Col du Palet depuis le Laisonnay : randonnée à la journée, au pied de la face Nord de la Grande Casse.

Description
- Départ : Parking, Laisonnay d'en bas, Champagny-en-Vanoise
- Arrivée : Parking, Laisonnay d'en bas, Champagny-en-Vanoise
- Communes traversées : CHAMPAGNY-EN-VANOISE et PEISEY-NANCROIX
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de tourisme - Champagny en Vanoise
Le Centre, 73350 Champagny-en-Vanoise
http://www.champagny.com/
info@champagny.com
04 79 55 06 55
Point info Vanoise de Pralognan-la-Vanoise
Maison de la Vanoise - Avenue Chasseforêt<br>73710 Pralognan-la-Vanoise,
hotesse.pralognan@vanoise-parcnational.fr
04 79 08 71 49
Ouverture:
Du 12/06 au 23/06/2017, tous les lundis, mardis, mercredis, jeudis et vendredis de 9h à 19h.
Fermeture de 12h à 15h.
Du 25/06 au 29/09/2017, tous les jours de 9h à 19h.
Fermeture de 12h à 15h.
Fiche mise à jour par Parc National de la Vanoise le 19/06/2017
Transport
Puis transport en autocar uniquement jusqu'à Champagny le Bas. Renseignements : www.transavoie.com.
Un transport par taxi reste possible jusqu'au Laisonnay d'en bas.
Pensez également co-voiturage avec www.mobisavoie.fr
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Les 10 patrimoines à découvrir
- Architecture
Le Laisonnay d'En Haut
Le hameau du Laisonnay d'En Haut est constitué d'une dizaine de bâtisses en pierre. Les toitures traditionnelles sont en lauzes (pierre) et en tavaillons (bois). On peut aussi observer des matériaux plus récents (tôle ondulée et bac acier). Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). Cela aussi pour ne pas empiéter sur les prairies destinées au bétail. À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau, et le vieux four à l'amont. - Glacier
Sentier des glaciers
Découvrez cette magnifique vallée vers le col du Palet, d’où vous pourrez observer quelques-uns des plus hauts glaciers du massif grâce à huit bornes numérotées et implantées le long du sentier par le Parc national de la Vanoise. Itinéraire d'environ 4h, créé et balisé par le Parc national de la Vanoise, fait référence au livret d’accompagnement qui vous donne les informations nécessaires à la découverte des glaciers de montagne. Sur l'itinéraire : refuge de la Glière (restauration, nuitées), l'alpage du Plan du Sel avec fabrication du Beaufort et surtout beaucoup de marmottes ! Possibilité de vous procurer ce livret au Point accueil et Information du Laisonnay. - Histoire
Hameau du Laisonnay
Le Laisonnay est le hameau le plus éloigné et le plus ancien. C’est ici que se sont installés les premiers habitants (de Haute-tarentaise) qui franchissaient le col du Palet pour s’installer dans le vallon. Il compte une dizaine de bâtisses en pierre avec toitures traditionnelles (lauzes (pierre) et tavaillons (bois)) et des matériaux plus récents. Les maisons sont groupées pour utiliser les rares emplacements non exposés aux risques naturels (avalanches, chutes de blocs, débordements du Doron). À noter, la chapelle Notre Dame des Neiges à l'aval du hameau et le vieux four à l'amont. - Faune
La marmotte
Animal emblématique de la pelouse alpine, la marmotte est proche de l'écureuil, avec 4 doigts aux pattes avant et 5 doigts aux pattes arrière. La marmotte vit sur un territoire familial que les adultes dominants défendent toutes dents et griffes dehors. La marmotte hiberne et vit au ralenti pendant 6 mois, sur ses réserves de graisse accumulées pendant l'été. La marmotte est présente tout au long de l'itinéraire, mais surtout aux alentours de la chapelle de la Glière. - Flore
L'aulne vert
