Randonnée vers le refuge du Carro : dans l'intimité des cirques glaciaires
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de tourisme de Bonneval sur Arc
La Ciamarella, 73480 Bonneval-sur-Arc
Office de tourisme de Val Cenis Termignon
Maison de la Vanoise, Place de la Vanoise, Termignon, 73500 Val-Cenis
Point info Parc national de la Vanoise - Val-Cenis Termignon
Place Vanoise, 73500 Termignon
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Accessibilité
- Numéro de secours :
- 114
Les 10 patrimoines à découvrir
- Histoire
Le vallon de la Lenta
Sur les pentes de ce vallon d'altitude, les gens de Bonneval-sur-Arc continuent d'entretenir des prés de fauche. Aujourd'hui restaurés en résidences secondaires, les chalets d'alpages disséminés dans le vallon servaient avant tout à fabriquer beurre et fromages, ou à stocker du foin. Certains chalets sont semi-enterrés, pour ne pas faire obstacle à l'avalanche. D'autres sont défendus par une « tourne », véritable étrave de pierre construite en amont de l'édifice. - Lac
Les lacs du Plan des Eaux et du Pys
En découvrant l'été ces petits lacs de montagne aux eaux paisibles, on ne s'imagine pas que toute une vie s'y développe en fonction d'un cycle annuel. À la fin de l'automne, la surface du lac se fige de glace et de neige. Son épaisseur s'accroît et prive le plan d'eau d'oxygène dissous, indispensable à la vie. Le lac ne reprendra son rôle nourricier qu'à la débâcle de la banquise, pendant le court été. C'est alors que la vie reprend soudainement pour le plancton, les larves de diptères, les libellules, les demoiselles, les grenouilles rousses et plus rarement les salmonidés introduits, tels que truites fario ou ombles chevaliers. - Pastoralisme
Les troupeaux d'ovins
En été, vous rencontrerez assurément des moutons en pacage libre, partageant l'alpage avec les ongulés sauvages (chamois, bouquetins), souvent perchés plus haut. Il s'agit de la race locale dite « Thônes et Martod », du nom des villages d'origine. Rustique, bonne productrice de lait et de laine, cette brebis cornue connaît un regain d'intérêt chez les éleveurs locaux. Le récent retour du loup dans les Alpes françaises obligent les éleveurs à mettre en place des moyens de protection, pas toujours adaptés à ces petits troupeaux de Haute Maurienne. - Point de vue
Vue sur le glacier des Evettes
Glacier des Evettes et la Petite Ciamarella depuis le Plan des Evettes
- Faune
Le traquet motteux
Caractéristique de la pelouse alpine, ce passereau se laisse facilement observer tant il semble affairé. Son chant vous accompagnera sur tout le parcours, pourvu qu'il dispose de quelques rochers pour faire le guet. Admirez la belle livrée du mâle, toute de noir, d'ocre et de blanc. C'est un migrateur qui rejoint l'Afrique tropicale en hiver. Il partage l'alpage avec le pipit spioncelle et l'alouette des champs, que l'on entend plus qu'on ne voit... - Refuge
Lacs et refuge du Carro
Construit en 1925, le refuge du Carro est géré par le Club Alpin Français. A son pied, se trouve une curiosité géologique : deux lac jumeaux, séparés par une moraine glaciaire, arborent une physionomie radicalement différente. Le lac Blanc revêt une couleur laiteuse, en raison des eaux limoneuses du glacier situé en amont. A l'inverse, le lac Noir est limpide, alimenté par des affleurements de gneiss. Tout est question de bassin versant ! Ne perturbez pas cet écosystème fragile par des apports de matière organique ! Les bouées ancrées au milieu servent au suivi scientifique mené par la fédération des pêcheurs et le parc national. - Histoire
Les granges à foin
Tout au long du cheminement jusqu'à la Duis, on aperçoit des granges : celles-ci servaient auparavant à stocker le foin destiné aux bêtes l'hiver. Il fallait alors attendre que la neige soit suffisamment portante pour pouvoir venir à l'aide de mules et de traîneaux descendre le foin jusqu'à Bonneval-sur-Arc. L'architecture de ces granges est particulière à la Haute-Maurienne : les gens du pays utilisaient les matériaux les plus disponibles localement comme la pierre. Ceci explique les murs en pierres sèches mais aussi le toit en lauzes. De grandes ouvertures permettaient d'entreposer aisément le foin, tandis que d'autres, plus petites, permettaient de l'aérer. Les granges et chalets sont souvent semi-enterrés sur leur partie haute pour se fondre dans la pente et ainsi se prémunir des avalanches hivernales. - Flore
Les prairies fleuries
Ces prairies de fauche sont essentielles pour les agriculteurs : elles leur permettent de subvenir aux besoins de leurs bêtes durant l'hiver. La fauche favorise la biodiversité et rend ces prairies très colorées au mois de juillet : combien d'espèces saurez-vous différencier ? - Architecture
Le hameau de l'Écot
Si le hameau n’est plus habité aujourd’hui en permanence, il l’a été jusqu’en 1960 environ. On y découvre la chapelle romane Sainte-Marguerite, qui date du XIIe siècle. Le bois étant rare à cette altitude, les bâtisseurs d'hier ont eu massivement recours à la pierre : murs, linteaux, toiture, abreuvoirs et même planchers intermédiaires étaient montés en lauzes ! Grâce à une sage restauration, le hameau de l'Écot se fond harmonieusement dans le paysage. Parcourez les rues étroites et imaginez la vie d'antan lorsque le hameau était peuplé à l'année par les hommes et leurs bêtes... - Point de vue
Vue sur le hameau de l’Ecot
La déprise de l’activité agropastorale touche aussi l’habitat. Conservé ou non par les familles d’origine, ce patrimoine bâti fait l’objet de mesures réglementaires visant à en garder l’aspect originel, à défaut de la fonction. Ceux-ci n’empêchent pas la disparition des balcons suspendus de séchage pour des balcons terrasses solarium, et l’apparition de baies, de contrevents ou de doubles toitures répondant au confort moderne.