Planlebon et la vallée des Encombres : randonnée à la découverte des vestiges de la vie d'autrefois
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Planlebon et la vallée des Encombres : randonnée à la découverte des vestiges de la vie d'autrefois
LES BELLEVILLE

Planlebon et la vallée des Encombres : randonnée à la découverte des vestiges de la vie d'autrefois

Faune
Histoire
Refuge
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La Vallée des Encombres a été baptisée ainsi en raison des multiples avalanches qui ont marqué le secteur au cours de l'Histoire. Pourtant, ce secteur sauvage a toujours été habité par l'homme. Bien que le hameau de Planlebon ait été déserté, la vallée des Encombres reste bien vivante. En témoigne l'activité de nos bergers, fromagers et gardiens de refuge !

"Je me souviens d'un petit matin frais où mes pas m'avaient conduite du côté de Planlebon. Juste avant de franchir le torrent des Encombres par la passerelle, le rouge-gorge était venu m'accueillir. C'est au pied de la chapelle que j'avais décidé de me reposer, de prendre le temps de m’imprégner des lieux, de m'imaginer la vie d'autrefois, ici, dans ce petit hameau de montagne isolé." Céline Rutten, garde-monitrice du Parc national de la Vanoise


Description

Depuis le parking s'engager sur le chemin herbeux en légère montée. Celui-ci devient plus étroit et entre en sous-bois. Laisser un sentier à gauche et descendre en forêt. Des lacets raides mènent à une passerelle. La traverser puis remonter sur l'autre versant des gorges jusqu'au village de Planlebon. En haut à gauche du village, suivre le sentier à flanc de pente. Après la traversée de deux ruisseaux et d'une portion plus raide, on chemine en sous-bois. La vallée s'évase ensuite, on descend alors vers le pont des Priots. Continuer à longer la rive gauche du torrent jusqu'à un autre pont, le franchir et gravir les lacets pour déboucher sur la route des Encombres. La suivre jusqu'au refuge de Gittamelon. Du refuge, emprunter le sentier menant au Rocher Roux. Descendre ensuite, traverser la route carrossable et obliquer sur le sentier qui mène aux Priots et aboutit à une piste caillouteuse. Après la dernière maison, tourner à gauche sur le chemin herbeux à flanc de vallée. A la bifurcation, choisir le chemin descendant. Le quitter au virage suivant pour s'engager à droite sur le sentier en sous-bois. Ce dernier rejoint le chemin et le parking de départ.

  • Départ : Parking les Frachettes
  • Arrivée : Parking les Frachettes
  • Communes traversées : LES BELLEVILLE

Profil altimétrique


Recommandations

Soyez particulièrement vigilant sur le sentier surplombant le torrent après avoir dépassé le village de Planlebon.
Il est possible d'écourter la randonnée en empruntant le pont des Priots (altitude 1535m) pour ensuite rejoindre le village du même nom et enfin le parking de départ.


Transport

Desserte ferroviaire jusqu'à Moûtiers, renseignements : www.voyages-sncf.com. Puis transport en autocar jusqu'à Saint-Martin-de-Belleville, renseignements : www.transavoie.com .  Navettes gratuites entre Val Thorens et Saint-Martin-de-Belleville, renseignement : Transdev Savoie. Départ de la randonnée distant d'environ  3km du centre du village.


Accès routiers et parkings

Depuis Moutiers prendre la D117 en direction de la Vallée des Belleville. Dépasser Saint-Jean-de-Belleville et continuer jusqu'au chef-lieu de Saint-Martin-de-Belleville. A l'entrée du chef-lieu, prendre à droite la petite route menant au Châtelard. A l'entrée du hameau du Châtelard, prendre à gauche en direction de la « Vallée des Encombres » et suivre cette route jusqu’au panneau indiquant le parking des Frachettes. Se garer à droite en contrebas.

Stationnement :

Parking les Frachettes

Accessibilité

Pas d'aménagement spécifique

Numéro de secours :114

Les 7 patrimoines à découvrir

  • Histoire

    Le hameau de Planlebon

    Au XVIIIe siècle, la population de la vallée des Belleville ne cessant d'augmenter, même les villages les plus reculés devinrent des habitats permanents et toutes les parcelles utilisables furent cultivées. Ainsi, le hammeau de Planlebon comptait 36 habitants en 1773. Ceux-ci vivaient coupés du monde en hiver. La vallée des Encombres tient son nom de l'activité avalancheuse importante dans le secteur. Les archives gardent la mémoire d'une avalanche ayant englouti des habitants du village alors qu'ils se rendaient à la messe au chef-lieu. Après 1850, l'exode a dépeuplé les montagnes et les villages isolés furent délaissés. Le hameau de la Gittaz (prononcer La Gitte), situé à l'entrée de la vallée, a connu la même évolution que Planlebon. Plus ensoleillé et accessible en véhicule, ce village a été restauré.

