4-Aux portes de la Vanoise, entre alpages et chapelles
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4-Aux portes de la Vanoise, entre alpages et chapelles
VAL D'ISERE

4-Aux portes de la Vanoise, entre alpages et chapelles

Architecture
Histoire
Route : 6,5 km
Piste forestière : 7 km
Sentier : 2 km
2 passages délicats
Embarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Partez à la chasse des sept chapelles qui jalonnent ce parcours et témoignent du riche passé religieux de Val d'Isère et de ses hameaux. Une jolie boucle qui vous emmène jusqu'aux portes du Parc national de la Vanoise en sillonant à travers les alpages.
Cet itinéraire vous emmène sur les traces du riche passé religieux de Val d'Isère et de ses hameaux, comme en témoignent les sept chapelles qui jalonnent votre parcours. Elles étaient plus nombreuses mais bon nombre ont disparu au fil du temps face aux colères de la montagne (avalanches, crues) ou par manque de revenus pour les entretenir. Le hameau du Manchet possède encore quelques ruines qui ont traversées les siècles. Au départ de la station de Val d'Isère, une partie de la boucle emprunte de jolies parties vertes, entre forêt et bord de l'Isère. Vous vous approchez des portes du Parc national de la Vanoise en sillonant les alpages. Sur le dernier tronçon au niveau du Fornet, vous empruntez un magnifique pont par-dessus l'Isère tumultueuse.

Description

Au départ de l'Office de Tourisme, cet itinéraire vous emmène sur les traces du riche passé religieux de Val d'Isère et de ses hameaux, comme en témoignent les sept chapelles qui jalonnent votre parcours. Après avoir rejoint le hameau de la Daille par la route, vous gagnez le vallon du Manchet par une alternance entre sentier, petite route et piste d'alpage. Arrivé au hameau du Manchet, l'itinéraire revient en direction de Val d'Isère puis rejoint le magnifique hameau du Fornet. Attention, entre Val d'Isère et le Fornet, le sentier est parfois plus technique et de nombreux piétons peuvent également emprunter l'itinéraire.

Passages délicats :
Point 1 : sentier étroit et montée raide
Point 2 : descente étroite
Point 3 : sentier étroit et technique

Suivre le balisage vert Les 7 Chapelles.

Votre loueur de VAE : 
Intersport Mattis
+33 (0)4 79 06 00 72

  • Départ : Val d'Isère Tourisme, place Jacques Mouflier, 73155 Val d'Isère
  • Arrivée : Val d'Isère Tourisme, place Jacques Mouflier, 73155 Val d'Isère
  • Communes traversées : VAL D'ISERE

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Bouquetin des Alpes - hivernage

Les réserves naturelles de la Grande Sassière, de la Bailletaz, ainsi que le vallon de Prariond sont des espaces privilégiés pour la préservation et le développement de la population hivernante de bouquetins.

Les milieux sont favorables pour les bouquetins : exposition sud, gradient altitudinal, altitude élevée (1800 à 3600 m) pentes abruptes entrecoupées d'éboulis et de pelouses, replats et crêtes).

Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations lourdes de conséquences pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.

Les activités hivernales telles que le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.

Les éléments du plan de gestion: http://www.vanoise-parcnational.fr/fr/des-actions/gerer-et-proteger-les-patrimoines/les-reserves-naturelles-nationales/la-reserve-1

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsdéc.
Contact :

Parc national de la Vanoise - Elodie Antoine - 
elodie.antoine@vanoise-parcnational.fr
04 79 06 03 15

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus des gorges de la Daille.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 
En particulier, la via ferrata est fermée en période de reproduction.

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10078
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr


Recommandations

Rando Vanoise a vocation à vous aider dans le choix de vos sorties mais se dégage de toute responsabilité les concernant. La montagne offre des itinéraires variés pour tous les niveaux de cyclistes mais elle reste un milieu aléatoire et demande à être pratiquée avec un équipement adapté. Renseignez-vous auprès des loueurs de vélos.
En cas de doute, les moniteurs peuvent vous initier à la pratique du vélo à assistance électrique.

A l’approche d’un troupeau, ralentissez et contournez-le. Si un patou, chien de protection, est présent :
descendez du vélo et marchez à côté, évitez les gestes brusques ou agressifs envers le chien, éloignez-vous progressivement et calmement du troupeau. Le chien vérifie seulement que vous n’êtes pas une menace pour son troupeau. Respectez les parcs et refermez les clôtures après votre passage.

