Tour de l'Aiguille de la Vanoise par le Col de la Vanoise : itinéraire historique au pied de la Grande Casse
Description
- Départ : Maison de la Vanoise, Pralognan-la-Vanoise
- Arrivée : Maison de la Vanoise, Pralognan-la-Vanoise
- Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Gypaète barbu
ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !
En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Pralognan.
Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ...
Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/9782
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
- Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du Parc national de la Vanoise - Pralognan
Maison de la Vanoise, Avenue Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise
Office de Tourisme de Pralognan-la-Vanoise
290 avenue de Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 10 patrimoines à découvrir
- Point de vue
Téléphérique du Mont Bochor
Pour conclure votre belle balade, le téléphérique du Mont Bochor vous transporte en 3 minutes jusqu'à 2010m d'altitude. Arrivé en haut, une table d'orientation est située à 2023m d'altitude sur le promontoire du Mont Bochor et vous offre un panorama à 360° sur les sommets et glaciers de Vanoise.
En été, c'est aussi un point de départ de sentiers VTT et de randonnées.
Le téléphérique du Mont Bochor, c'est aussi toute une histoire...Autrefois, lorsqu'il était nécessaire de traverser les ravins en montagne, les anciens utilisaient des cordes sur lesquelles glissaient des nacelles, ces cables aménagés permettaient tant le transport du bois que celui du bétail. Cet aménagement est l'ancêtre du téléphérique ! C'est ainsi qu'en 1951 débute la construction du premier téléphérique de service qui servira à acheminer les outils et les matériaux jusqu'au Mont Bochor. Ce sont des poteaux en bois qui soutiennent les cables sur lesquels circulera le téléphérique. En 1952, c'est l'inauguration du téléphérique après une période éprouvante de travaux, la première utilisation a lieu symboliquement le 31 décembre. En février 1953, il est enfin mis en service : c'est, à l'époque, le téléphérique le plus rapide du monde !
Quelques chiffres:
Altitude du quai aval : 1416.50m
Altitude du quai amont : 2002.50m
Dénivelé : 586m
Longueur : 1086m
Parcours : 1048m
Durée : 207 secondes
Pente maxi : 92%
Pente moyenne : 66%
10 voyages par heure
32 passagers par cabine
170 000 passages en hiver
Ouverture en hiver et en été.
Plus d'information sur le guide Destination de légende : le téléphérique du Mont-Bochor : https://fr.calameo.com/read/0010480179e1abe5e2695 - Histoire
Le hameau du Barioz
Le Barioz est l'un des 7 hameaux de Pralognan-la-Vanoise. L'étymologie du nom vient de Barium qui signifie « barrière de douane ». En effet, ici commençait la route du sel. Toutes les marchandises étaient alors soumises au droit de péage.
Le col de la Vanoise était redouté par mauvais temps. Avant de prendre le départ, les voyageurs imploraient la protection de Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs à la chapelle du Barioz. La chapelle a été érigée par la famille Blanc au XVIIIe siècle. À l'intérieur, on retrouve, sur l'un des tableaux, Saint-Antoine, ermite, patron des muletiers, protecteur du petit bétail et des animaux domestiques.
- Pastoralisme
Le pont de la Glière
Pour accéder à l'alpage de la Glière, vous franchissez le torrent et une « barrière invisible ». En effet, un pont muni d'un « passage canadien » empêche le passage des troupeaux. Ce sont des barreaux cylindriques espacés et disposés horizontalement au sol. Les ongulés (vaches, moutons) ne peuvent franchir un tel ouvrage. Ils risqueraient de se coincer les sabots entre les barreaux.La famille Favre exploitait autrefois l'alpage de la Glière et produisait de la « tomme » avant que l'appellation « Beaufort » n'apparaisse. Aujourd'hui, cet alpage est repris par un jeune agriculteur qui y fait pâturer des moutons et fabrique du fromage de brebis. - Point de vue
Vue sur le refuge des Barmettes
Le refuge des Barmettes matérialise la limite supérieure des pistes de ski de Pralognan-la-Vanoise, comme en témoigne au centre de l’image le télésiège débrayable du Génépi, installé durant l’été 2007. Le refuge fonctionne l’hiver davantage comme un restaurant d’altitude que comme un refuge au sens habituel du terme. En pleine modernisation aussi, les murs de façade du refuge attendent un nouveau parement en pierres et un bardage en bois. L'herbe a repoussé sur les talus du télésiège. Les pistes reverdies, outre qu’elles sont plus jolies, sont aussi plus faciles à damer. Plus à droite, une petite cabane en bois claire abrite les pisteurs et un poste de secours.
