Au pied des glaciers de la Vanoise : une randonnée balcon au départ d'Entre-Deux-Eaux
Description
- Départ : Arrêt navette Entre-Deux-Eaux, Termignon
- Arrivée : Pont du Chatelard, Termignon
- Communes traversées : VAL-CENIS
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Gypaète barbu
ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !
En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus des gorges du Doron à Termignon.
Toutes les activités dans ces zones sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, escalade, etc ...
Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.
Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10075
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de tourisme de Val Cenis Termignon
Maison de la Vanoise, Place de la Vanoise, Termignon, 73500 Val-Cenis
Point info Parc national de la Vanoise - Val-Cenis Termignon
Place Vanoise, 73500 Termignon
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
En savoir plus
Les 5 patrimoines à découvrir
- Pastoralisme
L'alpage de La Para
Au pied des vallons de la Leisse et de la Rocheure, les vaches laitières des races Tarine et Abondance ainsi que les brebis de la race Thônes et Marthod se partagent les pâturages de La Para. Les alpagistes transforment le lait des vaches en deux types de fromage : le Bleu de Termignon, produit rare, à pâte légèrement persillée et friable, ainsi que le Beaufort, fromage au lait cru à pâte pressée cuite. Originaire du Beaufortain d'où il tire son nom, la production du « prince des gruyères » est aujourd'hui largement répandue dans la vallée de la Maurienne. - Archéologie
Les pierres à cupules
Un peu sous le point coté 2329 m, lorsque vous reprendrez le sentier balcon du GR®5, vous pourrez découvrir une pierre gravée datant du Néolithique (3000 ans av. J.-C.). Ce sont les premières communautés agropastorales qui réalisèrent ces gravures par piquetage sur des blocs erratiques ou des affleurements rocheux. La vallée de la Maurienne conserve près d'un millier de roches gravées très diversifiées (pieds gravés, scènes de bataille ou de chasse, représentations abstraites, rouelles, noms des bergers...). Elles témoignent de la fréquentation de la haute montagne à des périodes reculées. L'érosion et les dégradations humaines ont fragilisé ces pierres avec le temps. Elles méritent, pour témoigner encore de leur histoire dans les siècles à venir, toute votre attention. - Lac
Les lacs des lozières
Le sentier s'insinue entre les lacs naturels des Lozières. Ces dépressions sont formées à l'origine par le creusement des glaciers ou bien les dépôts morainiques, comme les « lacs glaciaires » de Roche Ferrran et du Pelve qui se trouvent en amont. Mais étant plus anciens et plus bas en altitude que ses voisins, les « lacs de pelouse » des Lozières, se végétalisent. On y trouve donc une végétation aquatique telle que les rubaniers, plante à fleurs formant de longs filaments à la surface de l'eau. Vous pourrez observer également de curieux pompons sur une tige dressée, la linaigrette de Scheuchzer. Cette espèce végétale ne supporte pas la compétition, elle colonise uniquement les bords de lac sur terrain siliceux. - Glacier
Le dôme de Chasseforêt, la moraine du Pelve
À cet endroit, vous longez la moraine latérale du mont Pelve. Cet amas de débris rocheux a été arraché de la montagne par friction du glacier et gel/dégel. En se retirant, le glacier a laissé ainsi apparaître cette moraine qui témoigne de l'ancienne aire glaciaire. La calotte glaciaire des dômes de la Vanoise s'étend sur 13 km de long et recouvre une superficie de 32 km². Au XXe siècle, elle a subit une rétraction de 420 m en 50 ans. Elle continue de nos jours à raison d'un mètre par an. Il faut dorénavant monter à 2700 m d'altitude pour atteindre le glacier. - Architecture
Le refuge de l'Arpont
Construit en deux tranches par le Parc national au début des années 1970, il a été considéré comme une référence en matière d'intégration dans le site. Avec l 'emploi systématique de la pierre, mise en œuvre par l'entreprise mauriennaise Molinaro, le vocabulaire architectural reprend les fondamentaux de l'architecture traditionnelle locale tout en les adaptant aux contraintes de l'accueil du public dans des volumes nettement plus conséquents que ceux des chalets d'alpage traditionnels. L'extension réceptionnée en 2014, résolument moderne, préserve le bâtiment historique et laisse lisibles les différentes étapes modificatives qui ont forgé l’esthétique de cette ancienne bergerie cédée au Parc au milieu des années 1960.Le nouveau bâtiment, référence à l’architecture militaire savoyarde, s’intègre dans le prolongement de la moraine pour se protéger du souffle de l’avalanche pouvant survenir depuis le col situé sous les rochers de Chasseforêt. Réalisée sur deux niveaux, cette extension est calée en contrebas des bâtiments existants, à une altimétrie qui respecte la pente naturelle du cordon morainique et forme un socle semi-enterré pour le refuge existant. Prenez le temps d'une halte au refuge, dans la grande salle panoramique, confortablement installé et accompagné d'une bonne bière des guides.