La montagne est vivante, respectez-la, merci de rester sur les chemins.

Lieux de renseignement

Office de Tourisme de Val d'Isère

Place Jacques Mouflier, 73150 Val-d'Isère

https://www.valdisere.cominfo@valdisere.com04 79 06 06 60

Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Bourg Saint Maurice.
Renseignements : www.oui.sncf.com
Puis transport en autocar jusqu'à Val d'Isère Gare Routière.
Renseignements : https://vente-bellesavoieexpress.fr/
Pensez également co-voiturage

Accès routiers et parkings

Depuis Moûtiers, suivre la RN 90 en direction de Bourg Saint Maurice puis emprunter la RD902 jusqu'à la station de Val d'Isère.

Stationnement :

Le parking couvert du centre de Val d'Isère (gratuit en été)

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Village de Val d'Isère

    L’histoire commence en 1888 avec l’ouverture du premier hôtel à Val d’Isère. À partir de 1930, la mode du ski apparaît et Val d’Isère se positionne d’emblée comme une destination de tout premier choix (ouverture de l'école de ski, création de son premier remonte-pente, inauguration de la route du col de l'Iseran). L’après-guerre marque l’avènement des sports d’hiver et Val d’Isère devient une station de renommée mondiale grâce à son domaine skiable unique et le charme authentique de son village. Elle lance en 1955 le Criterium de la Première Neige, course mythique de ski alpin puis d'autres compétitions de renommée se succèderont. L’architecture traditionnelle savoyarde utilise les matériaux locaux : la pierre, le bois, le métal et la lauze. Le chalet de bois est l’habitation rurale la plus connue, néanmoins l’architecture de Val d’Isère compte de nombreuses variétés. Une majorité des chalets avalins ont été construits dans le respect de l’architecture traditionnelle et les différents hameaux de la station (Le Joseray, Le Fornet, Le Crêt…) ont tous des secrets d’architecture à découvrir lors de promenades.
    Visites guidées de la station proposées par l'Office de Tourisme.
  • Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Germain de la Daille

    On remarque ici son clocheton pourvu d’une cloche et le développement des murs gouttereaux qui supportent une avancée de toit. Abri improvisé, il protège le passant du vent ou de la pluie. Dans la niche au-dessus de la porte d’entrée : un saint Germain ! Cette chapelle est récente puisqu’elle fut bâtie en 1939 sur un terrain donné en 1936 par Clotilde Boch (née André) et bénie par l’évêque le 31 juillet : fête du Saint Patron. Qui est Saint Germain ? Selon la légende, il aurait détruit les bêtes sauvages et arrêté les avalanches qui ravageaient la région de Séez. D’après Arnold Van Gennep « il est regardé dans nos pays comme le patron des voyageurs ». Un tel patron à La Daille avait toute raison d’être. On peut penser qu’hier, avant de s’engager dans les redoutables gorges du glaçon, (celles de La Daille) le voyageur devait faire une dernière dévotion à Saint Germain en se mettant sous sa protection.
  • Petit patrimoine

    Chapelle Notre-Dame-des-Neiges du Joseray

    La chapelle « Notre Dame des neiges » du Joseray domine la vallée du Manchet. Mentionnée dès 1633, d’abord sous le vocable de Saint Michel puis en 1790 sous celui de Notre Dame de la Compassion, elle est aujourd’hui Notre Dame des Neiges. Dans nos montagnes, chaque fois que la Vierge ou Notre Dame est qualifiée « des neiges », elle a pour mission de protéger de la neige ou d’écarter les avalanches. Le 5 août, à l'occasion de la fête de Notre Dame des neiges, se déroulait une messe dans la chapelle, précédée d’une procession. En mai, la procession du Joseray mettait fin aux Rogations : les Rogations ont pour but d’attirer l’attention divine sur les champs et les récoltes, de les protéger des caprices météorologiques et des insectes. Le cinquième dimanche après Pâques était celui des Rogations qui allait permettre de réaliser le « Grand Tour » : lundi au Fornet, mardi à la Daille. Le mercredi, troisième et dernier des 3 jours de Rogations, la procession quittait l’église tandis que le clerc sonnait les cloches jusqu’à ce que le cortège arrive au Joseray. À chaque croix ou croisée de chemins, la procession s’arrêtait et le curé bénissait les champs. Les chapelles ou églises dédiées à Saint Michel offrent toujours les mêmes caractéristiques : on les voit de loin car érigées sur un éperon rocheux ou monticule, elles dominent le paysage et rappellent aux humbles créatures qu’à l’heure du trépas, leurs actions seront jugées ! En de nombreux lieux, à la Saint Michel, les troupeaux quittaient les alpages : c’était la date de la « démontagnée ». La Saint Michel était également une date juridique importante dès le haut Moyen Âge : paiement, renouvellement de contrats. Cette chapelle est la plus vaste des chapelles rurales de Val d’Isère et présente une longue nef avec une voûte en berceau terminée par une abside à fond plat sans décoration.
  • Point de vue

