entourent comme une muraille le vallon. Et pour cause, ce décor dangereux est le lieu d'une nurserie qui ne rassurerait que peu de mères du règne animal ! C'est pourtant l'endroit choisi par les étagnes, les femelles bouquetins, pour mettre au monde leur progéniture durant le mois de juin et pour les élever durant tout l'été. Quel spectacle que celui des jeunes cabris rassemblés en petites troupes batifolant et jouant sur des falaises meurtrières, sous l’œil apaisé de leurs mères ! Ici, ces solides grimpeurs en herbe auront peu à craindre des prédateurs.