Sentier balcon de la Turra à la Loza : immersion au cœur de la Vanoise
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Sentier balcon de la Turra à la Loza : immersion au cœur de la Vanoise
VAL-CENIS

Sentier balcon de la Turra à la Loza : immersion au cœur de la Vanoise

Faune
Pastoralisme
Point de vue
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Un sentier bucolique et varié qui serpente à travers les bruyères colorées, puis progresse en balcon au pied de la majestueuse Dent Parrachée.
" Les promontoires que constituent la Turra d'Aussois et la Croix de la Loza ont toujours été pour moi des postes privilégiés pour observer les rapaces. On peut y admirer les aigles et gypaètes barbus s'élevant sans trop d’efforts en utilisant les courants ascendants. " Karine Moussiegt, garde-monitrice du Parc National de la Vanoise.

Description

Partir du parking de l'église de Sardières. Prendre le sentier au Nord-Est du village en direction du vallon et du torrent de Villeneuve. Laisser plusieurs sentiers partant sur la gauche et monter progressivement en forêt pour rejoindre et traverser le vallon de Villeneuve en direction de la Loza. Franchir la limite du cœur du Parc National vers 1980 m d'altitude et finir l'ascension en traversant les alpages vers la Croix de la Loza. Rejoindre alors le GR 5 et prendre la direction de la Turra d'Aussois en restant sur ce sentier balcon. Sous la Turra, quitter le GR 5 en prenant l'une des deux variantes possibles pour redescendre sur Aussois et la source de Fournette. Depuis cette dernière, prendre la direction du Monolithe puis du village de Sardières.
  • Départ : Parking de l'église de Sardières
  • Arrivée : Parking de l'église de Sardières
  • Communes traversées : VAL-CENIS et AUSSOIS

Profil altimétrique


Recommandations

L'itinéraire est long et croise plusieurs autres sentiers. Il est donc nécessaire de se munir de cartes et de bien préparer son cheminement avant de partir.
En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Bureau d'Information Tourisque Val Cenis Sollières

Musée d'Archéologie, 73500 Sollières-Sardières

https://www.valcenis.cominfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Point info Parc national de la Vanoise - Modane

Maison cantonale - Place sommeiller, 73500 Modane

https://www.vanoise-parcnational.fr04 79 62 30 54

Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Modane. Renseignements : www.voyages-sncf.com
Puis transport en autocar jusqu'à Sardière. Renseignements : www.transavoie.com
Proposition d'auto-stop organisé sur la vallée de Haute-Maurienne. Renseignements : www.rezopouce.fr

Accès routiers et parkings

Depuis Modane, prendre la route d'Aussois puis poursuivre vers Sollières-Sardières. Le parking est situé à côté de l'église au hameau de Sardières.

Stationnement :

Parking de l'église à Sardières

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Flore

    Bruyère des neiges

    La bruyère des neiges (Erica carnea) tient son nom de sa floraison précoce  rouges ou roses, "couleur chair" (mai-juin). C'est une plante protégée en Région Rhône-Alpes, très rare à l'échelle nationale mais commune en Maurienne. Sur l'itinéraire de la Loza, elle atteint des altitudes records dans les dernières landes juste sous la Croix. En début d'été pour peu qu'il ait fraîchement neigé vous pourrez cheminer dans une toile impressionniste.
  • Pastoralisme

    Croix de la Loza

    La Croix de La Loza culmine à 2377 m d'altitude au sommet d'un dôme herbeux parfaitement arrondi. De là un large panorama s'offre au randonneur puisque depuis cette proue orientée à l'est, il sera face à la Haute Vallée de la Maurienne : vue sur l'enfilade de la vallée, depuis Lanslebourg jusqu'à Bonneval-sur-Arc, bordée de sommets impressionnants. Mais là où le spectacle est le plus grandiose, c'est lorsque le regard se tourne vers le nord-ouest. Il peut alors scruter dans ses moindres détails la face sud de la dent Parrachée (3697 m) toute proche. Harmonie de formes rocheuses et de couleurs, on se sent tout petit.
  • Eau

    Galerie EDF

    Vers 2000 m d'altitude, dans le vallon de Villeneuve, une construction rectiligne indique la présence d'une galerie souterraine de 16,8 km de longueur conduisant depuis Entre-Deux-Eaux les eaux du Doron de Termignon et captant au passage tous les torrents du versant sud du massif de la Vanoise pour les déverser dans le barrage de Plan d'Aval, sur la commune voisine d'Aussois. Mise en service en août 1941, la prise d'eau du Doron de Termignon fait partie des milliers d'entre elles qu’EDF a installées dans les Alpes.
  • Flore