  • Histoire

    La vallée des Encombres

    Les hameaux des Priots et de Gittamelon ont également été restauré. En revanche, eux n'ont toujours été que des habitats d'été dans lesquels on faisait étape sur le chemin des Encombres qui constituait alors une voie importante reliant la Maurienne à Moûtiers. A l'époque, tous les déplacements se faisaient à pied avec des mulets portants les charges. Imaginez-vous cette vallée parcourue par des colporteurs et des marchands venus acheter les fromages des Belleville, des pèlerins en route vers Notre Dame de la Vie, ou des éleveurs menant leur troupeau à la foire réputée de Saint-Martin?

  • Faune

    Faune alpine de la Vallée des Encombres

    Des crêtes au torrent, la rive gauche de la vallée des Encombres fait partie d'une réserve de chasse qui regroupe environ 1300 chamois ainsi que des chevreuils, des cerfs et des bouquetins. Très avalancheuse, cette vallée les préserve naturellement des dérangements hivernaux qui leur seraient fatals en cette période de repos. Les animaux occupent les pentes sud durant la période froide car la neige n'y tient jamais longtemps. Sur ces pentes exposées au soleil, les avalanches dégagent rapidement l'herbe sèche dont ils se nourrissent. Au printemps, la verdure les attire près des ruines de Planlebon. Ils regagnent ensuite les hauteurs où ils se font plus discrets, mettant l'été à profit pour s'engraisser.

  • Pastoralisme

    Gittamelon

    Moutons, chèvres, vaches,... Bergers, fromagers, gardiens de refuge, ... la vallée des Encombres est décidément toujours bien vivante ! Suivez les troupeaux au son de leurs clarines, ces cloches de tailles variables que l'on suspend au cou des animaux et qui permettent de les repérer plus facilement. Le refuge de Gittamelon accueille les randonneurs pour le petit café du midi, le repas ou la nuitée. Ce sont alors les aiguilles de la Moendaz (2697m) qui vous souhaiteront bonne nuit.

  • Faune

    Conservatoire de l'abeille noire

    L'abeille noire (Apis mellifera mellifera) est une sous-espèce de l'abeille domestique. L'écotype de Savoie, adapté au climat et à la flore locale, est utilisé par les apiculteurs de la vallée. La création, en avril 2016, d'un Conservatoire de l'abeille noire dans la vallée des Encombres se traduit par la mise en place de ruchers de fécondation. Ceux-ci permettent aux jeunes reines de n'être fécondées que par des mâles de cet écotype. Vous pouvez apercevoir un rucher de fécondation, aux ruches de petite taille, à l'endroit où le sentier quitte la route des Encombres pour descendre vers les Priots. La ligne électrique qui passe juste au-dessus ne les dérange pas.
  • Faune

    Le Conservatoire de l'Abeille noire

    L'abeille noire (Apis mellifera mellifera) est une sous-espèce de l'abeille domestique. L'écotype de Savoie, adapté au climat et à la flore locale, est utilisé par les apiculteurs de la vallée. La création, en avril 2016, d'un Conservatoire de l'abeille noire dans la vallée des Encombres se traduit par la mise en place de ruchers de fécondation. Ceux-ci permettent aux jeunes reines de n'être fécondées que par des mâles de cet écotype. Vous pouvez apercevoir un rucher de fécondation, aux ruches de petite taille, à l'endroit où le sentier quitte la route des Encombres pour descendre vers les Priots. La ligne électrique qui passe juste au dessus ne les dérange pas. Le transport d'électricité depuis Albertville (La Bathie) jusqu'en Italie se fait depuis 1971.

  • Flore

    La mouche du trolle

    Chaque printemps, ça recommence : la prairie se pare des plus belles fleurs ! Sur les corolles éclatantes, les insectes s'affairent : papillons, mouches et abeilles butinent dans une grande effervescence. Mais sur les splendides boules d'or des trolles d'Europe, jalousement fermées sur elles-mêmes, les prétendants sont rares. Seules les mouches représentantes du genre Chiastocheta, peuvent s'introduire dans les trolles pour y prélever du nectar, se chargeant en même temps de pollen. Mais, à l'abri des regards, la mouche pond aussi ses œufs dans les ovules des fleurs, si bien que les larves, en se développant, dévorent les graines naissantes. Heureusement, les quelques graines épargnées donneront d'autres trolles.