    Parc des sports du Manchet

    Aux portes du Parc national de la Vanoise, dans une vallée ouverte et préservée, venez vous amuser en pratiquant des activités aussi diverses que variées au Parc des Sports du Manchet. Equitation, fitness, football, tennis, skatepark, yoga, jeux d'enfants… en famille ou entre amis, chaque membre de la tribu y trouvera son bonheur ! Un bar-restaurant est aussi là pour combler les gourmands !
  • Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Jean-des-Prés

    La croix de mission en mélèze, érigée en 1847 vous fera repérer la chapelle Saint Jean. Jadis, sa face arrière offrait un éperon maçonné (ouvrage de protection contre l’avalanche qui pouvait descendre de Solaise par la Combe Martin). Une avalanche touchant l’éperon se divisait, était ralentie et perdait de sa force destructrice. Cette chapelle construite à quelques 300 m au sud de l’église avait pour mission de protéger le village et ses habitants de l’avalanche. En 1790, quatre messes, payées 12 sols chacune, étaient célébrées par an. Elles étaient financées par un avalin émigré, marchand à Parme : Amédée Thovex. C’est à la Saint Innocent (21 juillet) encore, deuxième patron de l’église de Val, que se déroulait une procession qui partait de l’église avec la châsse reliquaire. La châsse juchée sur les épaules des confrères, bannières, consoeurs couvertes d’un voile blanc, curés et clercs suivis des fidèles formaient ce long cortège qui prenait la route du Laisinant. Dès la sortie du village, le cortège tournait vers le Rogoney pour revenir vers la chapelle Saint Jean où se déroulait une bénédiction puis rentrait au village : c’était un jour de fête ! Qui était Saint Jean ? Figure emblématique du nouveau testament, présent dans de nombreuses scènes, Saint Jean, disciple bien aimé du Christ est toujours représenté dans l’iconographie de l’Église d’Occident sous des traits juvéniles voire efféminés.
  • Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Barthélémy du Laisinant

    Bâti avant 1633, lors d’une tournée pastorale, l’évêque ordonne aux habitants de prendre soin de l’édifice en le fermant pour éviter que les animaux divaguent à l’intérieur ! Grâce aux revenus d’un pré situé derrière la chapelle, Anne-Marie Guiller va fonder une messe le jour de la fête du saint patron. Dans la chapelle se trouvait un tableau de la Vierge et l’enfant qui après restauration a été placé sur le mur de l’épître dans le choeur de l’église. On découvre Saint Barthélemy avec son couteau arqué, en second plan à droite de la Vierge allaitante. Qui était Saint Barthélemy ? Saint Barthélemy, patron des bouchers, des tanneurs et des relieurs, mais également vénéré par les éleveurs, est fêté le 24 août. Dans l’iconographie, Barthélemy porte la dépouille de sa propre peau parce qu’il fut écorché vif. Quelquefois, il tient en main le grand couteau qui servit à ce supplice. D’après Arnold Van Gennep, « Saint Barthélemy est dans tous les diocèses de Savoie un saint ancien. »
  • Petit patrimoine

    Oratoire du Fornet

    Dans le village du Fornet, quatre chapelles se sont succedées, les édifices ayant été emportés par les avalanches. Après l'avalanche de février 1767, les Fornellains souhaitent se donner un peu de temps pour réfléchir au prochain emplacement plus adapté de leur chapelle dédiée à Sainte-Marie-Madeleine. Ils décident alors d'élever sur les ruines de la chapelle disparue un petit oratoire qui, malgré les météos capricieuses, est toujours là !
  • Petit patrimoine

