Tour de la Pointe de la Masse : itinérance entre Les Belleville et Les Encombres
Description
- Départ : Refuge de Gittamelon
- Arrivée : Parking du Plan de l'eau des Bruyères aux Ménuires
- Communes traversées : LES BELLEVILLE
Profil altimétrique
Recommandations
0770228679
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de Val Thorens
818 Grande Rue, Maison de Val Thorens, 73440 Val Thorens
Office de Tourisme des Menuires - La Croisette
1269, Avenue de la Croisette, 73440 Les Menuires
Office de Tourisme des Menuires - Les Bruyères
Les Bruyères, 73440 Les Menuires
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Accessibilité
Les 9 patrimoines à découvrir
- Pastoralisme
Dans le hameau de Gittamelon
Bergers et leurs troupeaux, fromagers, gardiens de refuge... la vallée des Encombres est bien vivante ! Suivez les troupeaux au son de leurs clarines, ces cloches de tailles variables que l'on suspend au cou des animaux et qui permettent de les repérer plus facilement. Le refuge de Gittamelon accueille les randonneurs pour le petit café du midi, le repas ou la nuitée. Ce sont alors les aiguilles de la Moendaz (2697m) qui vous souhaiteront bonne nuit.
- Point de vue
Hameau de Lachat
C'est une vue époustouflante sur le Mont Blanc (4810 m), qui vous attend en arrivant au hameau de Lachat. Accessible uniquement en véhicule l'été, les maisons de ce hameau d'alpage ont toutes été rénovées. La Croix des Prisonniers, érigée en 1955 au sommet du Cochet, rend hommage aux prisonniers de la seconde guerre mondiale qui sont tous revenus sains et saufs au village. - Architecture
Chaffat
Cette bâtisse, située à 2087 m d’altitude, a été construite en 1888. Les façades ont été recouvertes d'un enduit très résistant, appelé « grilla », dont la belle teinte rosée est due à la présence d’oxyde de fer. Ce plâtre était obtenu par cuisson du gypse qui était recouvert de terre. Le gypse était extrait de petites carrières aux alentours des villages de Béranger, du Châtelard et de Villarenger. Il était ensuite cuit pendant 8 à 10 jours sans interruption, puis cassé à la masse pour être réduit en poudre. Ce bâtiment a toujours un usage pastoral. - Refuge
Le refuge du lac du Lou
Ancien bâtiment d'alpage datant d'environ 1845, le refuge du Lac du Lou accueille ses premiers randonneurs à partir des années 80. Entièrement rénové en 2017 par la commune pour vous offrir plus de confort, ce chalet chaleureux, situé juste au bord du plus grand lac de la vallée (7 ha), vous accueille l'été et l'hiver. N'hésitez pas à venir y passer la nuit, afin de profiter du soir et du petit matin en montagne. - Lac
Lac du Lou
Un vallon préservé, un lac translucide et une vue magnifique font du lac du Lou un site incontournable des Belleville.
Le lac tient son nom du patois lou qui signifie lac. Formé lors du retrait du glacier, le lac du Lou atteint la profondeur de 17,50 m près du torrent du Revers. Sa température de surface varie au cours de l'été de 5 à 12 degrés environ. On y trouve 2 espèces piscicoles introduites par la société de pêche : l'omble chevalier et la truite fario. Le premier vit plutôt en profondeur et se reproduit naturellement dans les lacs alpins. La seconde nécessite des alevinages fréquents car, si elle se développe normalement, elle ne trouve pas ici les conditions nécessaires à sa reproduction. Moins habituels, le chabot et le vairon, vraisemblablement apportés par des pêcheurs, se sont établis dans le lac. Une gestion réfléchie est nécessaire afin que chaque espèce trouve sa nourriture dans ce milieu relativement pauvre et fragile. - Eau
Modules d’interprétation
L’eau est le fil conducteur de ce sentier d’interprétation. Vous découvrirez ses usages dans la vallée, les plantes et animaux qu'elle abrite et l’importance de sa préservation. Des glaciers aux zones humides en passant par le torrent du Lou, l’élément liquide est omniprésent et façonne les paysages depuis des millénaires. - Histoire
Le Bienheureux Paul
En janvier 1721, se présenta dans la vallée un pèlerin vêtu comme un moine. Il venait d'Aragon en Espagne, et se rendait à Rome. Aux Bellevillois qui le dissuadaient de poursuivre son chemin dans la neige, il répondit qu'il avait fait vœu de ne jamais revenir sur ses pas. Au printemps, on le retrouva mort à proximité du lac du Lou. La neige avait fondu autour de son corps pour laisser place à un parterre de fleurs. Le saint homme fut enterré là et l'on vint prier sur sa tombe. En 1730, à la suite d'une guérison miraculeuse, l'archevêque de Moûtiers ordonna que le corps du pèlerin fût transféré sous une dalle de l'église de St Martin où il repose encore. Où s'arrête l'histoire et où commence la légende ? A vous de décider. Mais en passant ici fin avril, on ne peut s'empêcher de songer au Bienheureux Paul, lorsque l'on découvre un tapis de crocus… - Faune
Plan de l'eau des Bruyères
La Bruyère et les milieux humides de Plan de l'Eau sont des espaces naturels très riches qui abritent de nombreuses espèces : tritons alpestres, grenouilles rousses, truites fario. 15 espèces protégées au niveau national et 5 milieux naturels reconnus par l'Union Européenne y ont présents.
Depuis 2003 cet espace naturel bénéficie d'une protection départementale par arrêté de protection de biotope.Pour découvrir cet écosystème remarquable, un sentier d'interprétation très facile autour du plan d'eau propose des supports pédagogiques.
Curiosité : en prenant de la hauteur en direction du lac du Lou, vous apercevrez la croix du Bienheureux Paul ; un pélerin espagnol qui tenta de traverser les Alpes et dont la sépulture se trouve à l'église de Saint-Martin-de-Belleville. - Architecture
Le hameau des Bruyères
Depuis de nombreuses générations, les chalets comme ceux constituants le hameau des Bruyères servaient de montagnettes d'été où était fabriqué et stocké le fromage par les habitants de la vallée du Doron des Belleville. Aujourd'hui, ces bâtiments sont devenus restaurants, bars, résidences secondaires...ou toilettes publiques ! Les rouges-queues noirs s'y sont également installés : leur chant rappelant le bruit d'un papier aluminium que l'on froisse est caractéristique, mais ce sont surtout leur mimiques, perchés sur le faît des toits, qui ne les laissent pas passer inaperçus.