Grand Tour de Tarentaise : du Refuge du Col du Palet à Montchavin Les Coches (GTT12)
PEISEY-NANCROIX

2. Grand Tour de Tarentaise : du Refuge du Col du Palet à Montchavin Les Coches (GTT12)

Géologie
Histoire
Lac et glacier
Refuge
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Une descente vers Montchavin par la voie royale, entre deux géants de la Vanoise : le mont Pourri et le sommet de Bellecôte. 

Le randonneur quitte en douceur l'étage alpin et son univers de rocailles et de pelouses rases. Le sentier se faufile dans les pentes douces à travers les prairies alpines. Après les lacs de Grattaleu et de La Plagne plébiscités par les amateurs de pêche de montagne, l'itinéraire gagne facilement le majestueux Vallon de Rosuel. On y marche parmi les landes jusqu'aux premiers hameaux, avant de rejoindre le village de Montchavin- Les Coches.



Description

Suivre le sentier (GR5, balisage rouge et blanc) en direction du lac de Grattaleu (2512m) puis poursuivre plein nord pour traverser le plan de la Grassaz. Le sentier passe alors au-dessus du lac de la Plagne, endroit idéal pour s'accorder une petite pause.

La descente se poursuit sur la rive droite de la vallée pour traverser le plan de la Plagne et des affleurements rocheux polis. Au point coté 2092, rester sur la gauche et franchir le torrent du Ponturin. Le sentier continue au travers des pierriers puis d'un mélézin (forêt de mélèzes). Une fois le verrou rocheux passé, 20 min sont nécessiares pour descendre jusqu'au refuge-porte de Rosuel (1570m).

Toujours sur le GR5, passer par Beaupraz, les Lanches et le pont Romano. Au pont Romano, bifurquer sur la gauche  pour arriver au hameau des Esserts. Poursuivre sur ce sentier, passer sur le téléphérique du Vanoise Express,  qui relie le domaine Les Arcs Peisey-Vallandry à celui de La Plagne (Montchavin), et atteindre le village de Montchavin.

  • Départ : Refuge du Col du Palet
  • Arrivée : Montchavin Les Coches
  • Communes traversées : PEISEY-NANCROIX et LA PLAGNE TARENTAISE

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Peisey.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/10076
Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :

Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr


Recommandations

Cette étape est longue mais sans difficultés majeures. L'itinéraire suit le nouveau tracé du GR5 qui autrefois passait par Moulin et Chanton.

En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Lac

    Le lac de Grattaleu

    Le lac du Grattaleu, à proximité du refuge du Palet, est le plus haut lac de la commune de Peisey-Nancroix, dans lequel les pêcheurs ont introduit des poissons. En plein hiver, les eaux du lac sont en partie gelées. Les poissons survivent dans l'eau du fond du lac qui reste à une température de 4 degrés et qui est plongée dans l'obscurité pendant près de 6 mois.
  • Pastoralisme

    Plan de la Grassaz

    En été, un troupeau de 300 génisses, élevées pour la production de viande, pâture la haute vallée du Ponturin. Il n'y a pas de vaches laitières car l'absence de piste pastorale ne permet pas le déplacement d'une machine à traire ni le transport du lait pour la fabrication du fromage. Le berger suit le troupeau et utilise les 4 chalets mis à sa disposition pour son logement (chalets du Varchet, de la Plagne, de la Sache et de la Grassaz).
  • Refuge

    La cabane PNV des Mindières

    Détruit par une avalanche en février 1999, le chalet des gardes du Berthoud a été remplacée par la cabane des Mindières, en 2002. Installé à proximité du rocher des Mindières à 2224 m d'altitude, il domine le Lac de la Plagne au nord-est. 
  • Architecture