    Chapelle Sainte-Marie-Madeleine du Fornet

    Au Fornet, les chapelles ont la bougeotte… La faute aux avalanches. Au total, il y eut quatre chapelles, toujours sous le vocable Sainte Marie-Madeleine. Le premier édifice fut construit entre 1600 et 1630 à proximité de la forêt des mélèzes afin de protéger le village des avalanches. La chapelle actuelle fut construite en 1890. Aux frais de Joachim Bonnevie. Au-dessus de la porte d’entrée, dans la niche vous apercevez la statuette de la Sainte Patronne. Celle-ci a été sculptée récemment, l’original fut volé dans les années 80, comme bon nombre d’objet religieux. Jusque dans les années 1990, le jour de la Sainte Marie-Madeleine, le curé venait bénir les maisons, cela se terminait par une messe dans la chapelle en présence des fornellains. Qui était Marie-Madeleine ? Selon le Nouveau Testament, elle a été délivrée de sept démons par Jésus. Elle devint une de ses disciples, peut-être la plus importante. Elle fut le premier témoin de la Résurrection de Jésus, ce qui lui donne une importance considérable. Elle est également la femme la plus présente du Nouveau Testament. Marie-Madeleine pleure, elle n’a pas compris les paroles des anges, c’est tellement inimaginable. C’est alors que le Christ lui apparaît et parle avec elle. Il lui dit qu’il va retourner auprès de Dieu et qu’il faut qu’elle le dise aux autres disciples. Fête le 22 juillet. Pourquoi Marie-Madeleine au Fornet ? À cet endroit précisément, l’eau s’écoule au fond de la gorge. Il aurait été difficile d’accéder à l’Isère en cas d’incendie. On comptait sur les larmes de Marie-Madeleine pour éteindre le feu.
  • Petit patrimoine

    Chapelle Sainte-Lucie aux Branges

    Mentionnée lors de la visite pastorale de 1633, elle était alors dédiée à Saint-François d’Assise. Le tableau qui représentait les stigmates de Saint-François se trouve maintenant dans la chapelle Saint Roch. Au 18e siècle, elle sera dédiée à Sainte Lucie. En 1790, on y célèbre la messe pour la fête patronale. Cette chapelle a été restaurée par Guy Turbil propriétaire de la maison voisine, en 1971. Jadis le petit hameau ou village des Branges comportait plusieurs maisons. Côté toponyme, les Branges évoquent les mélèzes en patois. Qui est Sainte Lucie ? Issue d’une noble et très riche famille de Syracuse, Lucie (morte entre 303 et 310) vivait avec sa mère Eutychie et vénérait Sainte Agathe. Comme sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, Lucie décida un jour de la conduire devant le tombeau d’Agathe, à Catane pour lui demander la guérison. Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. Mais Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme qui entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire romain. Lucie refusant de renoncer à sa foi chrétienne fut alors envoyée dans un lupanar puis martyrisée. Son nom est un dérivé du latin lux (lumière). D’où aussi les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée.
  • Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Roch

    Sur la place, à deux pas de l’église, se dresse la chapelle Saint Roch. Pendant très longtemps le bief qui amenait l’eau au moulin contigu passait juste devant la chapelle ! (On peut encore voir une meule dressée sur le côté). Les niches abritent Saint Roch, Jeanne d’arc et le curé d’Ars (les anciennes statues ont été volées). Cette chapelle est mentionnée lors de la tournée pastorale de 1633. En 1790, un certain Boch avocat à Turin, fait une donation pour que soient célébrées 51 messes par an, soit une chaque vendredi (que redoutait-il pour la communauté et pour lui-même ?). Cette chapelle est encore utilisée de nos jours comme chapelle ardente. Qui était Saint Roch ? Saint Roch est fêté le 16 août. C’est un ermite qui passe son temps en pèlerinages. Souvent associé à Saint Sébastien, Saint Roch est un saint antipesteux. La diffusion de son culte en Savoie se fait à partir du milieu du 15e siècle. Il se répandra rapidement au cours des 16e et 17e siècles, pour disparaître presque totalement au cours du 18e siècle. La peste était une terrible maladie. Ses pandémies ont fait des ravages parmi les populations. Le bacille de Yersin vecteur de la maladie n’a été identifié qu’au 19e siècle. Le rat était porteur du bacille et la puce, en passant du rat à l’homme, le contaminait. Dans nos communautés de montagnes où sont légion, les colporteurs, muletiers, marchands et contrebandiers… Rien de surprenant à ce que la maladie ait touché régulièrement la communauté. Une puce porteuse du bacille qui sautait dans un revers de manteau et la maladie était là…