Tour du Rateau d'Aussois depuis l'Orgère
Transhumance des brebis vers le Col du Barbier
Transhumance des brebis vers le Col du Barbier - Mathieu BEURIER
VILLARODIN-BOURGET

Tour du Rateau d'Aussois depuis l'Orgère

Faune
Flore
Pastoralisme
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Le sentier belvédère alterne les ambiances d'alpages, de forêts et de désert minéral. Le parcours offre également une vue plongeante sur les lacs du Plan d’Amont et Plan d’Aval.
Après quelques lacets dans les alpages, le décor verdoyant se mue en un paysage minéral, typique de la haute altitude. Pourtant, en pénétrant l'intimité des lieux, on en découvre toute la richesse du patrimoine floral. Le charme de ces espaces indomptés, c'est aussi la faune sauvage, nombreuse mais discrète. Peut-être aurez-vous la chance de croiser la trace des bouquetins, surprendre un lagopède, débusquer un lièvre variable et, qui sait, apercevoir le gypaète barbu !

Description

Se garer sur le parking de l'Orgère, terminus de la route. Prendre ensuite l'ancienne piste EDF située au fond du parking. Suivre l'itinéraire « col de la Masse ». Passer un pont en béton qui enjambe le ruisseau du Povaret pour arriver au pied de l'Aiguille Doran. Poursuivre par le sentier, traverser une passerelle en bois permettant de franchir le ruisseau de la Masse, puis continuer sur ce sentier en lacets pour arriver à un croisement. Prendre à gauche comme l'indique le panneau « col de la Masse ». Au col, rester sur l'itinéraire et suivre l'indication « col du Barbier ».Après le col, redescendre à travers la forêt. Après un replat forestier, remonter légèrement pour regagner le vallon de l'Orgère. Passer à proximité de chalets restaurés, arriver sur un pont en pierre vous permettant de franchir le ruisseau du Povaret. Traverser ensuite un ensemble de constructions dont une chapelle sur votre gauche. Suivre le balisage sentier de découverte et monter à travers une forêt de pins sylvestres par le sentier en lacets. Déboucher sur une route, la remonter pour arriver au parking du point de départ.
  • Départ : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
  • Arrivée : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
  • Communes traversées : VILLARODIN-BOURGET et AUSSOIS

Météo


Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Office de Tourisme d'Aussois

43 route des Barrages, 73500 Aussois

https://www.aussois.cominfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Office de Tourisme de La Norma

Maison de La Norma, 73500 La Norma

https://www.la-norma.frinfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Point Info Tourisme Modane

Maison Cantonale, 9 Place Sommeiller, 73500 Modane

https://www.cchautemaurienne.cominfo@cchmv.fr04 79 05 26 67
Accueil de la clientèle touristique, toute saison. Renseignement, distribution de brochures, vente de produits touristiques.
Ouverture:
Toute l'année.
Fermetures exceptionnelles les jours fériés.

Services:
Animaux acceptés, Accès Internet Wifi, Location de VTT à assistance électrique

Fiche mise à jour par Haute Maurienne Vanoise Tourisme le 17/11/2017
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Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Modane. Renseignements : www.voyages-sncf.com
Pas de transport collectif entre Modane et le parking de l'Orgère.
Proposition d'auto-stop organisé sur la vallée de Haute-Maurienne. Renseignements : www.rezopouce.fr

Accès routiers et parkings

Depuis la sortie de l'autoroute A43, prendre direction de Modane. Au rond point du Freney, prendre la RD106 en direction du refuge de l'Orgère qui est signalé. Après une demi-heure de trajet, passer le refuge sur votre droite pour accéder au parking.

