Route du sel et des fromages : itinéraire historique en Vanoise
PRALOGNAN-LA-VANOISE

Route du sel et des fromages : itinéraire historique en Vanoise

Histoire
Lac et glacier
Refuge
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Une traversée de 27 km entre Tarentaise et Maurienne, sur les pas des voyageurs du sel et des fromages. Le randonneur emprunte un itinéraire commercial ancestral, bordé de pittoresques murets de pierres sèches. 
Une randonnée qui s'élève de la pelouse alpine jusqu'à l'étage glaciaire, en traversant des sites mythiques tels que le lac des Vaches ou le Pont de Croé Vie. Fréquenté depuis l'âge de Bronze, le Col de la Vanoise est un lieu de passage emblématique entre les vallées de Tarentaise et Maurienne. Cinq siècles durant, il aura été le témoin d'un extraordinaire réseau entre la France et l'Italie, pour acheminer le sel et les fromages. Au cœur de ce vaste territoire de haute montagne dominé par la Grande Casse (3 855 m), les randonneurs ont aujourd'hui remplacé les antiques caravanes de muletiers. La beauté et la diversité des paysages restent, pour leur part, immuables.

Description

Depuis la Maison du Parc et du tourisme, remonter l'avenue de Chasseforêt, suivre la rue de l'Elert. Sortir du village. Suivre le GR®55, via les hameaux des Bieux et des Fontanettes, le refuge des Barmettes, le lac des Vaches, et le refuge du Col de la Vanoise. Passer le col de la Vanoise, entrer en Maurienne. Suivre le GR®55 jusqu'au pont de Croé-Vie. Après le pont, tourner à droite, pour suivre le GR®5, jusqu'au parking de Bellecombe, via le refuge d'Entre-Deux-Eaux et le refuge-porte de Plan du Lac. À l'entrée du parking, suivre le sentier direction « Termignon 2h30 ». Traverser le hameau de Chavière, passer devant la chapelle Sainte-Marguerite. Couper 5 fois la RD 106, avant d'arriver à l'oratoire Saint-Antoine. Faire environ 150 m de dénivelé. À une intersection de sentier avec un second oratoire Saint-Antoine, prendre le sentier de droite. À partir du hameau du Villard suivre la RD 83 jusqu'au second pont (pont des Gouilles). Traverser le pont et suivre le sentier jusqu'au village de Termignon. Depuis la chapelle Notre-Dame de la Visitation, prendre le pont sur le Doron de Chavière et remonter la 1e rue à droite, sur environ 300 m. Sinon, suivre la RD 1006 vers le centre village, jusqu'à la Maison de la Vanoise.
  • Départ : Place du Barioz, Pralognan-la-Vanoise
  • Arrivée : Place du village, Termignon
  • Communes traversées : PRALOGNAN-LA-VANOISE et VAL-CENIS

Profil altimétrique


Zones de sensibilité environnementale

Le long de votre itinéraire, vous allez traverser des zones de sensibilité liées à la présence d’une espèce ou d’un milieu particulier. Dans ces zones, un comportement adapté permet de contribuer à leur préservation. Pour plus d’informations détaillées, des fiches spécifiques sont accessibles pour chaque zone.

Gypaète barbu

ATTENTION : nidification du Gypaète barbu !

En concertation avec les acteurs locaux, une zone de sensibilité majeure (ZSM) a été définie pour les Gypaètes barbus de Pralognan.

Toutes les activités dans cette zone sont à proscrire : survol motorisé ou non motorisé, ski, randonnée, chasse, escalade, etc ... 

Cette espèce est particulièrement sensible au dérangement. Afin de favoriser les conditions de reproduction jusqu'à l'envol d'un gypaéton, il s’est avéré nécessaire de mettre en place cette zone sensible.

