Grand Tour de Tarentaise : du refuge de La Valette vers le Refuge des Lacs Merlet (GTT19-A)
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Grand Tour de Tarentaise : traversée de la Vanoise de refuge en refuge
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Grand Tour de Tarentaise : du refuge de La Valette vers le Refuge des Lacs Merlet (GTT19-A)
PRALOGNAN-LA-VANOISE

6. Grand Tour de Tarentaise : du refuge de La Valette vers le Refuge des Lacs Merlet (GTT19-A)

Géologie
Lac et glacier
Point de vue
Refuge
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Une belle descente sans difficulté, entre les glaciers de la Vanoise et les gypses du Petit Mont Blanc.

L'accès au col du Mône se fait sur un sentier parfaitement tracé. Vous évoluez ensuite sur les contreforts du Petit Mont Blanc qui doit son nom à la couleur pâle de son plateau sommital. Dans ce désert minéral, les espaces boisés côtoient des alpages fleuris. Cette mosaïque de paysages abrite une biodiversité remarquable, ce qui lui vaut le statut de protection de réserve biologique. Frangées de pelouses voluptueuses, les eaux bleutées des Lacs Merlet incitent à une heureuse contemplation. 


Description

Suivre le sentier qui fait de nombreux lacets en aval du refuge. Ce balcon, 1000 mètres au-dessus de la vallée et face au Petit Mont Blanc, offre un panorama exceptionnel.

Le sentier arrive sur un large replat où se trouve le chalet des Nants. Ne pas descendre mais suivre le sentier qui reste à flanc de montagne. Il contourne un éperon rocheux puis traverse le ruisseau de Ferrandes. La descente est progressive jusqu'au plan des Bôs, puis en direction de Montaimont.

A 1900 mètres d'altitude, rester sur la gauche pour traverser le torrent et rejoindre le refuge du Roc de la Pêche.  
A partir du refuge, redescendre quelques centaines de mètres par la piste. Bifurquer à gauche pour suivre le sentier qui amorce une longue traversée ascendante et, après quelques lacets sur le contrefort du Petit Mont Blanc, accède au col du Mône (2533m).

Descendre le versant ouest du col. Le sentier fait une traversée jusqu'au col des Saulces puis poursuit vers le lac Blanc, et descend plus nettement à travers les alpages pour rejoindre le chalet de la Grande Val en 45 minutes.

Traverser le torrent puis remonter le talus pour rejoindre le sentier qui traverse les prairies du versant est, et atteindre le refuge des lacs Merlet en 35 minutes.

Variante :
L'itinéraire peut également débuter du Refuge du Roc de la Pêche.

  • Départ : Refuge de la Valette
  • Arrivée : Refuge des Lacs Merlet
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE et SAINT-BON-TARENTAISE

Profil altimétrique


Recommandations

Il faut éviter l'ascension du petit Mont Blanc par temps de pluie : le gypse devient glissant.


En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Transport

Train jusqu'à Moûtiers, puis autocar jusqu'à Pralognan-la-Vanoise puis navette jusqu'au parking du Pont de la Pêche dans la vallée des Prioux.


Accès routiers et parkings

Il est conseillé de rejoindre l'itinéraire par la vallée des Prioux, au niveau du refuge du Roc de la Pêche.

Stationnement :

Pont de la Pêche au Prioux

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Refuge

    Le refuge de la Valette

    Le refuge de la Valette est composé de 3 chalets « Chaloin », du nom de l'entreprise créatrice. Le Parc, à partir de 1968, a équipé 9 sites avec ce type de construction. Avec un minimum de préparation (création sur place de longrines ou d'un socle en parpaings de béton), le refuge était construit en 3 semaines (poêle, vaisselle et couvertures compris !) Au sud-est du refuge de la Valette, en contrebas du pic de la Vieille Femme, vous pouvez observer les ruines de l'ancien refuge. Il date de 1899. Dès le premier hiver, sa toiture a été emportée par la tourmente. Son ouverture a lieu à la fin de l'été 1900. Ce refuge comportait quatre pièces : au rez-de-chaussée, une pièce pour le gardien et une écurie pour les mulets et, à l'étage, deux pièces munies de lits de camp, réservées aux touristes.
  • Faune

    Le lagopède alpin

    Le lagopède alpin ou « perdrix des neige » (Lagopus mutus) est un cousin germain du lagopède d'Écosse, emblème d'une marque renommée de whisky ! Il est inféodé aux pelouses rases, moraines et pentes rocheuses. Lors de la fin de la dernière glaciation (- 10000 ans environ), il s'est réfugié en altitude pour conserver les conditions de vie lui convenant. Cette espèce est un as du camouflage. D'un plumage estival brun-gris, il mue et se dote en hiver d'un plumage entièrement blanc. 
  • Glacier