    Les chalets de la Plagne

    Le hameau de la Plagne comprend une bergerie, 2 étables, 2 ruines de halle, plusieurs murets et enclos en pierres sèches, 1 cave voûtée et une ancienne ruine au sud, témoin d’un alpage exploité de longue date. La cave comporte plusieurs pierres gravées, dont une datant de 1772. Les principaux bâtiments sont implantés dans la pente ce qui les protège des avalanches. Ils présentent encore au moins en partie un mortier traditionnel en « pierres à vue ».
  • Faune

    Le traquet Tarier ou Tarier des prés

    Le Tarier des prés est un passereau insectivore qui prend ses quartiers d'été en Vanoise de mai à septembre. Il hiverne en Afrique et c'est un migrateur transsaharien dont l'aire de prédilection est la zone tropicale (Congo, Sénégal, Zambie…). Chez le mâle, qui chante joliment de manière sonore et variée, souvent perché sur un piquet, un rocher ou une tige sèche de rhubarbe des moines, c'est le large plastron roux orangé et le sourcil blanc sur fond noir qui attirent l'oeil et le distingue du Tarier pâtre
  • Histoire

    la cabane des gardes du Berthoud

    Le sentier que l'on suit en descendant du refuge du Mont Pourri rejoint le GR5 sur le plan de la Plagne. Il faut suivre ce sentier quelques centaines de mètres pour rejoindre celui qui monte au refuge d'Entre-le-Lac. Après avoir traversé un éboulis, on peut remarquer une bosse à gauche, avec un mélèze, sur laquelle se tenait la cabane des gardes du Berthoud. Celle-ci a été rasée par une avalanche de neige poudreuse venant du dôme des Platières, au cours du mois de février 1999. Depuis, le Parc national de la Vanoise a fait construire une cabane sur le rocher des Mindières qui domine le lac de la Plagne
  • Eau

    Le Ponturin

    Le Ponturin prend sa source au lac de la Plagne avant de se jeter dans l’Isère, à Landry. En fin d'été, le torrent s'enfouit sous les blocs rocheux avant de resurgir plus bas : c’est ce qui a valu à ce lieu le nom de « Pertes du Ponturin ». Mais au printemps, avec la fonte de la neige, une partie du débit reste visible en surface, et coule sous la passerelle.
  • Faune

    Le gypaète barbu

    Affublé à tort de pouvoirs démoniaques, le gypaète a été totalement exterminé des Alpes au début du XXe siècle. Après un siècle d'absence, le gypaète barbu est à nouveau une figure familière de notre paysage. Ceci grâce à un lourd et long programme de réintroduction d'oiseaux élevés en zoos et volières puis relâchés dans des sites favorables sur tout l'arc alpin. La particularité de ce grand vautour:  il se nourrit essentiellement d'os issus de carcasses. Pour accéder à la moelle, il emporte les os dans ses serres et les lâche sur des cailloux afin de les briser. C'est aussi pour cela qu'on l'appelle le casseur d'os. En plus de sa très grande envergure (presque 3 m), le gypaète adulte en impose par son poitrail couleur de feu. Sa queue est longue et en forme de losange.
  • Flore

    Dans la famille des fougères, je demande le Cystopteris des montagnes

    Le Cystopteris des montagnes fait partie de ces fougères rares et difficiles à observer. Elle se distingue par sa feuille très découpée qui s'inscrit parfaitement dans un triangle équilatéral. Elle est présente en France uniquement dans les Pyrénées et les Alpes. Elle bénéficie d'un statut de protection nationale. Cette station a failli disparaître naturellement suite à un glissement de terrain en 2009.
  • Faune

    Les ongulés

    Le vallon de Rosuel a la particularité d'accueillir aussi bien les ongulés de plaine : cerfs, chevreuil et occasionnellement sangliers sur les zones basses et ceux plus spécifiques à la montagne sur les parties hautes : chamois et bouquetins. Cependant, ces derniers n’occupent pas les mêmes quartiers selon les saisons et ils quittent notamment le fond de vallon à la belle saison préférant des zones de plus haute altitude, plus fraîches.