Carte précise: www.vanoise-parcnational.fr/fr/download/file/fid/9782

Domaines d'activités concernés :
Aerien, Equipement, Terrestre, Vertical
Périodes de sensibilité :
janv.févr.marsavr.maijuinjuil.aoûtnov.déc.
Contact :
Parc national de la Vanoise
Jérôme CAVAILHES - 06.89.17.78.02 jerome.cavailhes@vanoise-parcnational.fr

Recommandations

Réserver son hébergement à l'avance. L'itinéraire peut être fractionné en 3 étapes plus courtes : étape 1 : refuge du Col de la Vanoise, étape 2 : refuge de Plan du lac, étape 3 : Termignon. Pour aller plus loin, visiter l'exposition « La route du sel » à la Maison du Parc et du tourisme à Pralognan-la-Vanoise et l'exposition « Entrez en Vanoise ! » à la Maison de la Vanoise, à Termignon.
En coeur de parc
Le Parc national de la Vanoise est un territoire naturel, ouvert à tous, mais soumis à une réglementation qu’il est utile de connaître pour préparer son séjour. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.vanoise-parcnational.fr

Lieux de renseignement

Maison du Parc national de la Vanoise - Pralognan

Maison de la Vanoise, Avenue Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise

https://www.vanoise-parcnational.frinfo.pralognan@vanoise-parcnational.fr04 79 08 71 49

Office de Tourisme de Pralognan-la-Vanoise

290 avenue de Chasseforêt, 73710 Pralognan-la-Vanoise

https://www.pralognan.cominfo@pralognan.com04 79 08 79 08

Office de tourisme de Val Cenis Termignon

Maison de la Vanoise, Place de la Vanoise, Termignon, 73500 Val-Cenis

https://www.valcenis.cominfo@hautemaurienne.com04 79 05 99 06

Point info Parc national de la Vanoise - Val-Cenis Termignon

Place Vanoise, 73500 Termignon

https://www.vanoise-parcnational.fr04 79 20 54 54

Transport

Desserte ferroviaire jusque Moûtiers. Renseignements : www.voyages-sncf.com
Puis transport en autocar jusqu'à Pralognan-village. Renseignements :www.transavoie.com

Accès routiers et parkings

RD 915 pour Pralognan la Vanoise. www.mobisavoie.fr

Stationnement :

Parking centre village, Pralognan-la-Vanoise

Les 10 patrimoines à découvrir

  • Savoir-faire

    Location de VAE Go Sport Montagne - Favre Sports

    Go Sport Montagne - Favre Sports
    Avenue de Chasseforêt
    73710 Pralognan-La-Vanoise
    +33 (0)4 79 08 71 20

  • Point de vue

    Téléphérique du Mont Bochor

    Pour conclure votre belle balade, le téléphérique du Mont Bochor vous transporte en 3 minutes jusqu'à 2010m d'altitude. Arrivé en haut, une table d'orientation est située à 2023m d'altitude sur le promontoire du Mont Bochor et vous offre un panorama à 360° sur les sommets et glaciers de Vanoise.
    En été, c'est aussi un point de départ de sentiers VTT et de randonnées.

    Le téléphérique du Mont Bochor, c'est aussi toute une histoire...Autrefois, lorsqu'il était nécessaire de traverser les ravins en montagne, les anciens utilisaient des cordes sur lesquelles glissaient des nacelles, ces cables aménagés permettaient tant le transport du bois que celui du bétail. Cet aménagement est l'ancêtre du téléphérique ! C'est ainsi qu'en 1951 débute la construction du premier téléphérique de service qui servira à acheminer les outils et les matériaux jusqu'au Mont Bochor. Ce sont des poteaux en bois qui soutiennent les cables sur lesquels circulera le téléphérique. En 1952, c'est l'inauguration du téléphérique après une période éprouvante de travaux, la première utilisation a lieu symboliquement le 31 décembre. En février 1953, il est enfin mis en service : c'est, à l'époque, le téléphérique le plus rapide du monde !

    Quelques chiffres:
    Altitude du quai aval : 1416.50m
    Altitude du quai amont : 2002.50m
    Dénivelé : 586m
    Longueur : 1086m
    Parcours : 1048m
    Durée : 207 secondes
    Pente maxi : 92%
    Pente moyenne : 66%
    10 voyages par heure
    32 passagers par cabine
    170 000 passages en hiver

    Ouverture en hiver et en été.

    Plus d'information sur le guide Destination de légende : le téléphérique du Mont-Bochor : https://fr.calameo.com/read/0010480179e1abe5e2695
  • Histoire

    Le hameau du Barioz

    Le Barioz est l'un des 7 hameaux de Pralognan-la-Vanoise. L'étymologie du nom vient de Barium qui signifie « barrière de douane ». En effet, ici commençait la route du sel. Toutes les marchandises étaient alors soumises au droit de péage.

