Boucle du Lac de l'Étroit et alpages des Grandes Baraques
Méandres herbeux, aulnées vertes, anciennes bergeries ou encore alpages de la montagne de l'Arc : différentes ambiances se succèdent tout au long de cet itinéraire, donnant au visiteur la sensation d’un voyage varié. Ouvrez l'œil si vous souhaitez apercevoir le chamois, la gélinotte des bois ou même le tétras-lyre !
Description
Depuis le parking de Pont Baudin, remonter l’allée des mélèzes. Au bout, prendre à droite direction Lac de l’Étroit. Traverser le site du Palais de la Mine. Rester bien à flanc, ne pas suivre les sentiers qui montent ou descendent de part et d’autre. Au bout, suivre « Lac de l’Étroit » et entrer dans la forêt d’épicéas. Suivre ces panneaux jusqu’au lac en question. Monter ainsi jusqu’à la limite supérieure de la forêt de résineux, traverser une forêt d’aulnes verts, puis arriver à l’alpage de l’Arc avec les grandes baraques. Suivre le chemin qui monte sur la crête de la montagne de l’Arc avant de redescendre sur le lac de l’Étroit. Le retour se fait par le sentier qui descend en direction du nord, sur la droite. Sur la piste forestière, tourner à droite et continuer jusqu’à Pont Baudin.
- Départ : Parking de Pont Baudin, Peisey-Nancroix
- Arrivée : Parking de Pont Baudin, Peisey-Nancroix
- Communes traversées : PEISEY-NANCROIX
Profil altimétrique
Recommandations
Le sentier de descente est raide. Arrivés au lac, les randonneurs aux genoux fragiles préféreront revenir sur leurs pas.
Lieux de renseignement
Point info - Accueil de Peisey
Maison de Peisey<br>Peisey<br>73210 Peisey-Vallandry,
http://www.peisey-vallandry.com
info@peisey-vallandry.com
04 79 07 88 67
- une centrale de réservation d'hébergement,
- inscription à certaines animations et activités,
- accès wifi payant,
- photocopies, impression et numérisation de doc, envoi de documents par mail,
- vente de permis de pêche, objets promotionnels, DVD et éditions locales, topo rando...
- réservation des courts de tennis,
- point petites annonces.
Ouverture:
Du 01/07 au 02/09/2017, tous les jours.
Du lundi au vendredi : 9:00 / 13:00 & 14:30 / 18:30
Samedi : 9:00 / 13:00 - 15:00 / 19:00
Dimanche : 10:00 / 12:00 - 16:00 / 19:00.
Du 04/09 au 15/12/2017.
Fermé samedi et dimanche.
09:00 / 12:00 & 13:30 / 17:30.
Du 16/12/2017 au 22/04/2018, tous les jours.
09:00 / 12:00 & 14:30 / 18:30.
Modes de paiement:
Chèque, Espèces
Services:
Animaux acceptés, Vente de cartes de pêche, Accès Internet Wifi
Accès:
Etablissement situé à côté de la place de Roscanvel, entre la salle polyvalente et la poste de Peisey-Nancroix.
Fiche mise à jour par Office de Tourisme de Peisey Vallandry le 20/09/2017
Point info Vanoise du refuge-porte de Rosuel
Refuge-porte de Rosuel<br>73210 Peisey-Nancroix,
hotesse.rosuel@vanoise-parcnational.fr
04 79 06 48 87
Ouverture:
Du 24/06 au 30/08/2017 de 9h30 à 18h30.
Lundi, mardi, mercredi, jeudi et samedi :9h-13h/14h-18h30
Vendredi : 11h-13h/14h-18h
Dimanche : 9h30 à 13h et 14h à 18h30.
Accès:
Au rez-de-chaussée du refuge-porte de Rosuel
Fiche mise à jour par Parc National de la Vanoise le 19/06/2017
Accès routiers et parkings
Depuis la route N90, prendre la route D87 en direction de Landry, continuer sur cette route, traverser Landry, Peisey, Moulin, Nancroix, puis arriver à Pont Baudin. Se garer sur le parking du fond sur votre droite, à l'endroit où la route fait un coude.
Stationnement :
Accessibilité
En savoir plus
Les 10 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le Palet de la Mine et l'allée des mélèzes
Site historique illustrant le passé minier de la commune. Découvert en 1644, le filon de galène (sulfure de plomb argentifère) fut exploité jusqu'en 1866. Une allée de mélèzes mène à l'ancienne Ecole Française des Mines qui siégea ici de 1802 à 1814. Les traits de scie qui marquent ses arbres datent de 1891/1892. Ce sont les vestiges d'un acte de vengeance de personnes condamnées pour coupe sauvage de bois.