L'aulne vert, appelé localement l'arcosse, pousse sur l'ubac (versant exposé au nord) de la vallée, car il préfère les milieux frais. Cet arbuste a la particularité de plier sous le poids de la neige sans se casser. Il peut donc pousser même dans les couloirs d'avalanches. L'aulnaie verte entre le hameau du Bois et le glacier de l'Épéna est la plus grande aulnaie verte d'Europe, sur 7 km de long. Le bois d'aulne vert était autrefois utilisé pour la cuisson du beaufort. - Géologie
le Dos de l'éléphant (1850 m)
Affleurement de micaschiste poli et strié par le passage des glaciers quaternaires, la dernière grande glaciation remontant à plus de 10000 ans. Les glaciers descendaient à l'époque jusqu'à Lyon, et plus de 1000 m d'épaisseur de glace remplissaient les grandes vallées (Grenoble). Les anglais appellent ces « roches moutonnées » des « dos de baleine ». Les habitants de Champagny-en-Vanoise appellent cette roche « le Dos de l'éléphant ». - Géologie
la forme des montagnes et la roche
La forme des montagnes dépend de la nature, et en particulier de la dureté de la roche. Le Grand Bec et la pointe des Volnets sont composés de micaschiste. L'aiguille de la Grande Glière - surnommée le Cervin de la Vanoise – est constituée de quartzite, très dure. L'Épéna - plus haute falaise calcaire de France, d'un dénivelé vertical de 800 m - présente une arête sommitale très effilée mais très délitée. La Grande Casse, constituée de calcaires schisteux noirs, nous montre un versant nord très raviné. - Pastoralisme
Le refuge communal de la Glière (1996m)
Autrefois chalet d'alpage, avec 2 caves à proximité, le refuge de la Glière a été agrandi en 2014, pour offrir un meilleur confort à plus de randonneurs et alpinistes. Il est aussi accessible aux handicapés venant parfois en joëlette. Il est gardé de mi-juin à mi-septembre. Le refuge d'hiver est aussi ouvert le reste de l'année et le visiteur est tenu de verser sa redevance de passage dans le tronc prévu à cet effet. En contrepartie, il pourra trouver, outre l'abri, des couvertures, du gaz et de la vaisselle, et un poêle avec du bois de chauffage. Respectez ce refuge et n'oubliez pas de payer votre redevance qui permet son entretien. - Point de vue
Vue sur le lac de la Glière
Ce lac blanc, le lac de la Glière, n’est pas pris par les glaces, malgré les apparences. Il est en réalité asséché depuis le XIXe siècle. En 1818, les hommes vivent alors dans le « petit âge glaciaire », période climatique plus froide commencée à la fin du XVIe siècle en Europe occidentale et dont nous sommes en train de voir la fin : le glacier de Rosolin vient alors « lécher » le bord du lac. Des séracs, autrement dit des morceaux de glaciers détachés de la langue principale, sont alors tombés dans ses eaux, bloquant l’écoulement naturel à la sortie du lac. L’eau a fini par déborder, emportant dans sa course les séracs, la boue et les roches vers l’aval. Après cette catastrophe naturelle de 1818, le lac s’est asséché, prenant un nouvel aspect. Après la vidange, les sédiments déposés au fond de la cuvette sont alors apparus à la lumière. L’alpage historique autour du lac n’en a pas été affecté, fréquenté qu’il est depuis le XIIIe siècle.
- Lac
Le lac asséché de la Glière
Au-dessus du refuge de la Glière, on découvre une immense gravière. En 1818, une chute de séracs du glacier de la vallée a fait un barrage de glace sur le Doron. L'eau s'est accumulée en amont jusqu'à former un lac de plusieurs mètres de profondeur. Le barrage s'est rompu le 15 juin 1818, et la masse d'eau s'est précipitée dans la vallée, emportant tous les ponts jusqu'à Moûtiers. Les sources thermales de Brides-les-Bains auraient été redécouvertes grâce à l'action de cette lave torrentielle. Suite à cette catastrophe, un chenal a été creusé à l'ouest du passage naturel du Doron.
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