Stationnement :

Parking de l'Orgére, Villarodin-Bourget

Accessibilité

Deux places de parking pour personnes handicapées, labellisé « Tourisme et Handicap » pour les 4 familles de déficience
Numéro de secours :
114

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Les 10 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le cerf élaphe

    Du fait de la chasse et de l'exploitation forestière, le cerf avait disparu des forêts de Savoie. Réintroduit entre 1958 et 1973, il s'est remarquablement adapté au milieu montagnard pour former actuellement une très belle population. En automne, le rut donne lieu à de spectaculaires combats entre mâles mais ce sont surtout les cris rauques et puissants des cerfs qui animent le vallon. Profitant de la tranquillité des lieux, les animaux brament pratiquement tout au long de la journée.
  • Ballotin de foin résultant de la fauche à la main autour des chalets de l'Orgère.
    Ballotin de foin résultant de la fauche à la main autour des chalets de l'Orgère. - PNV - BREGEON Sébastien
    Architecture

    Les chalets

    Quand la plupart des zones plates, plus propices à l’installation de chalets étaient occupées, il fallait construire dans la pente, dans des secteurs plus exposés aux avalanches. Certains chalets ont donc dû adopter une architecture spécifique leur permettant de résister aux avalanches : semi-enterrés, orientés dans le sens de la pente et protégés par un éperon de protection dénommé « tourne ».
  • Chalets de l'Orgère et cembraie.
    Chalets de l'Orgère et cembraie. - PNV - PERRIER Jacques
    Histoire

    Le vallon de l'Orgère

    Orgère : lieux où on cultivait l'orge. Aux siècles passés, les besoins en pâturages, en prairies de fauche, en terres de culture sur les zones planes ou peu accidentées contraignent l’homme à déboiser, même en altitude. La rive droite du vallon, présentant un profil plus doux, a été la plus exploitée. Les rochers qui encombrent les parcelles sont mis régulièrement en tas, pour former des monticules de pierres qui subsistent encore dans le vallon. Utilisé durant la belle saison, le vallon était animé par une quinzaine de familles et leur petit troupeau.
  • Petite tortue posée sur une fleur.
    Petite tortue posée sur une fleur. - PNV - FOLLIET Patrick
    Faune

    La petite tortue

    Précoce, la petite tortue ou vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de la neige. Les chenilles se nourrissent uniquement d'orties. Amassées en paquets, elles sont reconnaissables grâce à leurs deux bandes jaunes sur le dos. Quant au papillon, le dessus de ses ailes est orange vif, incrusté d'ébène et ourlé de lunules bleues et noires.
  • Chalets du vallon de l'Orgère en automne.
    Chalets du vallon de l'Orgère en automne. - PNV - DEFRENNES Benoit
    Flore

    Les couleurs de l'automne

    Si vous en avez la possibilité, faites cette randonnée en automne. Le mélézin se pare de ses belles couleurs or. Les fruits des massifs d'épilobe en épi s'ouvrent pour libérer une multitude de graines surmontées d'une aigrette de soie blanche comme la neige. Et plus haut, en ubac, les landes à myrtille prennent leur belle couleur rouge. Les alpages, sous l'effet des premières gelées, se parent de jolies couleurs chaudes qui tranchent avec le blanc des premières neiges qui couvrent les sommets.
  • Station florale d'arnica des montagnes. (RN des Hauts de Villaroger)
    Station florale d'arnica des montagnes. (RN des Hauts de Villaroger) - PNV - BALAIS Christian
    Flore

    L'arnica des montagnes

    Véritable petit soleil, cette fleur jaune aux faux airs de marguerite est assez commune dans la lande et les pelouses subalpines. L'arnica montana est connue pour pour ses propriétés médicinales : utilisées en macérat huileux, les fleurs sont très efficaces dans la résorption des hématomes. Mais attention à ne pas l'avaler car cette jolie fleur se révèle un poison très dangereux, voire mortel. Menacée d'extinction, l'arnica ne doit surtout pas être cueillie ! 
  • Bouquetin des Alpes : jeunes de l'année (cabris) d'environ 4 mois.
    Bouquetin des Alpes : jeunes de l'année (cabris) d'environ 4 mois. - PNV - BEURIER Mathieu
    Faune

    Le bouquetin des Alpes

    L’histoire du bouquetin est intimement lié à celle du Parc national puisque, après avoir failli complètement disparaître du massif, l'interdiction de chasser au cœur du Parc a permis de sauver les derniers individus. En 1980, une quinzaine de bouquetin ont été réintroduits après avoir été capturés en Maurienne. Depuis, le bouquetin a réussi à recoloniser de nombreux massifs des Alpes françaises. Il est aujourd’hui l’espèce emblématique du Parc de la Vanoise.

