Col de la Bailletaz depuis le Fornet : sur la piste des chamois et bouquetins des Alpes
Description
- Départ : Parking, hameau du Fornet
- Arrivée : Parking, hameau du Fornet
- Communes traversées : VAL D'ISERE et TIGNES
Météo
Profil altimétrique
Zones de sensibilité environnementale
Bouquetin des Alpes - hivernage
Les réserves naturelles de la Grande Sassière, de la Bailletaz, ainsi que le vallon de Prariond sont des espaces privilégiés pour la préservation et le développement de la population hivernante de bouquetins.
Les milieux sont favorables pour les bouquetins : exposition sud, gradient altitudinal, altitude élevée (1800 à 3600 m) pentes abruptes entrecoupées d'éboulis et de pelouses, replats et crêtes).
Même très limitée, la fréquentation hivernale peut générer des perturbations lourdes de conséquences pour la faune sauvage à une époque où elle doit limiter strictement ses dépenses énergétiques.
Les activités hivernales telles que le ski de randonnée ou la raquette sont à éviter dans les zones concernées par l’hivernage du bouquetin.
Les éléments du plan de gestion: http://www.vanoise-parcnational.fr/fr/des-actions/gerer-et-proteger-les-patrimoines/les-reserves-naturelles-nationales/la-reserve-1
- Domaines d'activités concernés :
- Aerien, Terrestre, Vertical
- Périodes de sensibilité :
- janv.févr.marsdéc.
- Contact :
Parc national de la Vanoise - Elodie Antoine -
elodie.antoine@vanoise-parcnational.fr
04 79 06 03 15
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de Tourisme de Val d'Isère
Place Jacques Mouflier, 73150 Val-d'Isère
Office de tourisme - Tignes
Maison de Tignes-le-lac BP 51, 73321 Tignes
Point info Parc national de la Vanoise - Val d'Isère
Immeuble le Thovex, Office de tourisme, 73150 Val-d'Isère
Transport
Puis transports en autocar jusqu'au chef-lieu Val d'Isère. Renseignements : www.transavoie.com
Des navettes gratuites desservent l'ensemble des hameaux de Val d'Isère, dont le Fornet.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
En savoir plus
Les 10 patrimoines à découvrir
- Architecture
La tourne
Le Fornet historique est situé sur la rive gauche de l'Isère, pour se prémunir des avalanches et chutes de blocs. L'extension du Fornet en rive droite a été possible grâce à l'édification d'une tourne : cette butte est un ouvrage de déviation qui sert à faire rempart contre les avalanches et les chutes de blocs. Au XVIIIe siècle, le Fornet d'Aval, entre le Laisinant et le Fornet actuel, a été détruit entièrement par une avalanche. Les ruines restent visibles. - Flore
Primula pedemontana
La primevère du Piémont (Primula pedemontana) est reconnaissable au printemps à ses belles fleurs roses, mais aussi par ses feuilles ourlées d'un liseré et de petites glandes rouges, qui la distinguent de sa cousine Primula hirsuta. C'est une espèce qui vit sur les rochers siliceux, comme la quartzite (roche blanc-vert) au-dessus de vous. C'est une espèce protégée au niveau national, on ne peut pas la cueillir. Dans la réserve naturelle, toute la végétation est protégée. On touche avec les yeux et le nez. - Histoire
La Réserve naturelle de la Baillettaz
Le décret de création de cette réserve a été signé en décembre 2000. Il résulte de longues négociations débutées au début des années 1980 et concrétise un échange entre le déclassement de l’ancienne Réserve naturelle de l’Iseran et la protection de cet espace au titre de mesure compensatoire. L’État a confié la gestion de la Réserve naturelle nationale de la Bailletaz au Parc national de la Vanoise. Sa superficie est d’un peu moins de 5 km². La réserve est comprise entre les altitudes de 2050 m sur l’adret au-dessus du hameau du Fornet et 3602 m au sommet de la Tsanteleina. C’est au sein des pelouses sommitales que pousse la plante la plus emblématique de la réserve : la Seslérie ovale. Parmi les autres espèces végétales pour lesquelles la réserve a une forte responsabilité, citons la Drave de Hoppe.
