Tour du Rateau d'Aussois depuis l'Orgère
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Tour du Rateau d'Aussois depuis l'Orgère
VILLARODIN-BOURGET

Tour du Rateau d'Aussois depuis l'Orgère

Faune
Flore
Pastoralisme
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Le sentier belvédère alterne les ambiances d'alpages, de forêts et de désert minéral. Le parcours offre également une vue plongeante sur les lacs du Plan d’Amont et Plan d’Aval.
Après quelques lacets dans les alpages, le décor verdoyant se mue en un paysage minéral, typique de la haute altitude. Pourtant, en pénétrant l'intimité des lieux, on en découvre toute la richesse du patrimoine floral. Le charme de ces espaces indomptés, c'est aussi la faune sauvage, nombreuse mais discrète. Peut-être aurez-vous la chance de croiser la trace des bouquetins, surprendre un lagopède, débusquer un lièvre variable et, qui sait, apercevoir le gypaète barbu !

Description

Se garer sur le parking de l'Orgère, terminus de la route. Prendre ensuite l'ancienne piste EDF située au fond du parking. Suivre l'itinéraire « col de la Masse ». Passer un pont en béton qui enjambe le ruisseau du Povaret pour arriver au pied de l'Aiguille Doran. Poursuivre par le sentier, traverser une passerelle en bois permettant de franchir le ruisseau de la Masse, puis continuer sur ce sentier en lacets pour arriver à un croisement. Prendre à gauche comme l'indique le panneau « col de la Masse ». Au col, rester sur l'itinéraire et suivre l'indication « col du Barbier ».Après le col, redescendre à travers la forêt. Après un replat forestier, remonter légèrement pour regagner le vallon de l'Orgère. Passer à proximité de chalets restaurés, arriver sur un pont en pierre vous permettant de franchir le ruisseau du Povaret. Traverser ensuite un ensemble de constructions dont une chapelle sur votre gauche. Suivre le balisage sentier de découverte et monter à travers une forêt de pins sylvestres par le sentier en lacets. Déboucher sur une route, la remonter pour arriver au parking du point de départ.
  • Départ : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
  • Arrivée : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
  • Communes traversées : VILLARODIN-BOURGET et AUSSOIS

Profil altimétrique


Recommandations

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Office de Tourisme d'Aussois

43 route des Barrages, 73500 Aussois

https://www.aussois.cominfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Office de Tourisme de La Norma

Maison de La Norma, 73500 La Norma

https://www.la-norma.frinfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Point Info Tourisme Modane

Maison Cantonale, 9 Place Sommeiller, 73500 Modane

https://www.cchautemaurienne.cominfo@cchmv.fr04 79 05 26 67
Accueil de la clientèle touristique, toute saison. Renseignement, distribution de brochures, vente de produits touristiques.
Ouverture:
Toute l'année.
Fermetures exceptionnelles les jours fériés.

Services:
Animaux acceptés, Accès Internet Wifi, Location de VTT à assistance électrique

Fiche mise à jour par Haute Maurienne Vanoise Tourisme le 17/11/2017
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Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Modane. Renseignements : www.voyages-sncf.com
Pas de transport collectif entre Modane et le parking de l'Orgère.
Proposition d'auto-stop organisé sur la vallée de Haute-Maurienne. Renseignements : www.rezopouce.fr

Accès routiers et parkings

Depuis la sortie de l'autoroute A43, prendre direction de Modane. Au rond point du Freney, prendre la RD106 en direction du refuge de l'Orgère qui est signalé. Après une demi-heure de trajet, passer le refuge sur votre droite pour accéder au parking.

Stationnement :

Parking de l'Orgére, Villarodin-Bourget

Accessibilité

Deux places de parking pour personnes handicapées, labellisé « Tourisme et Handicap » pour les 4 familles de déficience
Numéro de secours :114

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Les 10 patrimoines à découvrir

  • Faune

    Le cerf élaphe

    Du fait de la chasse et de l'exploitation forestière, le cerf avait disparu des forêts de Savoie. Réintroduit entre 1958 et 1973, il s'est remarquablement adapté au milieu montagnard pour former actuellement une très belle population. En automne, le rut donne lieu à de spectaculaires combats entre mâles mais ce sont surtout les cris rauques et puissants des cerfs qui animent le vallon. Profitant de la tranquillité des lieux, les animaux brament pratiquement tout au long de la journée.
  • Faune