    Calotte glaciaire

    En levant la tête, vous pouvez admirer le bord de la calotte glaciaire des glaciers de la Vanoise. Longue d'environ 13 km, il s'agit de la plus grande calotte glaciaire d'Europe continentale. Elle se présente sous la forme d'une succession de plusieurs dômes et culmine au dôme de l'Arpont à 3599 m. Cette immense étendue de glace fut surnommée « désert blanc » ou « petit arctique » par Roger Frison-Roche. De nombreux torrents s'écoulent à partir de cette calotte. Ils sont désignés par le terme « Nants » et sont visibles dans le cirque du même nom.
  • Faune

    Des places de chant

    Durant la saison des amours, les mâles de tétras-lyre paradent en livrée noire, rehaussée par ses caroncules rouges et ses plumes caudales en forme de lyre. Sur une « place de chant », les mâles vont chercher à s'impressionner et à attirer les poules. Les poules observent aux alentours, perchées ou au sol. Le chant est une succession de strophes composées de roucoulements puis d'un chuintement. Il se fait entendre ici de fin avril à fin mai.
  • Faune

    Le cincle plongeur

    Au bord du ruisseau, on entend un « zit » bref et strident. Un oiseau de la taille d'un merle, marron et blanc file au-dessus de l'eau comme une flèche. Le cincle plongeur (Cinclus cinclus) est un indicateur de la bonne qualité de l'eau. Il aime les torrents de montagne à l'eau pure où il trouve sa nourriture : larves d'insectes, mollusques ou œufs de poisson qu'il attrape en plongeant sous l'eau. Très à l'aise dans les torrents, il peut nager à la surface ou courir au fond de la rivière, même à contre courant ! C'est un oiseau très vif, qui défend activement « son » tronçon de torrent.
  • Faune

    Il aime bien les hommes

    Cet oiseau commun en Vanoise, présente un plumage noir, une tête grise, la queue et le ventre rouge. Oiseau vif et nerveux, il agite souvent sa queue de façon saccadée. Au printemps, le rouge-queue noir chante continuellement depuis le faîte d'une toiture ou d'un piquet de clôture. Le chant conjugué à sa posture et son balancement de queue indiquent clairement aux autres mâles : « propriété privée, défense d'entrer ! ». Son chant, ponctué de cliquètements plus secs, est facilement reconnaissable.
  • Petit patrimoine

    À four très chaud, et cuire longtemps

    À côté du refuge du Roc de la Pêche, on observe les vestiges d'un four à chaux. Pour obtenir le produit final : la « chaux éteinte », il faut « cuire » du calcaire à plus de 1000°C. On obtient ainsi de l'oxyde de calcium, aussi appelé « chaux vive » à laquelle on additionne de l'eau. Ce matériau sert de mortier pour la construction ou pour crépir les bâtiments. En alpage, les constructions sont construites généralement en pierres sèches (sans mortier) ou liées avec de la terre.
  • Géologie

    Le col du Mône

    Le col du Mône se situe sur une ligne de faille qui sépare deux formations géologiques différentes : le roc du Mône, formation de calcaires et dolomies du Jurassique dont la série stratigraphique est inversée, et le Petit Mont-Blanc, formé de gypse, une roche très blanche. Sur le roc du Mône, les roches sont de couleur plutôt grise, en couches, avec une couche rougeâtre de bauxite, roche riche en aluminium et en oxyde de fer. Le Petit Mont-Blanc présente quant à lui un paysage lunaire avec ses roches blanches et globulaires.
  • Histoire

    L'étymologie de Courchevel

    L'origine du nom de Courchevel est issue du terroir local et des pratiques agropastorales. Ainsi au printemps, lors de la transhumance des troupeaux de vaches tarines en altitude, à l'étage des montagnettes, entre 1500 et 1800 m d'altitude, les bergers avaient interdiction de faire stationner les veaux sur les bandes de terre où poussait une herbe verte et drue, appétissante mais capable de couper la langue des veaux, voire de « l'écorcher ». D'où la dénomination du lieu, « écortzevé » en patois saint-bonnais qui, au fil des siècles et avec la transmission orale, est devenue « cortzevé » puis « corchevé », « corchevel » et enfin « courchevel ». Au XIXe siècle, les cartes mentionnent le lieu-dit « Les chalets de Corchevel », aujourd'hui « Courchevel 1550 ». Le nom de Courchevel se fixe définitivement au début du XXe siècle.
  • Pastoralisme

    L'alpage des Avals : confidence d'un ver de terre

    Je suis le ver rouge, le lombric du compost : je digère le petit lait issu de la fabrication du fromage par « lombricompostage ». J'ai besoin d'un lieu de vie sombre, humide et bien aéré. C'est pourquoi le compost est ici protégé par des bâches opaques qui laissent passer l'air. L'exploitant l'arrose régulièrement avec le petit lait. Pour me déplacer et me nourrir, je creuse des galeries. Cela facilite la circulation du liquide, contribue au brassage et à l'aération de la terre. L'oxygène ainsi disponible permet aux bactéries de dégrader les matières organiques qui composent le petit lait.