Le refuge de Péclet-Polset et le Lac Blanc : incursion paisible au cœur de la Vanoise
PRALOGNAN-LA-VANOISE

Le refuge de Péclet-Polset et le Lac Blanc : incursion paisible au cœur de la Vanoise

Faune
Lac et glacier
Point de vue
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Une belle exploration à la journée au cœur du Parc national de la Vanoise. Vous pourrez vous asseoir sur les berges tranquilles du Lac Blanc et profiter d'une vue spectaculaire sur le glacier de Gébroulaz ou encore les dômes de la Vanoise et de Peclet Polset.

En remontant la vallée de Chavière, le sentier serpente dans les pâturages où s'épanouit une flore sauvage remarquable. En prenant le temps, on peut apercevoir les marmottes évoluant paisiblement dans leur environnement naturel. Et avec un peu de chance, quelques hardes de bouquetins ! Au refuge de Péclet-Polset, l'environnement se fait déjà plus alpin. La randonnée s'achève au lac Blanc, tout près des glaciers. D'ici, on admire un panorama sensationnel face au col du Soufre, la Pointe de l'Observatoire ou encore la Pointe du Râteau. 


Description

Se garer au parking du Pont de la Pêche. À hauteur des panneaux d'informations du Parc National, emprunter la piste carrossable de gauche,  direction « Montaimont ». Après le hameau de Montaimont, traverser le Doron de Chavière pour rejoindre le refuge du Roc de la Pêche, puis suivre « Refuge de Péclet-Polset » par la piste carrossable qui mène au refuge. Contourner le refuge par la droite et poursuivre par le sentier jusqu'au lac Blanc. Pour le retour, suivre le même chemin en sens inverse.
  • Départ : Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise
  • Arrivée : Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE

Profil altimétrique


Recommandations

Attention la pratique du VTT est autorisée uniquement jusqu'au refuge de Péclet-Polset et uniquement sur la piste carrossable. Le sentier après le refuge est inaccessible au cheval (passage en rocher nu et micro falaise). L'itinéraire passe dans le cœur du Parc national, votre chien doit rester à la maison ou sous la garde d'une personne de confiance.

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Maison du Parc national de la Vanoise - Pralognan

Maison de la Vanoise, Avenue Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise

https://www.vanoise-parcnational.frinfo.pralognan@vanoise-parcnational.fr04 79 08 71 49

Transport

Desserte ferroviaire jusque Moûtiers. Renseignements : www.voyages-sncf.com  
Puis transport en autocar jusqu'à Pralognan-village. Renseignements :www.transavoie.com
 En juillet-août, une navette circule entre Pralognan centre et le parking du Pont de la Pêche.
 Renseignements : www.pralognan.com

Accès routiers et parkings

RD 915 jusqu'à Pralognan-la-Vanoise. Passer devant la flamme olympique à l'entrée du village, puis suivre la route communale à droite, juste avant la piscine municipale, jusqu'au parking du Pont de la Pêche (environ 5 km)

Stationnement :

Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Une timide imitatrice

    À proximité des ruisseaux vit un oiseau aux mœurs très discrètes : la rousserolle verderolle. Son plumage brun fauve dessus et beige jaunâtre sur le dessous, conjugué à son habitude de sautiller sous les frondaisons, en font un oiseau difficile à observer. Par contre, grâce à son chant (pot pourri d'autres oiseaux), on peut facilement la détecter. Elle n'est présente en Vanoise que l'été car c'est un oiseau insectivore et migrateur, qui se nourrit principalement de diptères (mouches) et de quelques araignées.
  • Faune

    Mouchet !

    L'accenteur mouchet affectionne la végétation dense. Il présente un dos brun rayé, avec une calotte gris bleuté sur la tête. Tôt le matin, le mâle se perche ostensiblement sur les arbres pour lancer son gazouillis roulé. Sinon, cet oiseau se tient sous le couvert de la végétation. En été, il se nourrit de baies, de graines et d'insectes capturés au sol. Ses œufs présentent une couleur turquoise, dans un nid souvent très camouflé. 
  • Pastoralisme

    Une communauté avant l'heure

    Alpage communautaire depuis 1921, Montaimont comprend plusieurs bâtiments : deux habitations pour l'estive, une cabane des gardes-moniteurs du Parc national, qui fut une cave à sérac (fromage frais fabriqué à partir du petit-lait résultant de la fabrication du beaufort, à déguster avec de la confiture), et de plusieurs halles (écuries) dont l'une héberge des cochons. La gestion de ce fruit commun est allouée à 36 actionnaires, habitants de Pralognan. Vaches, chèvres et cochons exploitaient cet espace de 537 ha. Actuellement, seule une dizaine de vaches y pâturent.
  • Faune

