Lac Blanc du refuge de Péclet-Polset
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Lac Blanc du refuge de Péclet-Polset
PRALOGNAN-LA-VANOISE

Lac Blanc du refuge de Péclet-Polset

Faune
Lac et glacier
Point de vue
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Sentier à la journée, le long de la vallée de Chavière

En remontant la vallée de Chavière, je suis rapidement immergé dans un paysage de prairies, j'apprécie la beauté de la flore et en profite pour observer quelques familles de marmottes, silencieux, allongé dans l'herbe. Au refuge de Péclet-Polset, je me retrouve dans un contexte plus alpin où la roche s'érige en maître, fruit d'un arrangement « carambolesque ». La fin de la promenade est enfin marquée par l'écrin bleu-vert du lac Blanc, ambiance propre à la contemplation et la méditation. Du lac, le panorama me coupe le souffle, le col du Soufre face à moi, les pointes de l'Observatoire et du Râteau de l'autre côté. Si la chance vous sourit, comme pour moi ce jour-là, les bouquetins pourront se montrer. Ne soyez pas étonnés d'en voir quelques uns parés de boucles colorées aux oreilles et d'un collier : ceux-ci sont particulièrement étudiés ! »


Les 20 patrimoines à découvrir
Faune

Une timide imitatrice

À proximité des ruisseaux vit un oiseau aux mœurs très discrètes : la rousserolle verderolle. Son plumage brun fauve dessus et beige jaunâtre sur le dessous, conjugué à son habitude de sautiller sous les frondaisons, en font un oiseau difficile à observer. Par contre, grâce à son chant (pot pourri d'autres oiseaux), on peut facilement la détecter. Elle n'est présente en Vanoise que l'été car c'est un oiseau insectivore et migrateur, qui se nourrit principalement de diptères (mouches) et de quelques araignées.
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Faune

Mouchet !

L'accenteur mouchet affectionne la végétation dense. Il présente un dos brun rayé, avec une calotte gris bleuté sur la tête. Tôt le matin, le mâle se perche ostensiblement sur les arbres pour lancer son gazouillis roulé. Sinon, cet oiseau se tient sous le couvert de la végétation. En été, il se nourrit de baies, de graines et d'insectes capturés au sol. Ses œufs présentent une couleur turquoise, dans un nid souvent très camouflé. 
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Pastoralisme

Une communauté avant l'heure

Alpage communautaire depuis 1921, Montaimont comprend plusieurs bâtiments : deux habitations pour l'estive, une cabane des gardes-moniteurs du Parc national, qui fut une cave à sérac (fromage frais fabriqué à partir du petit-lait résultant de la fabrication du beaufort, à déguster avec de la confiture), et de plusieurs halles (écuries) dont l'une héberge des cochons. La gestion de ce fruit commun est allouée à 36 actionnaires, habitants de Pralognan. Vaches, chèvres et cochons exploitaient cet espace de 537 ha. Actuellement, seule une dizaine de vaches y pâturent.
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Faune

Des places de chant

Durant la saison des amours, les mâles de tétras-lyre paradent en livrée noire, rehaussée par ses caroncules rouges et ses plumes caudales en forme de lyre. Sur une « place de chant », les mâles vont chercher à s'impressionner et à attirer les poules. Les poules observent aux alentours, perchées ou au sol. Le chant est une succession de strophes composées de roucoulements puis d'un chuintement. Il se fait entendre ici de fin avril à fin mai.
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Faune

Au-dessus, sur et sous l'eau

Le cincle plongeur est un petit oiseau  brun et noir avec un plastron blanc, qui vit toute l'année au bord des cours d'eau, comme le doron de Chavière. Il se nourrit de larves d'insectes, de mollusques ou d’œufs de poisson qu'il attrape en plongeant sous l'eau. Ce petit oiseau a la particularité de plonger, nager et même marcher au fond de l'eau !  C'est un oiseau très vif, qui défend activement « son » tronçon de torrent.
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Faune

Il aime bien les hommes

Cet oiseau commun en Vanoise, présente un plumage noir, une tête grise, la queue et le ventre rouge. Oiseau vif et nerveux, il agite souvent sa queue de façon saccadée. Au printemps, le rouge-queue noir chante continuellement depuis le faîte d'une toiture ou d'un piquet de clôture. Le chant conjugué à sa posture et son balancement de queue indiquent clairement aux autres mâles : « propriété privée, défense d'entrer ! ». Son chant, ponctué de cliquètements plus secs, est facilement reconnaissable.
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Petit patrimoine

À four très chaud, et cuire longtemps

À côté du refuge du Roc de la Pêche, on observe les vestiges d'un four à chaux. Pour obtenir le produit final : la « chaux éteinte », il faut « cuire » du calcaire à plus de 1000°C. On obtient ainsi de l'oxyde de calcium, aussi appelé « chaux vive » à laquelle on additionne de l'eau. Ce matériau sert de mortier pour la construction ou pour crépir les bâtiments. En alpage, les constructions sont construites généralement en pierres sèches (sans mortier) ou liées avec de la terre.
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Faune