    Forêt d'adret

    Les forêts sèches occupent une place importante au sein du Parc national, surtout dans la vallée de la Maurienne, où se situent les versants sud de la Vanoise (les adrets). Les essences qui les composent sont le pin sylvestre, l'épicéa, le pin à crochets.
  • Flore

    Végétation couloir d'avalanche

    Dans le vallon de Villeneuve, on se trouve dans un environnement sauvage dominé par de grandes barres rocheuses en amont et une impression de forme d'entonnoir vers l'aval. La végétation constituée de pins à crochets rachitiques témoigne des pressions exercées par les avalanches.
  • Petit patrimoine

    Alpage de la Loza

    C'est un troupeau de moutons du village de Sollières qui a ses quartiers d'été sur l'alpage de la Loza. Depuis le retour du loup et pour favoriser le gardiennage, un chalet en bois a été construit et abrite le berger qui assure ainsi une présence quotidienne. Dominé par la Dent Parrachée, l'alpage de la Loza bénéficie d'un contrat entre l'éleveur, la chambre d'agriculture et le Parc pour mener des mesures agro-environnementales conciliant pastoralisme et protection d'espèces.
  • Faune

    L'aigle royal

    Si vous voulez observer un aigle royal (Aquila chrysaetos), il faut écouter les marmottes. Ces rongeurs constituent 80 % de son alimentation pendant l'été. Quant l'aigle apparaît dans le ciel, l'alerte est donnée par un seul cri strident et puissant. Les marmottes disparaissent alors dans leurs terriers : il ne vous reste plus qu'à scruter le ciel ! L’aigle royal compte parmi les espèces rares et protégées d' Europe. Sa grande taille (2,25 m d'envergure), sa coloration sombre et ses ailes rectangulaires permettent de l’identifier aisément. Aux heures chaudes de la journée,  il tournoie régulièrement dans les airs, profitant des courants ascendants pour s’élever. En vol, les pointes de ses ailes sont bien relevées, sa queue est en forme d'éventail. Grâce à son excellente vue, l'aigle royal scrute les environs à la recherche d’une marmotte, d'un lièvre ou autre rongeur. 
    Pour chasser, il va effectuer des accélérations proches du relief et attraper sa proie par surprise au détour d'un obstacle naturel. Le nid du rapace (appelé « aire »)  se situe souvent de l'autre côté de la vallée, dans une barre rocheuse, à une altitude inférieure au terrain de chasse pour que les proies soient faciles à ramener par gravité.
  • Géologie

    Roc des Corneilles

    À mi-chemin entre Loza et Turra, on découvre le roc des Corneilles, rocher en cargneule caractéristique bien pointu situé 200 m au-dessus du GR 5. Son originalité vient de ce qu'il est traversé d'une grosse brèche en forme de croissant d'où son surnom de « trou de la lune ». De là, on a une belle vue sur le Rateau d'Aussois. Si on se sent prêt, il est possible  d'y accéder en quittant le GR et en suivant la croupe herbeuse au nord du point côté 2456 m sur la carte IGN. Les fameuses Corneilles pourraient très bien être en réalité des groupes de chocards à bec jaune, oiseau typique des reliefs d'altitude au comportement grégaire et au vol acrobatique.
  • Faune

    Gypaète barbu

    Après un siècle d'absence dans les Alpes, le gypaète barbu est à nouveau une figure familière de notre paysage. Ceci grâce à un lourd et long programme de réintroduction d'oiseaux élevés en zoos et volières puis relâchés dans des sites favorables sur tout l'arc alpin. Aujourd'hui, des couples se sont constitués et La Vanoise en compte quatre. Notre itinéraire comporte des zones de passages fréquents pour ce vautour se nourrissant d'os. À la recherche de carcasses, il va survoler, de ses 2,80 m d'envergure des zones où faunes sauvage et domestique sont bien présentes. Son corps clair orangé contrastant avec des ailes sombres dont les pointes sont orientées vers le bas lui confère une silhouette « en cloche » caractéristique. Sa queue est longue et en forme de losange.
  • Faune

    Chamois

    Sur le GR 5, le sentier est en balcon dominé par de grandes pentes herbeuses rectilignes. On pourra observer à distance respectable des moutons, des hardes de chamois. Des petits points sombres dans les pentes quasi verticales, qui grâce aux jumelles, nous dévoileront des détails plus déterminants : la tête, noire sur les yeux et blanche sur les joues, des cornes fines noires, aux extrémités recourbées en crochets. Le chamois est un cousin de la chèvre et du bouquetin. Les cabris naissent fin mai-début juin et il n'est pas rare de voir tout ce petit monde s'amuser à glisser et sauter sur les derniers névés.