- Petit patrimoine
La route du sel
En aval des chalets de la Glière, vous vous engagez sur une ancienne route muletière bordée de murets en pierres sèches. Elle permettait le passage d'animaux bâtés et ferrés, portant de lourdes charges. Les murets interdisaient l'accès des prés aux bêtes de passage. Certaines pierres sont gravées et témoignent des passages répétés de l'homme du Néolithique à aujourd'hui.Cet itinéraire, nommé « route du sel », constituait également un enjeu stratégique pour les comtes, les ducs de Savoie et les rois de Piémont-Sardaigne pour le commerce du sel. Il fut aussi utilisé pour accéder aux alpages, transporter les fromages et se rendre en Maurienne. Enfin, les chasseurs alpins, chargés d'assurer la défense des frontières, trouvèrent avec la route du sel un terrain privilégié pour s'entraîner. - Pastoralisme
Le chalet inférieur de l'Arcelin
Le chalet inférieur de l'Arcelin constitue un abri de berger (Arcelin est un dérivé de archellins, arcelle, arche et signifie habitation, abri de berger). Ce type de chalet était utilisé entre mi-juin et fin septembre par des familles qui quittaient le village de Pralognan et s'installaient en montagne. Sur place, les agriculteurs fabriquaient du fromage (la tomme). - Lac
Le lac des Assiettes
Il y a 10500 ans, la langue du glacier des Grands Couloirs / Réchasse qui coulait en direction du vallon de l'Arcelin s'arrêtait au niveau du lac des Assiettes. Celle-ci a façonné un lac de barrage morainique au niveau d'un verrou calcaire. Lors du Petit Âge glaciaire, le lac des Assiettes était obstrué par un système de bouchon glaciaire souterrain indépendant. Celui-ci pouvait tenir une bonne partie de la saison chaude et peut-être toute l'année à la faveur des grandes périodes de crues glaciaires (1550-1650, 1700-1780, 1820 -1860) selon Bravard et Marnezy (1981).Aujourd'hui, nous assistons à la mort de ce lac à cause de « l'atterrissement ». En effet, des alluvions érodées en amont (galets, graviers, argiles... ) et transportées par les torrents ont comblé ce lac. Ces dernières sont rapidement colonisées par des espèces végétales pionnières (linaire des Alpes, silène acaule). - Point de vue
Vue sur le lac des Assiettes
Situé sur l’ancienne route marchande et touristique de Pralognan à Termignon par le Col de la Vanoise, le lac des Assiettes, en contrebas du col et de l'aiguille de la Vanoise, s'est complètement asséché dans les années 1995. Le plan actuel en garde bien sûr la trace, mais avec la perte d’un pittoresque reflet de ciel, c’est aussi celle d’un biotope, d’un élément vital de diversité écologique.
- Point de vue
Vue sur le Col de la Vanoise, le refuge Felix Faure, la Grande Casse
De passage commercial, le col de la Vanoise s’est mué en base d’alpinisme de la Grande Casse, plus haut sommet de Savoie, avec une suite de refuges depuis 1878, dont le célèbre Félix Faure, construit en 1903 par le C.A.F., complété en 1974 par deux préfabriqués classés au patrimoine du XXe siècle, maintenant remplacés. Mais l'évolution concerne surtout la fonte du glacier des Grands Couloirs, notamment des langues de 1935 qui a modifié l’itinéraire historique d’ascension de 1860, mais aussi de la langue de 1820-30 suggérée par les moraines latérales.
- Refuge
Les refuges du col de la Vanoise
Au col de la Vanoise, 5 refuges ont été construits. Le premier a été construit entre 1876 et 1879. Ses ruines sont encore visibles au niveau du lac des Assiettes. Le second refuge en pierre date de 1902. Il porte le nom du Président de la république Félix Faure, également connu pour sa mort en charmante compagnie. Puis, dans les années 70, deux bâtiments préfabriqués ont été ajoutés. En 2000, le refuge change de nom et devient « le refuge du col de la Vanoise ». Enfin, un 5e refuge est inauguré en 2014 pour remplacer les 2 bâtiments préfabriqués. Il appartient au Club Alpin Français.