    Le tétras-lyre

    Petits épicéas, genévriers, landes à myrtilles et rhododendrons… vous êtes dans le paradis du Tétras-Lyre ! Cette mosaïque de végétation constitue une zone de reproduction et d’alimentation indispensable à la survie du « petit coq de bruyère ». C'est un oiseau emblématique de la montagne, une espèce relique des époques glaciaires. Très discrète, grâce à son plumage brun homochromique, la femelle reste très difficile à repérer. Avec son plumage noir et sa queue en forme de lyre à laquelle il doit son nom, le mâle l'est beaucoup moins. Surtout de fin avril à mai, lorsque les coqs se livrent dès le lever du jour à des parades nuptiales spectaculaires. Sur une « place de chant », les mâles alternent des phases de combat et des moments d'intimidation faits de roucoulements et de chuintement puissants. Ces démonstrations sont destinées à attirer les poules qui les observent à proximité, perchées ou au sol. En hiver, les tétras-lyre passent 90% de leur temps au repos, blottis dans un tunnel creusé dans la neige. Restez bien sur les sentiers car le moindre dérangement peut menacer leur survie. Impacté par le développement des stations de ski, l’habitat du tétras-lyre a été fortement réduit. L’oiseau a vu ses effectifs chuter dans toutes les Alpes.
  • Faune

    Le cincle plongeur

    Au bord du ruisseau, on entend un « zit » bref et strident. Un oiseau de la taille d'un merle, marron et blanc file au-dessus de l'eau comme une flèche. Le cincle plongeur (Cinclus cinclus) est un indicateur de la bonne qualité de l'eau. Il aime les torrents de montagne à l'eau pure où il trouve sa nourriture : larves d'insectes, mollusques ou œufs de poisson qu'il attrape en plongeant sous l'eau. Très à l'aise dans les torrents, il peut nager à la surface ou courir au fond de la rivière, même à contre courant ! C'est un oiseau très vif, qui défend activement « son » tronçon de torrent.
  • Faune

    Le rougequeue noir

    Commun en Vanoise, le rougequeue noir (Phoenicurus ochruros) présente un plumage noir, une tête grise, la queue et le ventre rouge.  Il aime les vieux bâtiments où il peut faire son nid. Oiseau vif et nerveux, il agite souvent sa queue de façon saccadée. Au printemps, le rougequeue noir chante continuellement depuis le faîte d'une toiture ou d'un piquet de clôture. Son chant est assez simple et peut faire penser à du papier que l'on froisse. 
  • Petit patrimoine

    À four très chaud, et cuire longtemps

    À côté du refuge du Roc de la Pêche, on observe les vestiges d'un four à chaux. Pour obtenir le produit final : la « chaux éteinte », il faut « cuire » du calcaire à plus de 1000°C. On obtient ainsi de l'oxyde de calcium, aussi appelé « chaux vive » à laquelle on additionne de l'eau. Ce matériau sert de mortier pour la construction ou pour crépir les bâtiments. En alpage, les constructions sont construites généralement en pierres sèches (sans mortier) ou liées avec de la terre.
  • Faune

    Sur les mottes

    Présent en Vanoise à la belle saison, car insectivore, le traquet motteux passe son hiver en Afrique. Il affectionne les prairies présentant des murets ou des tas d'épierrement. Le plumage nuptial du mâle est très contrasté : masque noir sur la tête, « T » inversé noir sur la queue, ventre blanc et ailes foncées. La femelle lui ressemble, mais en moins contrastée. Il chante depuis ses perchoirs favoris : rochers, sommets de tiges de gentiane jaune ou de rumex des Alpes. 
  • Flore

    À boire avec modération ou pas du tout !

    La gentiane jaune. Les pentes de la Motte se parent de gentianes jaunes (Gentiana lutea). Cette plante, délaissée pour son amertume par les vaches, était traditionnellement piochée fin septembre pour ses propriétés digestives. Il faut 80 kg de racines pour obtenir par distillation un litre d'alcool à 55-60° d'alcool.  Ne pas confondre avec le vératre blanc (Veratrum album), qui lui est très toxique ! Le vératre a des feuilles alternes, alors que les feuilles opposées de la gentiane jaune forment « comme une coupe dans laquelle on peut boire ».
  • Faune

    Le monticule de roche

    Sur les versants abrupts, secs et rocheux vit le monticole des roches. Cet oiseau insectivore et consommateur de petits lézards passe l'hiver dans le sud du Sahara. Inimitable, le mâle monticole des roches présente un ventre et une queue rouille, un dos brun et la tête grise presque bleue. La femelle et les juvéniles présentent une livrée brunâtre barrée de sombre. Son chant, mélodieux, est composé de phrases courtes avec des notes flûtées et liées.