La faune de la réserve se compose de nombreuses espèces spécialisées des milieux d’altitudes. Les vertébrés sont les mieux connus. Les pentes bien exposées sont favorables à certains oiseaux comme le Monticole de roche, la Perdrix bartavelle, le Tichodrome échelette, etc. Les parties les plus hautes de la réserve sont le domaine du Lagopède alpin et du Lièvre variable. Particulièrement en hiver et au printemps, la Bailletaz est un site important pour l’alimentation du Gypaète barbu. La réserve assure aussi une continuité des territoires utilisés par les populations d’ongulés sauvages. Le versant, escarpé et orienté au sud, correspond également à une importante zone d’hivernage et de mise-bas pour le bouquetin et le chamois. - Pastoralisme
Les pratiques agricoles
Vous arrivez au niveau du 1er plateau dit du « Couart dessous ». Le parc avec des murets en pierres sèches servait autrefois à parquer le troupeau pour la nuit. Jusqu'à la fin des années 1990, il existait un troupeau communal de brebis, regroupant environ les 800 têtes des différents propriétaires avalins. Avec le changement des pratiques pastorales, ce troupeau a été remplacé par un troupeau privé provenant d'Aiton, dont une partie est encore propriété de Christophe Mattis, habitant du Fornet. - Flore
La flore de la Réserve de la Bailletaz
La majorité des habitats naturels de la réserve sont, soit à rattacher aux pelouses alpines, soit aux rochers et éboulis, ainsi que quelques rares milieux humides. Les espèces patrimoniales, souvent protégées, sont entre autres la laîche bicolore (Carex bicolor) pour les milieux humides, la saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides) pour les falaises calcaires, la saxifrage fausse mousse (Saxifraga muscoides) pour les éboulis et falaises humides en calschiste. On peut citer la kœlerie du Mont-Cenis (Kœleria cenisia) pour les pelouses écorchées et sèches sur calcaire. - Histoire
Le passage des Vaudois
Le col en face de vous est celui de l'Iseran. La route a été inaugurée en 1937. Avant, seul un chemin muletier existait. Le passage de l'homme est attesté dès l'ère romaine, avec des pièces de monnaie et une statuette retrouvées à Val d'Isère. Des passages ont même laissé des traces historiques. En 1689, les Vaudois (minorité au christianisme austère, réfugiée en Suisse) voulurent regagner leurs terres d'asile (4 vallées italiennes, accolées au Queyras) et passèrent avec armes et bagages. Personne ne s'interposa malgré les ordres donnés ! - Point de vue
Panorama
En face de vous, vous pouvez observer d'est en ouest : la pointe Pers (alt. 3327 m) et le Signal de l'Iseran (alt. 3237 m) à gauche du col de l'Iseran (alt. 2764 m). La pointe du Charbonnel avec son glacier (alt. 3752 m) à l'arrière du col, en Maurienne et la crête des Leissières (alt. 3043 m) à droite du col. Puis à droite de la crête des Leissières, la pointe de Méan Martin (alt. 3330 m) et les pointes du Châtelard (alt. 3378 m) avec leurs glaciers respectifs. - Histoire
Val d'Isère
Station de 28 000 lits touristiques est reliée à Tignes par remopntées mécaniques depuis 1970. La station de Val d'Isère s'est développée dès les années 1930 autour du village à 1850m. Les premières constructions de chlaets, commerces et hôtels sont impulsées par les locaux. Les immeubles à l'architecture modernesont bâtis par des aménageurs extérieurs dès l'après-guerre. - Histoire
Village de Val d'Isère
L’histoire commence en 1888 avec l’ouverture du premier hôtel à Val d’Isère. À partir de 1930, la mode du ski apparaît et Val d’Isère se positionne d’emblée comme une destination de tout premier choix (ouverture de l'école de ski, création de son premier remonte-pente, inauguration de la route du col de l'Iseran). L’après-guerre marque l’avènement des sports d’hiver et Val d’Isère devient une station de renommée mondiale grâce à son domaine skiable unique et le charme authentique de son village. Elle lance en 1955 le Criterium de la Première Neige, course mythique de ski alpin puis d'autres compétitions de renommée se succèderont. L’architecture traditionnelle savoyarde utilise les matériaux locaux : la pierre, le bois, le métal et la lauze. Le chalet de bois est l’habitation rurale la plus connue, néanmoins l’architecture de Val d’Isère compte de nombreuses variétés. Une majorité des chalets avalins ont été construits dans le respect de l’architecture traditionnelle et les différents hameaux de la station (Le Joseray, Le Fornet, Le Crêt…) ont tous des secrets d’architecture à découvrir lors de promenades.
Visites guidées de la station proposées par l'Office de Tourisme. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Roch, à Val d'Isère
Cette chapelle est mentionnée lors de la tournée pastorale de 1633. Les niches abritent Saint Roch, Jeanne d’arc et le curé d’Ars. Les anciennes statues ont été volées. En 1790, un certain Boch avocat à Turin, fait une donation pour que soient célébrées 51 messes par an, soit une chaque vendredi. Que redoutait-il pour la communauté et pour lui-même ? Cette chapelle est encore utilisée de nos jours comme chapelle ardente. Saint-Roch est fêté le 16 août. C’est un ermite qui passe son temps en pèlerinages. Souvent associé à Saint-Sébastien, Saint-Roch est un saint antipesteux. La diffusion de son culte en Savoie se fait à partir du milieu du 15e siècle. Il se répandra rapidement au cours des 16e et 17e siècles, périodes où la peste fait des ravages. Dans nos régions de montagnes, les colporteurs, muletiers, marchands et contrebandiers étaient légion. Rien de surprenant à ce que la maladie, transmise par le rat, ait touché régulièrement la communauté : une puce porteuse du bacille qui sautait dans un revers de manteau et la maladie était là…