    Durant l'été, les bouquetins montent en altitude pour rechercher de la fraîcheur. Les mâles passent la majeure partie de la journée à se reposer à l'ombre d'un rocher, et ne sont actifs que le soir ou le matin, période durant laquelle ils profitent de la fraîcheur pour s'alimenter. Les femelles, appelées étagnes, occupent falaises et vires rocheuses afin de mettre bas et d'élever leur petit à l'abri des regards indiscrets. Elles consacrent leur temps à l'élevage des jeunes sur des falaises souvent escarpées. Si vous êtes équipés de jumelles, vous pourrez sans doute apercevoir des femelles couchées sur les vires herbeuses, tandis que les cabris batifolent sans se soucier des à-pics qui les entourent.

    A la mauvaise saison, le bouquetin descend vers les fonds de vallée. Il modifie son régime alimentaire et double son pelage. A la différence de la marmotte qui hiBerne, le bouquetin hiVerne, c’est-à-dire qu’il reste éveillé et s'adapte aux conditions défavorables. C’est pourquoi, l'été, le bouquetin doit absolument se constituer de grosses réserves (de graisses notamment) pour passer l'hiver sans encombre. Il ne faut donc pas le perturber, ni en pâture, ni en milieu de journée quand il rumine.
  • Partie supérieure du Vallon de la Masse. Vue sur le Col de la Masse et la Pointe de l’Échelle (à g.). Vue vers nord-est
    Partie supérieure du Vallon de la Masse. Vue sur le Col de la Masse et la Pointe de l’Échelle (à g.). Vue vers nord-est - PNV - BRÉGEON Sébastien
    Col

    Le col de la Masse

    Sommet du circuit, le col de la masse offre un panorama à 360° avec au sud les Écrins, la Meige et le Pelvoux, au nord la pointe de l'Échelle, au nord-est les glaciers de la Vanoise et la dent Parrachée, et tout au fond, à l'est, l'Albaron !
  • Silène acaule sur le Plateau de la Réchasse.
    Silène acaule sur le Plateau de la Réchasse. - PNV - FOLLIET Patrick
    Flore

    Le silène acaule

    Cette plante d'altitude, facile à reconnaître par sa couleur violette, a également la particularité de pousser en coussinet. Cette singularité propre à plusieurs espèces de haute montagne est très utile pour résister au froid et au vent. Ce coussinet dont les plus âgés peuvent atteindre plus de 50 ans, contribue la création d'un micro-écosystème qui sera ensuite exploité par d'autres espèces végétales, contribuant ainsi à la colonisation des végétaux.
  • Lièvre variable en livrée hivernale.
    Lièvre variable en livrée hivernale. - PNV - MOLLARD Maurice
    Faune

    Le lièvre variable

    Surnommé blanchot ou blanchon, le lièvre variable (Lepus timidus) possède un pelage d'été brun rocaille, et un pelage d'hiver tout blanc à l'exception de la pointe de ses oreilles. Ses pattes postérieures plus larges, font office de raquettes à neige, lui permettant ainsi de se déplacer facilement sur la neige. Maître du camouflage, il nous révèle sa présence en hiver par les traces en forme de Y qu'il laisse sur la neige. Si le tétras-lyre passe une grande partie de son hiver dans un igloo de neige, le lièvre variable, lui, reste actif toutes les nuits. Il cherche des graminées sur les zones déneigées ou mange l'écorce de certains feuillus.