- Histoire
Le Palais de la Mine et l'allée des mélèzes
Site historique illustrant le passé minier de la commune. Découvert en 1644, le filon de galène (sulfure de plomb argentifère) fut exploité jusqu'en 1866. Une allée de mélèzes mène à l'ancienne Ecole Française des Mines qui siégea ici de 1802 à 1814. Les traits de scie qui marquent ses arbres datent de 1891/1892. Ce sont les vestiges d'un acte de vengeance de personnes condamnées pour coupe sauvage de bois. - Flore
L'aulnaie verte
Localement appelé arcosse, l'aulne vert a la particularité de plier sous le poids de la neige grâce à l'extrême souplesse de ses branches. L'aulnaie verte occupe ainsi les terrains les plus avalancheux. Dense et quasiment impénétrable, elle constitue un abri pour de nombreux oiseaux et mammifères. Autrefois, elle était défrichée par les éleveurs, ce qui leur permettait de gagner de la surface en alpage et de se fournir en bois de chauffage.
- Pastoralisme
Les bergeries des grandes baraques et l'Alpage de la montagne de l'Arc
Jusque dans les années 1980, l’alpage était laitier. Les deux halles destinées à accueillir les bêtes sont encore visibles. Jadis, il s'agissait d’une montagne « à fruit commun ». Plusieurs troupeaux étaient rassemblés et gérés de manière communautaire. Une équipe assurait le gardiennage, la traite et la confection du fromage sur l'alpage. Aujourd’hui, quelques vaches non laitières pâturent encore mais elles ne sont plus gardées.
- Faune
Chamois
De 22 à 40 kg, ce sont les plus petits caprinés sauvages des Alpes. Adaptés à la progression sur rochers et sur neige, leurs sabots possèdent deux doigts séparés et orientables, reliés par une cloison interdigitale. Vers la fin du XXème siècle, le chamois avait presque disparu du massif de Bellecote, mais cinq individus ont été réintroduits en 1992. La population est aujourd'hui conséquente, elle a bénéficié d'un arrêt temporaire de la chasse et d'une recolonisation naturelle.
- Point de vue
Un 360° depuis la crête de la montagne de l'Arc
Au bout de la montée, admirez le panorama ! Vous voyez au Nord-Ouest, la Pierra Menta (2714 m), avec son énorme éperon carré. Au nord, le versant italien du Mont-Blanc (4809 m). Sur le versant opposé de la vallée du Ponturin prédomine l’Aiguille grive (2732 m), l’Aiguille rouge (3227 m), le Mont Pourri (3423 m). Et sur votre versant vous apercevez l’Alliet (3109 m), toute la face Nord de Bellecôte (3417 m) et la pointe de Friolin (2678 m).
- Géologie
La pointe du Friolin et sa face accidentée
Entre 1982 et 1984, la chute d'un pan entier de la montagne de Friolin mobilisa 10 millions de mètres cubes dont les deux tiers en quelques mois. La municipalité fut alors contrainte d'engager un suivi avec l'appui de géologues. Leurs études ont montré que cet effondrement serait dû à la présence de roches souterraines solubles: le cristal anhydre de sulfate de calcium encore appelé anhydrite et qui donne du gypse par réhydratation lorsqu’il affleure en surface.
- Lac
Lac de l'Etroit
Comme une récompense de vos efforts, ce charmant lac aux eaux turquoises ne se dévoile qu'à l'issue de la montée. Il doit son origine à une dépression creusée par un glacier ainsi qu'aux dépôts morainiques engendrés par leur retrait. De nombreux blocs rocheux font de cet endroit un emplacement idéal pour une pause repas (mais pensez à redescendre vos déchets).
- Faune
Le tétras-lyre
Le tétras-lyre ou "petit coq de bruyère" occupe la limite supérieure des forêts de montagne. Au printemps, les mâles regroupés en arènes avant l'aube roucoulent, chuintent et déploient leur queue en forme de lyre. Fortement impactés par le développement des stations de ski, leur habitat a été réduit au bénéfice des pistes. En hiver, ils passent 90% de leur temps au repos, blottis dans un tunnel creusé dans la neige, le moindre dérangement peut menacer leur survie.
- Faune
La gélinotte des bois
La gélinotte des bois est un galliforme rare en Vanoise. Cette espèce affectionne particulièrement les forêts mixtes de Peisey-Nancroix à l'étage montagnard. Elle est extrêmement discrète, y compris d'un point de vue vocal, le mâle émettant de petits sifflements aigus. la Gélinotte des bois est sédentaire. Pour pallier à la rigueur du climat hivernal et éviter le froid, elle s'enfonce dans la neige à l'image du Lagopède alpin ou du Tétras-lyre.