Vallon de l'Orgère : rando facile en famille !
Le vallon de l'Orgère est un écrin de nature suspendu au dessus de la Vallée de la Maurienne où une forêt sauvage et séculaire se partage l'espace avec des prairies entretenues par plusieurs générations de paysans. Ici, nature sauvage et nature domestiquée se réconcilient dans une harmonie parfaite, sous la vigilance imposante mais bienveillante de l'Aiguille Doran. Jalonnée par des outils d'interprétation, cette randonnée est ludique et instructive, en plus d'être facilement praticable par les familles !
Description
Se garer sur le parking de l'Orgère situé après le refuge en bout de route. Prendre ensuite l'ancienne piste EDF, située au fond du parking.
Suivre l'itinéraire du sentier de découverte balisé par des jalons et muni de stations d'interprétation visuelles, sonores et tactiles. Passer un pont en béton qui enjambe le ruisseau du Povaret pour arriver au pied de l'aiguille Doran. Ici se termine la portion de sentier labellisée « Promenade confort ».
Pour les personnes à mobilité réduite et les usagers de poussettes, regagner le parking par l’itinéraire aller.
Pour les randonneurs désirant faire la boucle complète, poursuivre par un sentier jusqu'à une passerelle en bois permettant de franchir le ruisseau de la Masse.
Continuer par un sentier en lacets pour rejoindre un croisement qui est aussi le sommet de cette randonnée. À ce croisement, prendre à droite en continuant de suivre le balisage du sentier de découverte.
Après un passage au milieu des rhododendrons, pénétrer au cœur de la forêt, tout en continuant de descendre progressivement, sortir de la forêt pour arriver à un second croisement, situé à proximité de chalets. Prendre à droite sur une piste tout terrain, arriver sur un pont en pierres franchissant le ruisseau du Povaret. Continuer, traverser ensuite un ensemble de bâtiments, dont une chapelle sur votre gauche. Suivre le balisage du sentier de découverte et monter à travers une forêt de résineux par un sentier en lacets. Déboucher sur une route, la remonter pour arriver au parking.
- Départ : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
- Arrivée : Parking de l'Orgère, Villarodin-Bourget
- Communes traversées : VILLARODIN-BOURGET
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Il est fortement recommandé de tenir les chiens en laisse.
Lieux de renseignement
Point Info Tourisme Modane
Maison Cantonale, 9 Place Sommeiller, 73500 Modane
Ouverture:
Toute l'année.
Fermetures exceptionnelles les jours fériés.
Services:
Animaux acceptés, Accès Internet Wifi, Location de VTT à assistance électrique
Fiche mise à jour par Haute Maurienne Vanoise Tourisme le 17/11/2017
Point info Parc national de la Vanoise - Modane
Maison cantonale - Place sommeiller, 73500 Modane
Transport
Desserte ferroviaire jusqu'à Modane : www.sncf-connect.com
En bus, accès possible avec la ligne 1 (Modane – Valfréjus – La Norma – Polset - Orgère). Consulter les grilles horaires
Proposition d'auto-stop organisé sur la vallée de Haute-Maurienne. Renseignements : www.rezopouce.fr
Accès routiers et parkings
Depuis la sortie de l'autoroute A43, prendre direction de Modane. Au rond-point du Freney, prendre la RD 106 en direction du refuge de l'Orgère qui est signalé. Après une demi-heure de trajet, passer le refuge sur votre droite pour accéder au parking.
Stationnement :
Accessibilité
Labellisé "Promenade confort", l'itinéraire est accessible sur environ 1,4 km aux personnes à mobilité réduite. Le parking propose deux places réservées aux personnes porteuses d'un handicap. Le sentier est jalonné de stations comportant des éléments tactiles, maquette et stations sonores. Le refuge-porte de l'Orgère, du Parc national, est labellisé « Tourisme et Handicap » pour les 4 familles de déficience depuis 2014.