    Le tétras-lyre

    Hôte de la limite supérieure de la forêt alpine et de la lande à myrtille et rhododendron, le tétras lyre est également appelé petit coq de bruyère. Très discrète, grâce à son plumage brun homochromique, la femelle sera très difficile à repérer. Avec son plumage noir et sa queue en forme de lyre à laquelle il doit son nom, le mâle l'est beaucoup moins. Surtout au printemps où les coqs se livrent dès le lever du jour à des parades nuptiales spectaculaires au cours desquelles alternent des phases de combat et des moments d'intimidation faits de roucoulements et de chuintement puissants.
  • Architecture

    Les chalets

    Quand la plupart des zones plates, plus propices à l’installation de chalets étaient occupées, il fallait construire dans la pente, dans des secteurs plus exposés aux avalanches. Certains chalets ont donc dû adopter une architecture spécifique leur permettant de résister aux avalanches : semi-enterrés, orientés dans le sens de la pente et protégés par un éperon de protection dénommé « tourne ».
  • Histoire

    Le vallon de l'Orgère

    Orgère : lieux où on cultivait l'orge. Aux siècles passés, les besoins en pâturages, en prairies de fauche, en terres de culture sur les zones planes ou peu accidentées contraignent l’homme à déboiser, même en altitude. La rive droite du vallon, présentant un profil plus doux, a été la plus exploitée. Les rochers qui encombrent les parcelles sont mis régulièrement en tas, pour former des monticules de pierres qui subsistent encore dans le vallon. Utilisé durant la belle saison, le vallon était animé par une quinzaine de familles et leur petit troupeau.
  • Faune

    La petite tortue

    Précoce, la petite tortue ou vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de la neige. Ses chenilles se nourrissent uniquement d'orties sur lesquelles on peut les voir amassées en paquets, avec leurs deux bandes jaunes sur le dos. Le papillon a, quant à lui, le dessus des ailes orange vif, incrusté d'ébène et ourlé de lunules bleues cernées de noir.
  • Flore

    Les couleurs de l'automne

    Si vous en avez la possibilité, faites cette randonnée en automne. Le mélézin se pare de ses belles couleurs or. Les fruits des massifs d'épilobe en épi s'ouvrent pour libérer une multitude de graines surmontées d'une aigrette de soie blanche comme la neige. Et plus haut, en ubac, les landes à myrtille prennent leur belle couleur rouge. Les alpages, sous l'effet des premières gelées, se parent de jolies couleurs chaudes qui tranchent avec le blanc des premières neiges qui couvrent les sommets.
  • Faune

    La marmotte

    Vigie des alpages, elle vous apercevra bien souvent avant que vous ne la voyez et signalera votre présence par un cri strident, à moins qu'elle ne veuille avertir ses congénères de l’arrivée d'un aigle. Omniprésente sur la partie basse du parcours, souvent curieuse, elle fait la joie des randonneurs petits et grands qui visitent le vallon. Surtout ne les nourrissez pas ! Les aliments, inadaptés à leurs besoins, nuisent à leur santé et à leur survie.
  • Flore

    L'arnica des montagnes

    Véritable petit soleil, cette fleur jaune aux faux airs de marguerite est assez commune dans la lande et les pelouses subalpines. Surtout connu pour pour ses propriétés médicinales, utilisé en onction, l'arnica est très efficace dans la résorption des hématomes. Mais attention à ne pas l'avaler car cette jolie fleur se révèle un poison très dangereux, voire mortel.
  • Faune

    Le bouquetin des Alpes, un survivant

    C'est l’espèce emblématique du Parc national de la Vanoise, qui fût même à l'origine de sa création. Pratiquement disparu de toutes les Alpes, il ne subsistait en France que quelques petits noyaux de population en Maurienne, dont un sur les contreforts de l'aiguille Doran. Grâce à la création du Parc national, puis un long travail de protection et de réintroduction, cette espèce a réussi à recoloniser de nombreux massifs des Alpes françaises.
  • Faune

    Le lagopède alpin

    Également appelé perdrix des neiges, cet oiseau, relique d'un âge glaciaire révolu se montre parfaitement adapté à la vie en haute montagne. Son plumage change totalement au cours des saisons pour lui permettre de mieux se fondre dans son environnement. D'un blanc quasi immaculé en hiver, il devient progressivement gris-brun en été, comme les éboulis qu'il fréquente. Sa confiance en sa capacité à rester invisible en fait un animal peu farouche. Cet oiseau étant principalement marcheur, l'évolution a recouvert ses doigts de plumes pour éviter les pertes de chaleur et lui permettre de progresser sur la neige sans s'enfoncer.