Sur les mottes

Présent en Vanoise à la belle saison, car insectivore, le traquet motteux passe son hiver en Afrique. Il affectionne les prairies présentant des murets ou des tas d'épierrement. Le plumage nuptial du mâle est très contrasté : masque noir sur la tête, « T » inversé noir sur la queue, ventre blanc et ailes foncées. La femelle lui ressemble, mais en moins contrastée. Il chante depuis ses perchoirs favoris : rochers, sommets de tiges de gentiane jaune ou de rumex des Alpes. 
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Flore

À boire avec modération ou pas du tout !

La gentiane jaune. Les pentes de la Motte se parent de gentianes jaunes (Gentiana lutea). Cette plante, délaissée pour son amertume par les vaches, était traditionnellement piochée fin septembre pour ses propriétés digestives. Il faut 80 kg de racines pour obtenir par distillation un litre d'alcool à 55-60° d'alcool.  Ne pas confondre avec le vératre blanc (Veratrum album), qui lui est très toxique ! Le vératre a des feuilles alternes, alors que les feuilles opposées de la gentiane jaune forment « comme une coupe dans laquelle on peut boire ».
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Pastoralisme

"Lo tsa pentu"

Chapendu signifie : le pré en pente « lo tsa pentu ». La cave à fromage a été restaurée en 2014 et va servir à l'affinage des fromages de chèvre produites sur l'alpage par Sylvain Chevassu. Cet alpage, longtemps délaissé par le pâturage des vaches s'enfriche naturellement, notamment par les aulnes. Les vaches délaisseraient les végétaux plus ligneux, alors que les chèvres en raffolent !
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Faune

Le monticule de roche

Sur les versants abrupts, secs et rocheux vit le monticole des roches. Cet oiseau insectivore et consommateur de petits lézards passe l'hiver dans le sud du Sahara. Inimitable, le mâle monticole des roches présente un ventre et une queue rouille, un dos brun et la tête grise presque bleue. La femelle et les juvéniles présentent une livrée brunâtre barrée de sombre. Son chant, mélodieux, est composé de phrases courtes avec des notes flûtées et liées.
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Pastoralisme

L'alpage de Ritort

Je vous conseille un détour à l'alpage de Ritort pour une visite et dégustation de fromage. Tous les ans, de début juin à fin septembre, une famille d'agriculteurs et ses ouvriers s'installent au chalet d'alpage de Ritort. L'agriculteur fabrique, avec beaucoup de travail et de soin, 4 à 5 meules de beaufort par jour, selon une recette ancestrale. La traite se fait 2 fois par jour. Dès la 1e traite du matin, il revient à la fromagerie et commence la fabrication de son fromage : caillage, décaillage, brassage, cuisson… La recette résulte d’un savoir-faire traditionnel perpétué par l'alpagiste. Cette 1e fabrication du matin lui permet de produire 2 meules de beaufort et, avec le petit-lait qui reste, de se lancer aussi dans la production de sérac, un fromage frais, un peu comme le brocciu corse ou la ricotta italienne, délicieux avec une salade ! Cet alpage se situe dans la zone AOP Beaufort d'alpage.
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Architecture

Ritort

Le bâtiment principal de l'alpage de Ritort comporte deux parties accolées présentant deux toitures différentes. Ici, pas de lauzes. Traditionnellement ce sont les ancelles (tuiles de bois fendu) qui sont utilisées. Sont rajoutées quelques lauzes par-dessus pour éviter que le vent ne les arrachent. À Ritort, la partie aval du bâtiment servant de fromagerie possède un toit de tôle qui a été restauré en 1997, à l'identique de ce qui existait avant. L'habitation attenante possède quant à elle une toiture traditionnelle mixte ancelles-lauzes.
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Architecture

L'arbé

Un « arbé » est une cabane à toit amovible sur un soubassement en pierres. Utilisé uniquement en été et regroupé, il forme des camps itinérants, permettant de suivre les vaches laitières. À chaque « tramée » (changement d'arbé), les bergers déplaçaient chaudron et ustensiles, planches et toiles pour le toit. Plus tard, les tôles et les bâches remplacèrent les planches et les toiles. Ces abris, qui ont vu le jour au Moyen Âge, sont très présents dans la vallée de Chavière.
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Faune

Comme son chant

Le pipit spioncelle est un passereau typique des pelouses alpines. D'un plumage plutôt discret, avec un sourcil clair et deux bandes blanches sur les ailes, il se reconnaît surtout à son vol chanté. Il enchaîne ainsi des vols descendants chantés et ascendants muets. Le chant est une succession de « pit », rappelant son nom. Migrateur partiel, il passe l'hiver plus bas en altitude, près de zones humides, d'étangs. Il se nourrit de graines et d'invertébrés.
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Géologie