    Le col de la Vanoise était redouté par mauvais temps. Avant de prendre le départ, les voyageurs imploraient la protection de Notre-Dame-Des-Sept-Douleurs à la chapelle du Barioz. La chapelle a été érigée par la famille Blanc au XVIIIe siècle. À l'intérieur, on retrouve, sur l'un des tableaux, Saint-Antoine, ermite, patron des muletiers, protecteur du petit bétail et des animaux domestiques.

      
  • Pastoralisme

    Le pont de la Glière

    Pour accéder à l'alpage de la Glière, vous franchissez le torrent et une « barrière invisible ». En effet, un pont muni d'un « passage canadien » empêche le passage des troupeaux. Ce sont des barreaux cylindriques espacés et disposés horizontalement au sol. Les ongulés (vaches, moutons) ne peuvent franchir un tel ouvrage. Ils risqueraient de se coincer les sabots entre les barreaux.
    La famille Favre exploitait autrefois l'alpage de la Glière et produisait de la « tomme » avant que l'appellation « Beaufort » n'apparaisse. Aujourd'hui, cet alpage est repris par un jeune agriculteur qui y fait pâturer des moutons et fabrique du fromage de brebis.
  • Point de vue

    Vue sur le refuge des Barmettes

    Le refuge des Barmettes matérialise la limite supérieure des pistes de ski de Pralognan-la-Vanoise, comme en témoigne au centre de l’image le télésiège débrayable du Génépi, installé durant l’été 2007. Le refuge fonctionne l’hiver davantage comme un restaurant d’altitude que comme un refuge au sens habituel du terme. En pleine modernisation aussi, les murs de façade du refuge attendent un nouveau parement en pierres et un bardage en bois. L'herbe a repoussé sur les talus du télésiège. Les pistes reverdies, outre qu’elles sont plus jolies, sont aussi plus faciles à damer. Plus à droite, une petite cabane en bois claire abrite les pisteurs et un poste de secours.

  • Petit patrimoine

    La route du sel

    En aval des chalets de la Glière, vous vous engagez sur une ancienne route muletière bordée de murets en pierres sèches. Elle permettait le passage d'animaux bâtés et ferrés, portant de lourdes charges. Les murets interdisaient l'accès des prés aux bêtes de passage. Certaines pierres sont gravées et témoignent des passages répétés de l'homme du Néolithique à aujourd'hui. 
    Cet itinéraire, nommé « route du sel », constituait également un enjeu stratégique pour les comtes, les ducs de Savoie et les rois de Piémont-Sardaigne pour le commerce du sel. Il fut aussi utilisé pour accéder aux alpages, transporter les fromages et se rendre en Maurienne. Enfin, les chasseurs alpins, chargés d'assurer la défense des frontières, trouvèrent avec la route du sel un terrain privilégié pour s'entraîner.
  • Pastoralisme

    L'alpage de la Glière

    Les chalets de la Glière, au-delà de leur affectation première de chalets d'alpage ont vu dormir quelques excursionnistes avant la création des refuges. Les murets de part et d'autre du chemin servaient à contenir les troupeaux des alpages, mais aussi à éviter que les troupeaux transhumants ne s'égaillent dans les alpages privés. Depuis le XVIIe siècle, l'usage pastoral est attesté par des pierres gravées par les bergers successifs. Certaines gravures remontent au Moyen Âge et même à la protohistoire !
  • Histoire

    Le lac des Vaches

    Son nom vient probablement d'une erreur de transcription des cartographes sardes ! En patois, « vah » qui veut dire « gué », a été compris par ses commis du Royaume de Piémont-Sardaigne, par « vatz » qui, lui, se traduit par « vache ».
    Le passage dallé est postérieur à 1949, et probablement l’œuvre des troupes alpines françaises. Avant cet aménagement, le sentier passait en rive droite, comme l'attestent plusieurs récits de guides de montagne et topoguides d'entre-deux-guerres.
  • Point de vue

    Vue sur le glacier de la Grande Casse

    Glacier de la Grande Casse et aiguilles de la Glière

  • Glacier

    Le glacier de la Grande Casse

    Ici encore, nous observons un important retrait du front du glacier de la Grande Casse. Au niveau du seuil de l'Ouille, vous pouvez admirer d'imposantes moraines latérales qui témoignent de la présence passée du glacier. Il s'agit d'amas de blocs rocheux de différentes tailles, charriés par la glace sur les côtés du glacier. Le glacier, quant à lui, n'occupe plus que la partie amont de la vallée et forme un cirque entre la pointe de la Petite Glière et l'aiguille de l'Épéna, au pied du col de la Grande Casse.