- Numéro de secours :
- 114
Les 10 patrimoines à découvrir
- Refuge
Le refuge de l'Orgère
Acquis en 1969 par le Parc national de la Vanoise, ancien logement des ouvriers d'EDF , le refuge de l'Orgère est l'un des 4 refuges-porte du Parc national de la Vanoise. - Architecture
La chapelle Notre-Dame des Neiges, L'Orgère
Dans les montagnes et villages d'altitude, de nombreux édifices sont érigés en l'honneur de Notre-Dame-des-Neiges dont la dévotion remonte au Vème siècle. Ces sanctuaires étaient souvent des invitations à ne pas construire au-delà, en raison des risques d'avalanche. Presque tous les chalets de la combe de l'Orgère ont été tôt ou tard emportés par une avalanche. Cette chapelle est très ancienne, probablement antérieure au 17e siècle. Elle a servi pendant des siècles aux alpagistes du vallon, pour la célébration de la messe du dimanche. - Faune
Le pic noir et la chouette de Tengmalm
Quoique farouche, le plus grand des pics européens ne passe guère inaperçu en raison de ses cris : des « kru kru kru » en vol souvent suivis d'un « ptieuh » puissant lorsqu'il se pose. Noir, de la taille d'une corneille, il possède une calotte rouge sur tout le crâne chez le mâle et limitée à la nuque chez la femelle. Recherchant la présence de vieux arbres pour y creuser son nid, son rôle est déterminant pour la chouette de Tengmalm. Cette chouette forestière boréale ne pouvant pas creuser elle-même ses loges dans le bois, elle doit donc utiliser les anciennes loges réalisées par le pic noir. - Flore
Les lichens
Un lichen est le fruit d'une symbiose entre une algue et un champignon : le champignon protège l’algue, il lui donne de l’eau et des sels minéraux et l’algue fabrique des sucres et d’autres produits, qu’elle partage avec le champignon. Excellent indicateur de la qualité de l'air, capable de supporter des conditions de vie extrêmes, on en trouve de très nombreuses espèces dans la forêt de l'Orgère, dont le lichen des loups qui se développe presque uniquement sur le mélèze. D'une couleur jaune soufre très vif, c'est le seul lichen toxique de France. La légende veut qu'il tire son nom du fait qu'il était utilisé comme poison contre le loup. - Flore
La forêt de l'Orgère
Composée d'un mélange de pins Cembro et de mélèzes d'Europe, la forêt de l'Orgère ne connaît aucune exploitation forestière depuis 1943. Elle possède de ce fait des caractéristiques écologiques qui la rapproche des forêts primaires : beaucoup d'arbres multiséculaires et des proportions importantes de bois mort. - Architecture
Les chalets
Quand la plupart des zones plates, plus propices à l’installation de chalets étaient occupées, il fallait construire dans la pente, dans des secteurs plus exposés aux avalanches. Certains chalets ont donc dû adopter une architecture spécifique leur permettant de résister aux avalanches : semi-enterrés, orientés dans le sens de la pente et protégés par un éperon de protection dénommé « tourne ». - Faune
Le cerf élaphe
Du fait de la chasse et de l'exploitation forestière, le cerf avait disparu des forêts de Savoie. Réintroduit entre 1958 et 1973, il s'est remarquablement adapté au milieu montagnard pour former actuellement une très belle population. En automne, le rut donne lieu à de spectaculaires combats entre mâles mais ce sont surtout les cris rauques et puissants des cerfs qui animent le vallon. Profitant de la tranquillité des lieux, les animaux brament pratiquement tout au long de la journée. - Flore
Les couleurs de l'automne
Si vous en avez la possibilité, faites cette randonnée en automne. Le mélézin se pare de ses belles couleurs or. Les fruits des massifs d'épilobe en épi s'ouvrent pour libérer une multitude de graines surmontées d'une aigrette de soie blanche comme la neige. Et plus haut, en ubac, les landes à myrtille prennent leur belle couleur rouge. Les alpages, sous l'effet des premières gelées, se parent de jolies couleurs chaudes qui tranchent avec le blanc des premières neiges qui couvrent les sommets. - Faune
La petite tortue
Précoce, la petite tortue ou vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de la neige. Les chenilles se nourrissent uniquement d'orties. Amassées en paquets, elles sont reconnaissables grâce à leurs deux bandes jaunes sur le dos. Quant au papillon, le dessus de ses ailes est orange vif, incrusté d'ébène et ourlé de lunules bleues et noires. - Histoire
Le vallon de l'Orgère
Orgère : lieux où on cultivait l'orge. Aux siècles passés, les besoins en pâturages, en prairies de fauche, en terres de culture sur les zones planes ou peu accidentées contraignent l’homme à déboiser, même en altitude. La rive droite du vallon, présentant un profil plus doux, a été la plus exploitée. Les rochers qui encombrent les parcelles sont mis régulièrement en tas, pour former des monticules de pierres qui subsistent encore dans le vallon. Utilisé durant la belle saison, le vallon était animé par une quinzaine de familles et leur petit troupeau.