Comme une tarte tatin

Le refuge de Péclet-Polset se trouve sur un rognon rocheux. Il s'agit d'un verrou glaciaire. Lors de la formation des Alpes et des fortes contraintes des plaques tectoniques, la succession des couches géologiques s'est complètement inversée : les strates géologiques les plus anciennes se retrouvent au-dessus des strates les plus récentes, à l'inverse d'une succession normale.
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Faune

Le « moineau » des montagnes

La niverolle alpine vit en altitude toute l'année, dans les prairies et pelouses alpines. Cette cousine du moineau domestique est reconnaissable entre tous, car elle est le plus gros des petits oiseaux présents en hiver à ces altitudes. Dès la fin août, les niverolles alpines se regroupent en bandes. Peu farouches, elles côtoient l'homme sur les restaurants d'altitude en hiver, mais aussi les chalets et refuges pour y nicher.
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Géologie

Un caillou ?!

À proximité du lac Blanc, on peut voir des calcaires vermiculés, datant du Trias (- 252 millions d'années à - 201 millions d'années). Ces roches d'apparence plutôt jaunâtre sont parcourues de traces bleutées. Ce sont les traces fossiles de terriers de vers marins. 
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Lac

J'ai des pertes, mais je me contiens

Le lac blanc s'est formé grâce aux eaux de fonte du glacier de Gébroulaz. Il est intéressant de noter qu'au XVIIIe siècle, en plein Petit Âge glaciaire, le lac blanc n'existait pas encore, le glacier de Gébroulaz avait alors une plus grande surface. L'eau quitte le lac par une « perte » en bord de rive. Le réseau hydrographique devient temporairement souterrain dans la roche calcaire, pour réapparaître plus en aval par une résurgence. 
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Faune

Des cousins à la corneille

Dès l'étage alpin, parmi les groupes de chocards à bec jaune, le crave à bec rouge se fait entendre par son cri plus rauque un peu roulé. Cet as de la voltige, de la famille des corvidés, plus petit que la corneille noire, se distingue avec son plumage noir et un bec et des pattes rouges. Il niche dans les falaises et se nourrit de graines, de baies et d'invertébrés terrestres. C'est un oiseau social qui vit en couple ou en petits groupes.
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Description

Se garer au parking du Pont de la Pêche. À hauteur des panneaux d'informations du Parc national prendre la piste carrossable de gauche direction « Montaimont ». Après le hameau de Montaimont, traverser le doron de Chavière pour rejoindre le refuge du Roc de la Pêche, puis suivre « Refuge de Péclet-Polset » par la piste carrossable qui mène au refuge. Contourner le refuge par la droite et poursuivre par le sentier jusqu'au lac Blanc.
Pour le retour, faire le chemin en sens inverse.
  • Départ : Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise
  • Arrivée : Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE

Profil altimétrique


Recommandations

Attention la pratique du VTT est autorisée uniquement jusqu'au refuge de Péclet-Polset et uniquement sur la piste carrossable. Le sentier après le refuge est inaccessible au cheval (passage en rocher nu et micro falaise). L'itinéraire passe dans le cœur du Parc national, votre chien doit rester à la maison ou sous la garde d'une personne de confiance.

En coeur de parc
Le Parc national est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour

Lieux de renseignement

Point info Vanoise de Pralognan-la-Vanoise

Maison de la Vanoise - Avenue Chasseforêt<br>73710 Pralognan-la-Vanoise,

hotesse.pralognan@vanoise-parcnational.fr

04 79 08 71 49

Point d'information estival sur le parc national de la Vanoise.
Ouverture:
Du 12/06 au 23/06/2017, tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis de 9h à 19h.
Fermeture de 12h à 15h.

Du 25/06 au 29/09/2017, tous les jours de 9h à 19h.
Fermeture de 12h à 15h.

Fiche mise à jour par Parc National de la Vanoise le 19/06/2017
En savoir plus

Transport

Desserte ferroviaire jusque Moûtiers. Renseignements : www.voyages-sncf.com  
Puis transport en autocar jusqu'à Pralognan-village. Renseignements :www.transavoie.com
 En juillet-août, une navette circule entre Pralognan centre et le parking du Pont de la Pêche.
 Renseignements : www.pralognan.com

Accès routiers et parkings

RD 915 jusqu'à Pralognan-la-Vanoise. Passer devant la flamme olympique en entrée de village, puis suivre la route communale à droite juste avant la piscine municipale, jusqu'au parking du Pont de la pêche (environ 5 km)

Stationnement :

Parking du Pont de la Pêche, Pralognan-la-Vanoise